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Les chroniques des vampires tome 8 sur 13
EAN : 9782259218320
492 pages
Plon (17/10/2013)
3.84/5   196 notes
Résumé :
De tous les vampires imaginés par Anne Rice, Marius est sans doute le plus civilisé, le plus raffiné. Philosophe et artiste, mentor de Lestat et Armand qui, comparés à lui, font figure d'enfants turbulents, gardien d'Enkil et Akasha, il émane de lui une sorte de sagesse et de sérénité. Peut-être cela s 'explique t-il par le fait qu'il a été un témoin privilégié de la grandeur et la décadence de l'Empire romain, a assisté à l'épanouissement de Constantinople, puis dé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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J'avoue avoir longtemps hésité quant à savoir quelle note j'allais mettre à ce huitième tome. La plume de Anne Rice est toujours appréciable, élégante, riche, allant tout à fait avec ses personnages plein de charme, majestueux et énigmatiques mais malheureusement, il y a pour moi trop de points négatifs qui ont fait que cette lecture n'a pas été très plaisante.

Marius est pourtant un des personnages que je préfère dans les Chroniques de vampires. Sans doute parce qu'il est sage, d'un caractère égal tout en restant passionné. Il est aussi celui qui a le plus de liens avec tous les autres vampires que l'on connait, et jusqu'ici nous l'avons découvert à travers les yeux de ses compagnons. Il est celui qui reste le plus fiable, le plus aimant, le patriarche en quelque sorte. Il est l'égal des jumelles si je puis dire. Alors pour moi, ce roman devait être très agréable à lire. J'en attendais beaucoup, d'autant plus que les derniers tomes que j'avais lu m'avaient beaucoup déçue. Je crois que l'erreur de Anne Rice a été de vouloir nous compter l'histoire de Marius « une nouvelle fois », alors que je m'attendais à un récit inédit, une nouvelle aventure se passant à notre époque. Mais il faut croire qu'à part Lestat, les autres enfants damnés n'y ont pas droit.

J'ai lu les sept tomes précédents, ainsi que la chronique narrant l'histoire de Pandora. Pour moi, Marius n'avait donc plus aucun secret. Et le roman, même si il apporte quelques événements inédits, a été pour moi dans sa quasi-totalité une relecture de ces romans. Je me suis donc ennuyée. Sans compter que l'auteur part souvent dans des faits historiques, artistiques qui alourdissent le roman. Je n'ai rien contre, à petite dose, mais ajouté « aux répétitions » cela faisait beaucoup. le début du roman m'avait pourtant laissé espérer. L'arrivée de Thorne, vampire encore inédit dans les chroniques, était une bouffée d'oxygène, mais le pauvre ne se voit attribuer que cinq pourcents du roman… Une autre déception.

Je n'ai de plus, pas eu l'impression de découvrir Marius plus en détail. Certes sa vie avec Avicus et Mael était intéressante, certes nous en apprenons un peu plus, ses sentiments face à son devoir de garder Akasha et Enkil est aussi très bien exploité. Mais, Marius est resté pour moi le Marius que je connaissais déjà. J'aime toujours autant le personnage, je trouve sur que le roman n'a pas su exploité ce personnage comme il aurait dû ou pu.

La fin en elle-même est plus intéressante, comme le début avec Thorne. Je regrette juste son dénouement vis-à-vis de notre nouveau vampire. J'ai été très contente de son action par rapport à un vampire en particulier. Marius avait tellement de haine face à ce dernier que cette action a été libératrice. Malheureusement, Thorne par son action se retrouve dans une situation qu'il a certes voulu mais qui pour le lecteur se transforme un peu en « tout ça pour ça ». Il reste ainsi avec les derniers pages cette sensation que Thorne n'a été que le faire-valoir de Marius, celui qui lui a permis de raconter enfin son histoire… Une énième et dernière déception.

Les tomes neuf et dix sont des cross-over avec les sorcières Mayfair ce qui s'annonce beaucoup plus prometteur. Je poursuivrais donc. Mais avec appréhension…
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Encore une très belle aventure !
Dans ce roman, il est question de secrets mais surtout de vengeance : celle qui couve de Thorne, celle qui brûle de Marius, celle qui vient de loin de Mael. le sang et l'or est une longue confession faite par les plus vieux buveurs de sang. Les siècles se succèdent, Marius le Romain se met à nu et brise son eternel silence et ses mots ont le charme oriental des mille et une nuits. Des récits qui s'enchevêtrent et se prolongent pour le plus grand plaisir des lecteurs. Son éloquence est un ravissement et j'ai l'impression d'être assise avec eux à l'écouter parler et je me dis que j'aurai du commencer par ''Pandora'' pour mieux comprendre la souffrance de ce vampire.
D'Antioche à Rome puis de Constantinople à Venise, Anne Rice nous subjugue plus captivante que jamais, elle nous fait vivre comme des vampires et nous fait rencontrer une kyrielle de personnages aussi intéressants que les anciens (Maharet Mekare) et les enfants des millénaires Pandora, Avicus et bien d'autres que je vous laisse découvrir.
Les fans de ce genre, pour sûr vous ne serez pas déçus.
Bonne lecture !!!

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Après le geignard Louis, le flamboyant Lestat, l'impitoyable Akasha, je me suis lancée dans l'histoire de Marius, le passionné. Après avoir lu les trois premiers tomes de la Saga des vampires, il m'a semblé tout à fait possible de prendre les tomes suivants dans le désordre et Marius ayant été un personnage qui m'avait marqué dans Lestat le vampire (bien qu'il n'y ait été abordé que dans quelques chapitres) et dans la Reine des damnés, c'est tout naturellement que j'ai choisi le Sang et l'Or pour poursuivre mon voyage dans cette superbe saga.
La façon dont l'histoire est introduite, grâce à un autre Ancien souffrant de solitude qui écoute Marius, est assez intelligente et j'ai apprécié qu'elle ne soit pas non plus trop longue. de plus cela permet de donner au lecteur l'impression que Marius s'adresse directement à lui. Par ailleurs, l'écriture fluide d'Anne Rice est toujours un plaisir pour les yeux, avec un vocabulaire accessible à tous.
Que dire sur ce personnage si ce n'est que le pauvre ne devrait jamais compter sur la chance ; sa longue vie, malgré quelques courtes (enfin courtes pour un vampire) passes de bonheur, est marquée par la douleur, la peine et les horreurs. Il est difficile d'imaginer ce qu'il a pu ressentir les nombreuses fois où son monde s'est écroulé autour de lui. le problème quand on vit des millénaires c'est qu'on assiste à la chute brutale des empires, qu'on voit les choses et personnes qu'on peut aimer peu à peu disparaître. C'est une chose très difficile pour Marius avant tout amoureux des humains et des arts, qui, malgré son désespoir, se refuse à se doter de compagnons pour ne pas leur imposer le poids de la garde des parents sacrés.
Son histoire se déroule en trois grandes parties, le début de sa vie en tant qu'immortel après avoir récupéré Akasha et Enkil, sa vie à Venise, et sa reconstruction et sa quête de Pandora. J'avoue avoir préféré la partie pendant la Renaissance à Venise, ou vraiment il exprime sa complète passion de l'art et des hommes. On en apprend un peu plus sur la façon dont il a rencontré Armand (qu'il avait appelé Amadeo) et dont il a été séparé.
J'ai également apprécié son caractère très responsable, en effet, malgré son désir de retrouver Armand, de partir à la recherche de Pandora, d'avoir un compagnon auprès de lui, il n'oublie jamais son fardeau qu'il juge plus important que ses propres volontés.
Le récit est tout de même marqué par quelques longueurs assez ennuyeuses, en particulier pendant sa vie à Rome qui était très répétitive. Ce tome n'en reste pas moins mon favori pour le moment.

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Ah ! enfin nous voilà à Marius, mentor de Lestat et d'Armand, l'un des plus anciens et sans nul doute le plus raffiné de tous les vampires qu'on a pu rencontrer jusqu'ici.
Gardien des Anciens, il a traversé les civilisations, en a vu certaines disparaître, c'est une encyclopédie complète à lui tout seul. Mémoire des humains et des vampires à la fois, rien ne lui échappe. Impliqué dans tout ce qui peut se passer un peu partout, c'est un rôle astreignant et il doit souvent se sacrifier pour le mener à bien.
Anne Rice avait pris son élan pour nous dévoiler (encore davantage) toute l'étendue de son talent. Chapeau bas.
On pourrait classer ce volume juste derrière La Reine des Damnés, dont c'est en quelque sorte la suite. Bonne lecture, frissons garantis.
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Enfin l'occasion se présente d'étancher ma soif de curiosite sur Marius, qui semble t il est le réceptacle de tous les secrets!
Après tant d'années vécues, enfin il se raconte et j'ai pris un grand plaisir à voyager au travers des siècles, arpentera les rues des plus splendides cités, suivre leur déchéance et les successions des peuples, admirer les plus belles oeuvres picturales que l'on connaît encore aujourd'hui. Marius est un professeur d'histoire passionné, qui cherche à survivre malgré la monstruosité de sa race.
S'il n'a pas détrôné @Lestat le Vampire ni @La Reine des damnés, ce tome se lit quand même très bien, les mordus auront plaisir à croiser de nouveau les plus puissantes de ces envoûtantes créatures.
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critiques presse (1)
LesEchos
03 février 2014
Un beau récit à la fin hélas un peu bâclée.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
N’était-il pas à présent pour moi un réconfort plus grand encore que je ne l’avais rêvé ? Il ne me quittait plus, même lorsque son humeur s’assombrissait. Il demeurait à mon côté, même lorsque ses yeux ternes me donnaient à croire que les couleurs éblouissantes de mes tableaux ne l’intéressaient pas.

Oui, après le voyage en Russie, il resta longtemps fort silencieux. Mais je savais que cela passerait, et cela passa en effet.

Quelques mois suffirent à lui faire perdre sa morose indifférence. Il redevint mon compagnon bien-aimé, assidu aux bals et aux festins que j’honorais de ma présence, se remit à composer de petits poèmes célébrant Bianca, à discuter avec elle divers tableaux de ma main.
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Cet esclave par moi secouru avait en outre été peintre ! Il connaissait la magie de l’œuf et des pigments, de la couleur répandue sur le panneau de bois. Il se souviendrait ; il se rappellerait d'une époque où rien d'autre n'avait compté pour lui. Certes, ç'avait été dans la lointaine Russie, où les artistes œuvraient au fond des monastères, cantonnés au style byzantin que j'avais depuis longtemps rejeté en me détournant de l'Empire grec pour venir m'installer parmi l'agitation occidentale. Mais vois ce qui s'était produit ; l'Occident avait eu sa part de guerre, oh oui ; les barbares l'avaient semblait-il conquis tout entier. Pourtant, Rome s'était relevée grâce aux grands peintres et penseurs des années 1400 ! Je le constatais dans les œuvres de Botticelli, de Bellini, de Filippo Lippi et de cent autres.
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Ah, Botticelli. Comment expliquer son talent ? Ses personnages, quoique parfaits, étaient toujours légèrement étirés, y compris les visages à l’air somnolent, voire un peu triste – il était difficile de se prononcer. Les sujets d’un même tableau semblaient tous perdus dans un rêve commun.

Quant aux peintures dont il usait – dont usaient tant de peintres florentins –, elles étaient très supérieures à celles dont nous avions disposé durant l’Antiquité romaine. Il mêlait un simple jaune d’œuf aux pigments broyés pour fabriquer les couleurs puis couvrait la toile d’un glaçage ou d’un vernis afin de lui conférer un brillant et une résistance insurpassables. En d’autres termes, ses œuvres avaient un éclat pour moi miraculeux.
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Ma vie de mortelle n’a guère d’importance, mais je vais vous la relater en quelques mots. J’appartenais à une bonne famille grecque, arrivée avec la première vague des colons qui déménagèrent d’Athènes afin de faire d’Alexandrie la grande ville qu’Alexandre imaginait en la fondant, trois cents ans avant la naissance du Christ.

Je fus éduquée comme l’étaient les filles dans ce genre de maisonnée, très protégées, ne quittant jamais la demeure paternelle. On m’apprit cependant à lire et à écrire, parce que mon père me voulait capable de lui donner des nouvelles après mon mariage et pensait que je pourrais ainsi réciter plus tard de la poésie à mes enfants.
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J’emportai Amadeo au bain, où je le nettoyai moi-même en le couvrant de baisers. Il me fut facile d’obtenir avec lui l’intimité qu’il avait refusée à ses bourreaux, égaré, confondu qu’il était par ma simple gentillesse et les mots que je chuchotais à ses adorables oreilles.

Très vite, je le conduisis à des plaisirs que jamais il ne s’était accordés. Il demeurait silencieux, hébété, mais il ne priait plus Dieu de le délivrer.

Pourtant, même là, dans la sécurité de mes appartements, dans les bras de celui qu’il voyait comme son Sauveur, pas une bribe de souvenir ne passait des tréfonds de son esprit dans le sanctuaire de la raison.
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