Cet opuscule composé par Matteo Ricci pour Qian Zhai, prince de Jian'an, est une réponse à la demande de celui-ci d'entendre quelques propos sur l'amitié de la part d'un "gentilhomme vertueux".
Remis au prince en 1595, ce traité remporta un grand succès auprès du public lettré. Il est composé, un peu à la manière d'un traité de Confucius de 100 maximes. Michel Cartier dans son introduction parle de "tradition gréco-romaine dans un langage confucéen."
Matteo Ricci, jésuite, intellectuel doté d'une mémoire hors du commun, a passé 28 années en Chine et avait un grand respect pour sa culture. Ce premier ouvrage de Matteo Ricci publié en chinois est un des premiers ponts jeté entre Orient et Occident, et en ce sens, il a un grand intérêt.
Edition bilingue et couverture en papier translucide en font un joli petit livre à posséder dans sa bibliothèque personnelle.
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21. L'on ne devrait croire ni toutes les flatteries de nos amis, ni toutes les calomnies de nos ennemis.
86. Comment puis-je être ami avec autrui si je ne puis être ami avec moi-même ?
48. Un vieil ami est chose précieuse, il ne doit être abandonné. Remplacez-le sans raison par une amitié nouvelle, vous ne tarderez pas à le regretter.