Attention, ce livre n'est pas un plaidoyer pour la chasse à la baleine comme le laisse penser le titre très vindicatif. Au contraire, l'auteur nous fait découvrir le quotidien d'un petit village de Madère, Canical, qui vit presque entièrement de la chasse à la baleine. Un jour, Manuel, fils, petit-fils et frère de baleiniers, assiste à sa première chasse. Même s'il refuse de l'admettre, l'événement l'a dérangé.
J'ai beaucoup aimé ce livre : on devrait le faire lire à tous ceux qui ne reconnaissent pas l'importance de tout être vivant. L'auteur parle avec simplicité de la sauvegarde de ces mammifères marins, de leurs moeurs, de leurs rapports avec les hommes. Après cette lecture, j'avais envie d'écouter le chant des baleines et les voir évoluer dans leur espace naturel, la mer. On apprend aussi pas mal sur les autres cétacés : orques, cachalots, dauphins… Un livre que je conseille aux jeunes, comme aux moins jeunes, pour le coté documentaire.
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La baleine ne plonge pas profondément. Elle joue dans l’eau, lance à nouveau un jet en forme de poire d’un bon mètre de haut et se remet à battre de ses nageoires latérales qui claquent tant et plus.