À la croisée des mondes, tome 1 : Les royaumes du Nord

Je me suis enfin lancée dans la célèbre saga de Philip Pullman grâce à mon fils de 10 ans qui l'a dévorée et me l'a fortement conseillée. Je ne regrette pas le voyage auprès de ces personnages variés, Lyra et son fort tempérament d'abord, mais aussi tous ceux qui parsèment le récit, les humains si fortement liés à leurs daemons, les sorcières bonnes ou cruelles, les ours en armures et autres terrifiants Enfourneurs et Tartares. On entre en immersion dans un univers où intrigues et rebondissements entrainent le lecteur dans des contrées à l'imaginaire fourni.
A peine terminé le premier tome, l'envie de poursuivre l'aventure est puissante.

Drôle de monde que celui de la petite Lyra, 11 ans, et qui ressemble pourtant de premier abord étrangement au nôtre !

Pas un enfant sans son daemon. Celui de Lyra s'appelle Pantalaimon. Les daemons sont en quelque sorte une partie de la psyché humaine qui serait externalisée.

Lyra vit dans le Jordan College, à Oxford, où elle a pris la sale manie d'écouter les conversations des adultes... Mais il est vrai qu'être la nièce du puissant Lord Asriel offre quelques privilèges !

Lorsque son meilleur ami Roger disparaît, vraisemblablement kidnappé par les Enfourneurs, spécialistes du rapt d'enfant, Lyra se lance à sa recherche.

Sa quête la conduira vers le Nord, où les scientifiques s'adonnent à d'étranges expériences sur la Poussière... et sur les enfants, à qui ils font subir un traitement assez abominable.

J'ai adoré lire les aventures de Lyra, par contre, le film tiré du roman, avec Nicole Kidman dans le rôle de Mme Coulter ne m'avait pas convaincue du tout. Un excellent premier tome d'une chouette trilogie de fantasy jeunesse.

Grand classique de littérature de jeunesse, la trilogie de Philp Pullman est un incontournable.
Plus qu'un livre, A la Croisée des Mondes est une expérience, une véritable aventure comme vous n'en lirez qu'une fois dans votre vie.

Il faudrait beaucoup de mauvaise foi pour critiquer ce premier tome, peut-être le meilleur de la trilogie.
Début du voyage initiatique de la jeune et très, très charismatique Lyra, Les Royaumes du Nord met l'accent sur l'aventure avec un A majuscule, celle qui fait frémir, celle qu'on n'oublie pas et qui, presque 20 ans, nous donne toujours les mêmes frissons d'excitation.

C'est vrai qu'on est un peu confus, au début du livre, par l'univers de Pullman, qui prend son temps pour expliquer son fonctionnement. Mais l'idée des daemon, ces manifestations externes de nos âmes qui agissent comme des animaux de compagnie, est tout simplement brillante. C'est bien simple: le seul univers aussi pertinent et magique de celui de Pullman, c'est celui de Rowling.

On pourrait continuer à vanter les bienfaits de ce livre pendant encore des pages et des pages, mais au final, la meilleure façon d'en parler, c'est encore de le lire.

La petite Lyra Belacqua vit une vie d'enfant insouciante, orpheline elle est élevée par le personnel de Jordan Collège et les Erudits qui y enseignent et qui tentent de lui inculquer un rudiment de leur savoir.
Mais elle préfère de loin faire les 400 coups dans les rues d'Oxford, accompagnée d'une bande de gamins dont Roger le petit commis de cuisine de Jordan Collège et Pantalaimon son daemon.
Il faut dire que Lyra ne vit pas dans notre monde même s'il semble s'en approcher.
Et dans ce monde une terrible rumeur fait son chemin, des enfants sont enlevés par les Enfourneurs.
Lorsque Roger et un petit gitan avec lequel ils avaient l'habitude d'en découdre disparaitront, Lyra comprendra que les Enfourneurs sévissent à Oxford, et qu'elle doit tout faire pour retrouver ses compagnons de jeu avant qu'il ne soit trop tard.
Lyra qui avait espionné les Erudits et son oncle Lord Asriel lorsque celui-ci leur avait fait part de ses découverts sur les royaumes du Nord et la Poussière, comprend qu'il va lui falloir y aller pour sauver les enfants.
Mais un contretemps plus que fâcheux survient, en une femme très élégante qui a été invitée à Jordan Collège : Mme Coulter.
En compagnie de celle-ci elle va quitter Oxford pour Londres, mais avant de partir le Maître de Jordan Collège lui remettra un objet étrange qu'elle ne doit en aucun cas montrer à Mme Coulter mais aller remettre à Lord Asriel.
Lyra commencera alors une aventure qui lui fera comprendre qui sont en réalité Mme Coulter et à Lord Asriel.
Et c'est en compagnie des gitans et d'improbables compagnons d'armes qu'elle pourra enfin accomplir son destin.
Un superbe livre qui nous emmène dans un monde fantastique mais parfois si réel, en compagnie d'une petite fille délurée qui heureusement n'a peur de rien et dont le grand coeur ne peut que séduire ceux qu'elle croise.

- le sombre voyage de Lyra sous la lueur féerique de l'aurore 🧭

La lecture de la trilogie A la Croisée des Mondes fut une étape déterminante de mon développement en tant qu'adolescent ; oui, rien que ça.

C'est à 10 ans que je me plongeai pour la première fois dans la lecture de cette oeuvre, première grande aventure littéraire dans laquelle je m'engageais de moi même, réclamant la magnifique édition intégrale de l'époque à ma mère et ne m'en séparant plus depuis lors. J'y fis alors véritablement connaissance avec l'aventure, le frisson, et la puissance de la lecture, après l'avoir longtemps appréciée comme simple divertissement; j'y découvrais une épopée incroyablement prenante et touchante, qui fit de moi le lecteur insatiable que je suis aujourd'hui

15 ans plus tard, je décide de me replonger dans cet univers qui a véritablement façonné une grande partie de ma personne, avec une question simple : est-ce une madeleine de Proust au goût adouci et sanctifié par la subtile sublimation du souvenir, ou est-ce réellement un bon livre ?

Et bien c'est un bon livre, un excellent livre même.

L'auteur nous plonge dans un univers uchronique, dans lequel Europe du XIXeme siècle, magie et technologie futuriste se mêlent pour former un tableau tantôt sordide, tantôt merveilleux, tantôt magique, tantôt violemment réaliste.
Dans ce monde où la philosophie et la religion ont rejoint la science, la jeune et attachante Lyra se retrouve par hasard embarquée dans une quête qui la dépasse, mais dans laquelle son rôle et son talent dans le déchiffrage de l'alethiometre se révéleront essentiels.
Des riches salons du collège d'Oxford à l'écoeurante citadelle de Iorek Byrnison, en passant par les lugubres ruelles de Londres, de sordides laboratoires et de petits villages polaires subtilement éclairés par l'aurore boréale, cette aventure ne fera que développer l'univers passionnant dont elle tire son souffle épique.

Au delà de ses personnages attachants et de son intrigue palpitante, Les Royaumes du Nord offre une seconde lecture interrogeant sur de nombreux concepts philosophiques et théologiques, qui ne sauraient que rendre cette oeuvre aussi -si ce n'est encore plus- délicieuse en tant qu'adulte qu'en tant qu'enfant

En bref, absolument incontournable à mes yeux

Quelle aventure et quel plaisir !

Avant de lire le livre, j'avais vu l'adaptation cinématographique quand j'étais ado et j'en avais gardé un très bon souvenir. J'ai lu beaucoup de critiques qui disaient que le film avait été mal adapté, n'était pas assez fidèle... Je n'ai pas eu cette impression, après je garde à l'esprit que mon visionnage date d'il y a dix ans. En lisant certains scènes du roman, je me suis vue transposer mes souvenirs cinématographiques sur ces mots.

J'ai aimé l'univers que nous offre l'auteur, ses personnages de tous les horizons, être plongée au coeur des clans de gitans, des sorcières, des érudits et des Ours... Lyra est un personnage que j'affectionne particulièrement car on la voit mûrir au fil des chapitres, s'assagir, gagner en courage et en témérité. Les personnages sont tellement bien travaillés, on s'attache à eux très facilement car l'auteur arrive à nous dévoiler leurs défauts, leurs qualités, leurs regrets, leurs peurs en quelques pages.

Plusieurs scènes m'ont foutu le palpitant, je tournais les pages à une vitesse folle pour savoir ce qu'il en était. La scène finale a été l'apothéose pour mon pouls qui défilait un peu trop rapidement !

Bref, ce livre est une vraie petite bombe et j'ai hâte de lire la suite.

Lien : https://labullederealita.wor..

J'ai lu ce roman pour la première fois en 2002 avant de le donner en pâture au petit monstre qu'était ma fille, à onze ans boulimique de lectures.
Je viens de le relire ainsi que les deux autres tome de a la Croisée des Mondes.
Le monde imaginé par Philip Pullman se situe dans un autre espace temps et cette relecture m'en a fait redécouvrir toute la richesse.
La présence d'êtres extraordinaires tel les "daemon" sorte d'animal familier m'a surpris jusqu'à ce que je comprenne qu'ils étaient bien plus que cela, ils font parti de leur compagnon humain, il est le reflet de leur âme.
Ma fille voulait a tout prix croire a cette fable et j'avoue que moi aussi, voir a quoi ressemblerait notre âme ce serait génial.
L'histoire qui nous est conté est originale, lyrique, poétique en même temps que passionnante.
À la croisée des mondes, les croyances et les cultures se frottent, se lient ou se heurtent, les certitudes y vacillent, jusqu'à un dénouement en forme de suspense qui augure d'une suite tout aussi captivante.
Merci au traducteur, Jean Esch, pour nous avoir permis de découvrir en famille ce fabuleux récit.

Dans le batiment de Jordan Collège à Oxford, vit une enfant sans famille : Lyra Belanqca. Dans le monde, des gens appelés Enfourneurs, kidnappent les enfants. Lyra n'y faisait pas vraiment attention, jusqu'à ce que son ami Roger se fasse lui aussi kidnapper avec d'autres gitans. Lyra va partir dans le Nord pour un long voyage, avec des ours en armures, des sorcières...

Ce livre est fantastique, triste et touchant.
J'ai hâte de lire les autres tomes !

Il s'agit bien évidemment d'une relecture. Ma première lecture de ce roman date d'il y a environ 10 ans. Je l'avais lu en même temps que ma fille aînée. Et là c'est sa petite soeur qui m'a demandé que nous partagions cette lecture. Pas un gros effort de le relire

Ce premier tome m'a emballée, bien évidemment par la richesse du monde inventé par Philip Pullman, qui ressemble tant au notre, l'originalité de l'intrigue (les daemons, l'aléthiomètre : des idées géniales) mais aussi par la profondeur des symboles qu'il emploie. Cette petite histoire fantaisiste s'attaque quand même à du lourd, même si on ne fait que toucher l'histoire du bout des doigts dans le premier tome. Qu'est-ce qui fait de nous des êtres conscients? C'est la question que le premier tome pose et qu'on aura largement le temps d'étudier au cours des deux suivants?

Une magnifique ode à l'amitié, au courage et à la solidarité.

Là je ne peux décemment pas mettre le petit bémol que je mets habituellement pour les séries (qui donnent l'impression d'être étirées pour faire vivre les éditeurs) : je ne vois pas comment Philip Pullman aurait pu tout mettre dans un, ni même deux tomes. C'est dense et riche et à lire si vous ne l'avez pas encore fait!

"Les Royaumes du Nord" est le premier tome de la trilogie "À la croisée des mondes" que j'ai lu pour sa notoriété, classé pour le challenge BBC il fait partie des 110 livres les plus plébiscités des anglais ces dernières années.
Moi qui suis fan du Seigneur des anneaux ou de Harry Potter, la saga fantasy de Philip Pullman m'a semblée beaucoup moins passionnante même si j'apprécie que le personnage principal soit une petite fille dégourdie.

Lyra, orpheline de onze ans, vit à Oxford entourée par les Érudits de Jordan College. Sa vie bascule le jour où elle entend parler de la Poussière, une matière ayant visiblement la faculté de faciliter le passage entre les mondes (si j'ai bien compris parce que les explications du phénomène ne sont pas vraiment convaincantes). Dans le même temps des enfants disparaissent.
Roger, son meilleur ami, est enlevé à son tour par les Enfourneurs alors Lyra n'hésite pas à se lancer à la poursuite de ces mystérieux ravisseurs. Ainsi commence un fantastique voyage vers le grand nord, à la croisée des mondes, où le mystère semble trouver son origine.

L'idée de départ est bonne avec des humains qui sont tous affublés d'un deamon-doudou, âme soeur animal de laquelle ils ne peuvent se défaire. C'est d'autant plus drôle que ces "démons" parlent et se transforment quand les humains sont enfants.
Mais pourquoi Pullman cherche-t-il à se rapprocher du monde réel en mettant en scène les gitans (qui ne sont pas aimés mais qui s'avèrent être généreux) et les tartares (cruels et sanguinaires). J'avoue que cela m'a semblé inapproprié, je préfère de loin les sorcières et les ours en armures.


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