Il perçoit soudain des chants, accompagnés d’un air de flûte qui semble s’enlacer autour des paroles portées par ces voix harmonieuses. Ces voix féminines ne peuvent être que celles des Hespérides, tant elles lui paraissent enchanteresses. Il s’avance dans l’épaisseur d’un bois afin de découvrir les chanteuses quand, brusquement, une voix l’appelle par son nom : « Khéty ! Khéty ! »
Ainsi se réveilla-t-il en sursaut.
Il ouvrit les yeux et se redressa.
— Ton ami Khéty, n’est-ce pas ce garçon, là-bas... Vois, il s’est endormi dans l’ombre des cyprès.
Conférence Cercle Ernest Renan - Orphée, orphisme et christianisme par Guy RACHET