Je reste un peu insatisfaite de ce roman. le schéma de l'héroïne qui vient sauver le héros blessé physiquement est déjà connu mais aurait pu fonctionner. Mais la voir tomber dans son lit au bout de 2 jours alors qu'ils ne se connaissent ni d'Eve ni d'Adam, alors là, ce n'est pas crédible du tout, et pour la période de séduction on repassera. Au final, toute la première partie qui se passe dans un château en ruines est râtée. Pour la suite, le petit rebondissement qui pourrait relancer l'histoire tombe à plat avec sa conclusion encore une fois totalement irréaliste : l'héroïne est accusée de meurtre, attend sa condamnation et le héros débarque comme une fleur ayant soudoyé les gardiens avec du whisky, la délivre, ils se marient dans la foulée et s'enfuient en carrosse en même pas une nuit !
J'ai été généreuse dans l'évaluation, mais il ne me reste que l'impression d'une romance historique grandement bancale.
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La patience était essentielle en médecine... Elle attendait qu'un patient se remette, qu'un remède fasse effet, qu'une fièvre tombe. Parfois, les perspectives étaient encourageantes. D'autres fois, non, et la Mort se précipitait, noire et ricanant, pour lui arracher son malade.
L'argent ne servait guère qu'à s'offrir un peu de confort. Il n'apportait pas le bonheur, n'effaçait pas ce sentiment de solitude qui vous étreignait durant les longues heures qui séparaient le crépuscule de l'aube. Toutefois, elle n'aurait pas aimé se retrouver sans le sou. Elle avait trop côtoyé la pauvreté et son cortège de misères.
Les gens qui ont toujours été en bonne santé réagissent souvent avec colère face à la maladie. Ils sont pris au dépourvu lorsque leur corps les trahit.
Une jolie femme possédait un pouvoir bien à elle. Était-ce ainsi qu'elle guérissait ses patients masculins, par la seule force de sa volonté ? Il n était pas immunisé contre ce genre de charme.
Même les hommes les plus solides ont parfois des idées noires quand ils tombent malades.