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EAN : 9782912771339
82 pages
Editions de la revue Conférence (22/05/2010)
3.5/5   2 notes
Résumé :
La poésie de Pascal Riou s’attache à une entreprise de considération : l’attention aux émotions et aux affects entend ne se séparer à aucun moment de celle que l’on doit à la matière du monde et des événements qui le traversent. En sorte que la puissance de l’énonciation a pour but de manifester et comme d’étreindre la substance du donné, et de qualifier l’expérience du temps qui s’y poursuit.
Sur la terre porte plus avant le mouvement amorcé dans les précéde... >Voir plus
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
extrait 3
 
 
À marcher ainsi sous ces branches qui ploient
mais vont plus belles encore d’êtres chargées de pluie,
je te laisse monter, limpidité d’aimer

Je fais, autant se peut,
que les jumeaux opaques du sexe et de la mort
ne te recouvrent pas, toi qui pèses si peu.

Toi qui n’ignores rien des pantins que nous sommes
si l’abject nous retient, mais t’en moques et reviens,
qui persistes et demeures quand même
l’indifférence paraît graisser le cœur,
habite-en-nous,
viens dresser la table, nappe de clair silence
dans le printemps si doux des grands tilleuls en fleurs,
où bouge, selon l’heure et le jour,
un peu d’or parfois très pâle.
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extrait 2
 
 
Les feuilles du noyer auront donc tenu jusqu’à presque
l’hiver parfait. Elles sont tombées
ce matin de gel avec une justesse évidente
comme on l’entend chez Bach
dans ces descentes de doubles ou triples croches :
art de la fugue, catastrophe admirable, sobre
et relancée – mesure pour mesure.


Puis le vent fut la raison des dernières
et seule une grande dépouille toute dressée
dans le ciel d’hiver
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extrait 1
 
 
Une année de plus tu vois les feuilles
s’amasser le long des murs,
faire leur tournis imbécile avant la cendre
ou de pourrir.
Ton regard se courbe,
las de la tâche incomblable.

Reste la lumière ; non celle que le vent fouette
et disperse, mais immense et infime,
l’autre, immense et intime,
– et le silence où tu t’appuies.
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