Au bout des rails

Monsieur Victor est un conducteur de train, heureux. Fier de sa machine à vapeur, il assure à ses passagers un voyage sécurisé et rapide. Avec Magda la contrôleuse, il irait n'importe où !
Hélas… un jour, il est surpris de découvrir que les rails ont disparu et que le chemin s'arrête brusquement dans une campagne déserte. Où sont passés les rails ? Et comment pourrait-on reprendre la route ?

Si un passager est prêt à attendre les secours, si un autre prend le chemin inverse à pied, Victor et Magda pensent qu'il serait préférable de peindre au sol un itinéraire. Mais alors, une autre question se pose ! A droite ou à gauche ?
Le coeur serré, contraints de prendre l'un est l'autre des chemins différents, Victor et Magda se séparent. Un pinceau dans chaque main, des lignes bien parallèles, l'un part à droite, l'autre part à gauche.

Qu'il est grand le monde ! Les traits que Victor trace au sol le mènent vers des contrées lointaines ; villes, déserts, forêts, mers… Mais arrive le moment où il se retrouve en panne de peinture ! Pour avancer, doit-on suivre obligatoirement des lignes ? Ou peut-on s'aventurer dans le monde sans rails, sans contrainte, libre comme au temps de sa jeunesse ? C'est enthousiasmant ! grisant !

Le train de Victor est certes beau, mais Victor découvre d'autres moyens de locomotion qui le charment tout autant… Montgolfière, paquebot, voiture de course, vespa, sous-marin, chameau… Et les mois passent.
… Jusqu'au jour où… Je vous laisse découvrir la suite… A droite ? A gauche ? Il arrive qu'un jour les routes se rencontrent.

Attirée par les illustrations et les couleurs, le tout très vintage, c'est un peu le hasard qui m'a fait le prendre. Dans les livres pour enfants, j'aime les mots qui me font voyager, rêver, mais j'aime encore plus les dessins ! Avec cet album, le hasard a bien fait les choses, j'ai été gâtée par les dessins et l'histoire.
Les auteurs ont voulu transmettre aux enfants qu'il était bon parfois de prendre d'autres routes pour pouvoir progresser et grandir. Au bout des rails, il y a l'aventure… et des chemins non balisés. Ça demande du courage, mais les expériences sont enrichissantes et développent l'esprit.

A recommander !

Il y a autre chose dans la vie que les parcours tracés d'avance auxquels se conforme une grande partie de la population, sans se poser de questions sur ce qui les pousse à aller ainsi, presque à l'aveuglette. Il y a autre chose que les rails d'un chemin de fer autant pour les passagers du train, son conducteur et celle qui poinçonne les billets. C'est ce qu'apprendront ces deux derniers, Victor et Magda, alors qu'en pleine campagne, au bout des rails… il n'y a plus de rails.

Alors que certains passagers décident de rebrousser chemin tandis que d'autres préfèrent patienter, imaginant sans doute que des rails seront installés dans un délai raisonnable afin qu'ils puissent poursuivre leur route, Victor et Magda décident de continuer leur route à pied en traçant eux-mêmes des rails en utilisant de la peinture. Mais très vite, ils n'arrivent pas à s'entendre sur la direction à prendre et n'ont d'autre choix que de se séparer, ce qui nous donne l'occasion de suivre Victor partout dans le monde alors qu'il voyage désormais sans rails, ayant assez rapidement vidé son pot de peinture.

Une superbe aventure que celle imaginée par Manuela Salvi, qui prend tout son sens grâce aux illustrations signées Maurizio A. C. Quarello, que vous pouvez découvrir ici, lesquelles ont un côté suranné qui me plait beaucoup en même temps qu'elles laissent beaucoup de place à l'imagination du jeune lecteur qui devrait y voir une invitation à sortir du troupeau, à laisser là les sentiers battus et à se démarquer.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..

Victor et Magda travaillent ensemble dans le même train. Lui c'est le conducteur et elle la contrôleuse, tous les deux adorent leur boulot. Un jour, ils font face à un imprévu : les rails s'arrêtent en plein milieu de la cambrousse. Ils décident tous les deux de continuer à pied mais ne sont pas d'accord sur le chemin à prendre, chacun part donc de son côté pour un très long voyage à travers le monde...

Les deux personnages principaux ont des caractères bien affirmés et n'ont pas peur de partir à l'aventure, seuls. Il est plaisant de suivre la route de Victor, le conducteur de train, qui découvre de nombreux autres moyens de transport. J'aime beaucoup la fin, que je ne dévoilerai évidemment pas ici. J'ai pensé à la couverture de l'album "L'indien de la Tour Eiffel", mais je ne sais pas si la ressemblance était voulue... Les illustrations de Maurizio Quarello sont tout à fait singulières, tous les personnages ont des nez énormes et des yeux exorbités. On finit par s'y habituer ! Les couleurs sont chaudes et douces. J'ai bien aimé déchiffrer les inscriptions sur les panneaux de signalisation ou les murs des villes.

"Au bout des rails" est un album pas comme les autres, montez à bord pour un voyage inattendu !

Dans un très grand format, ce qui donne du poids aux illustrations pleine page, voici un très bel album, alliant poésie, goût du voyage, amitié, sens de l'autre et curiosité

Victor est conducteur de trains. Magda est contrôleuse.

Un jour, le train s'arrête. Il n'y a plus de rails. Qu'à cela ne tienne, se dit Victor, un train est fait pour aller de l'avant. Peignons les rails. Il veut aller à droite, Magda à gauche. Ils se séparent. Et un jour, il n'a plus de peinture pour peindre les rails.

Mais Victor, malgré l'absence de Magda, prend goût à cette vie de découverte et d'aventure. Il emmprunte tous les moyens de locomotion, de la montgolfière aux patins à roulettes... Tous sauf un. L'ascenseur.

Quel ascenseur est le plus indiqué? Celui de la Tour Eiffel, pardi !

C'est à Paris qu'il croise des rails peints à même le sol, et qui le conduisent vers la Tour Eiffel. Là, sur la plate-forme, il retrouve Magda. Et ils partent à l'aventure à deux.

Du rêve, des étincelles, les brumes des choses éloignées et auxquelles on accorde une valeur importante, prépondérante, voilà ce que j'ai vu dans les yeux un peu embrumés de mes deux loulous au terme de l'histoire. Cela n'a pas de prix, comme dit la publicité...

De superbes illustrations rétro pour cet album sur les voyages, les moyens de transports, mais aussi le bonheur et la richesse de ne pas suivre la voie tracée pour prendre sa propre route.