Tout d'abord, je tiens à adresser un grand merci à Babelio et aux Editions Tertium.
Ce serait mentir si j'écrivais que ce livre ne m'avait pas surprise ! le résumé de Babelio parlait de traditions et de cuisine, donc je m'étais imaginée un livre de recettes de cuisine autour du cochon ou plutôt de la viande de porc… Il y a de ça, mais pas exactement ! Dans ce livre, on nous apprend vraiment tout sur
la cuisine du cochon : de la manière de le préparer, en passant par la découpe, jusqu'aux recettes de cuisine traditionnelles.
Autant vous dire tout de suite que j'ai trouvé
La cuisine du cochon bien plus trash comme livre que le purgatoire des innocents, et, pourtant, je n'aurai pas parié là-dessus ! le meurtre du cochon et la découpe des entrailles – le tout accompagné de charmantes photos – m'ont fait poussé quelques cris bien sentis, en pure fille de la ville… Autant les détails gore de la fiction ne m'effraient pas puisqu'ils sont purs produits de l'imagination, autant j'adore regarder les opérations médicales qui passent à la télé puisqu'on y sauve des vies, autant imaginer un cochon se faire tuer et découper m'a dérangée. Et pourtant, mes grands-parents paternels faisaient le cochon : je me souviendrais probablement toujours de l'odeur qui restait ensuite dans leur maison, mais je n'ai jamais eu l'occasion d'y assister (ce qui est sûrement mieux ainsi).
Cependant, j'ai apprécié la façon dont ces rites étaient décrits, avec passion et sérieux et la touche confidentielle et familiale que l'on y découvre m'a beaucoup plu. L'esprit de la préparation des plats est vraiment contenu dans ce livre. le ton est agréable, enjoué, parfois drôle, et surtout plein de conseils et de sagesse. C'est un livre héritage et je me suis sentie un peu toute petite de l'avoir entre mes mains au vu du poids de la tradition qu'il enseigne. Tout comme ces deux auteurs, j'espère vraiment que cette tradition ne se perdra pas !
Du coup, je ne pense pas que ce livre me sera réellement utile un jour… quoique, au souvenir du pâté que faisait ma grand-mère, j'en ai l'eau à la bouche ! Peut-être que je tenterai une ou deux recettes par curiosité mais il est vrai, comme le dit
Raymond Penaud dans une remarque aussi réelle qu'amusante : en tant que diététicienne, les recettes de
Jeanette Requier font partie de celle que j'évite dans la vraie vie (et, qu'en prime, je déconseillerai à mes patients !). Bref, Monsieur Penaud, vous aviez raison !
Une découverte qui évoque des souvenirs d'enfance…
Lien :
http://lunazione.over-blog.c..