AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782832110836
496 pages
Slatkine (22/10/2021)
3.61/5   28 notes
Résumé :
Septembre 2020 : une sportive fait une chute accidentelle en courant de Montreux aux Rochers-de-Naye. Accidentelle, vraiment? Une ombre plane sur les sentiers de montagne, mettant en émoi la communauté des adeptes de l’ultra-endurance. Mais qui les croira ? Aline, journaliste au chômage, veut comprendre et se risque sur les pas de sa soeur disparue.

Entre deux vagues de Covid-19, de fêtes clandestines en courses annulées, des destins basculent ; des n... >Voir plus
Que lire après MalatraixVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
3,61

sur 28 notes
5
4 avis
4
3 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
0 avis
Emmanuelle Robert signe chez Slatkine son premier roman, Malatraix. Un roman qui embarque son lecteur dans de splendides chemins dans les montagnes au-dessus de Montreux . Attention cependant à ne pas aller courir seul, le danger semble être là bien présent et la chute sera mortelle à coup sûr!...
Qui est donc cet homme qui note scrupuleusement ces faits et gestes? Comment s'y prend t'il? on le découvre, pourquoi? on n'ose y croire ..sa cible: ces adeptes de l'ultra-endurance qui sillonnent la Montagne, Sa Montagne, faisant fi des consignes sanitaires en cette période de pandémie et violant l'intimité de la nature.
Un peu désarçonnée au début par la multitude de personnages, je me suis "adaptée" à la forme narrative adoptée par l'auteure, une série de chapitres très courts qui nous présentent tour à tour les protagonistes puis le tempo du récit ralentit un peu et la peur s'insinue .
L'écriture très contemporaine, parfois sans filtres, est en harmonie avec l'effort fourni par nos adeptes du trail, un sport que l'auteure pratique et maitrise ..
Un grand merci aux éditions Slatkine pour ce partage.

Commenter  J’apprécie          270
Attention! Critique qui dévoile beaucoup ce qui se passe (j'ai renoncé à masquer le texte car sinon ma critique n'a plus ni queue ni tête)!


C'est un roman qui m'a fortement déçue.
D'abord je vais relever les points intéressants qui sont le plaisir de retrouver le contexte d'une Suisse romande que je connais, l'actualité liée au Covid, et le fait que le monde est petit donc beaucoup de gens se connaissent indirectement. Pour autant ce dernier point est ce qui a fait plongé l'histoire dans l'absurdité pour moi.
Que les personnages aient des liens les uns avec les autres, qu'il y ait quelques coincïdences pourquoi pas, ça se fait beaucoup. Mais à ce point là...(Spoiler: entre Eric le tueur qui a couché avec l'ex-femme de Max Sandra mais au final l'auteur ne fait rien d'intéressant de cette information, Maggia qui est le copain de Catherine puis aussi vite celui de Sol, Sol qui est la bonne voisine de la famille de Florence et cette dernière qui sort avec Daniel qui est en fait le fils de Maggia, Eric qui est certainement le père de Catherine mais qui a eu une histoire avec Sol, les mères de Florence qui étaient bonnes amies avec Catherine) Pour moi, trop c'est trop. Je veux bien que la Suisse romande soit petite et effectivement beaucoup de gens se connaissent, mais il y a des limites. Ce qui me dérange surtout c'est que certaines de ces coincidences ne mènent à rien.

L'autre gros problème est pour moi le manque de suspens, l'auteur nous dévoile très rapidement les intentions du tueur, qu'il est gravement malade et donc on s'attend totalement à ce qu'à la fin de l'histoire il va soit se suicider, soit mourir de sa maladie. du coup je m'attendais à ce que par la suite la personne qu'il est soit beaucoup plus détaillées. Bah non en fait, on a beau avoir très régulièrement des chapitres où il écrit dans son carnet (idée prometteuse d'ailleurs) , ça ne rajoute absolument. Je me suis d'ailleurs dit tout de suite "ah il va y avoir du croustillant certainement par la suite", je m'attendais à ce que l'histoire de famille de Catherine et Aline soit plus creusée par exemple. Là on se retrouve juste avec un taré en fin de vie qui tue les gens qui ne sont pas à la hauteur de la montagne selon ses propres critères.
Il y avait une deuxième enquête aussi à côté par rapport aux fêtes illégales de Madame W et de Martin. Mais là aussi il n'y avait rien de spécialement intéressant au final.

La fin était digne des télé-films M6 qui passent l'après-midi:
Commenter  J’apprécie          20

J'ai passé un très bon moment en compagnie de flics vaudois - plus atypiques les uns que les autres - de traileurs et randonneurs, d'amoureux de la montagne, de vieux écolos sur le retour, et de promeneurs lâchement assassinés alors qu'ils gravissent les raidillons et descendent les pentes…
Il y a ceux qui s'aèrent, ceux qui sont à l'hôpital ( cause Covid ou cancer), ceux qui fréquentent des milieux louches …
Et il y a tout l'entourage de Catherine – famille et amis – qui sont sous le choc de sa disparition. Une chute en montagne… accident ? Tout semble le confirmer mais il y a une rumeur qui court… Un dingue liquiderait les randonneurs… Serait-elle une victime de cet individu ? et si oui est-ce le hasard ou est-elle une victime choisie ? Catherine, dont la mère avait été une victime de la montagne, accidentelle cette fois. Catherine serait-elle un sacrifice à la montagne ?
Car il y a un individu qui se meurt quelque part et qui souhaite avant de partir pour toujours que sa montagne ne soit pas salie et détériorée par ces hordes de sportifs du dimanche ( qui se sont multipliés du fait de la pandémie ), ses figures de la consommation de masse, habillés fluo et avec des habits de marque pour se faire voir..
Je ne vous en dis pas plus mais sachez qu'on fait de jolies rencontres, que l'on assiste à des retrouvailles, que l'on passe de l'intolérance à la tolérance, que l'amour et l'amitié priment parfois sur les règlements… et que je ne me suis pas ennuyée une seule seconde…
C'et toujours un plaisir de se promener en Suisse Romande, de visualiser des endroits que l'on connait et de faire un bout de chemin avec des personnages attachants, tous fragiles et cabossés par la vie. Car ils sont attachants, même le cinglé de service qui ne veut pas crever, pas souffrir et rêve de vivre à fond sa passion de la nature, protéger les endroits qu'il aime de la foule et de la pollution même si ses méthodes sont pour le moins discutables !!!
Merci aux Editions Slatkine pour l'envoi de ce livre. Il est sûr et certain que jamais je n'aurais lu le livre de ma propre initiative car le sujet « les randonnées en montagne », les crapahutages et dérupées … ce n'est pas du tout mon truc… J'ai le vertige et j'aime bien marcher à plat !
Commenter  J’apprécie          40
Catherine, adepte du trail en montagne, perd tragiquement la vie au cours d'une de ses sorties. Pourtant il ne s'agit pas un d'accident, comme le révèlent les premières pages. Un tueur en série semble résolu à éliminer les coureurs du dimanche, ceux qui ne respectent pas la montagne, et la souillent de leur simple présence. Et puis, ce récit se situe dans le contexte de l'épidémie de covid-19, une période où la montagne a été envahie par un flot incessant de semi-confinés profitant de leur pause professionnelle pour saturer les chemins d'altitude ! On comprend aisément que cet afflux d'amateurs aie pu exasperer notre tueur désabusé ! le mobile est pour le moins original, mais quand on sait que l'auteure est adepte de course à pied, cela semble plus évident !

Puis, c'est au tour d'un autre adepte de baskets à crampons et autres gadgets high-tech de trouver la mort sur les sentiers montagneux... Il n'en faut guère plus pour susciter la psychose dans un petit groupe d'amis amateurs de course à pied.

Avec des chapitres courts et des nombreux changements de points de vue, Emmanuelle Robert tisse habilement une toile d'araignée dans le cadre pittoresque de la montagne vaudoise mêlant le sport et la séduction. Les personnages foisonnent et leurs liens semblent parfois difficile à cerner au premier abord, mais tout s'éclaire progressivement au fil des pages...

Emmanuelle Robert signe ici un roman séduisant et rythmé. Poursuivant sur sa lancée, elle vient de sortir son deuxième polar "Dormez en Peilz", qui reprend certains personnages et se déroule cette fois dans le milieu de la plongée.
Commenter  J’apprécie          20
Un accident en montagne, une traileuse qui se tue en trébuchant sur un filin, et toute la communauté du trail de ce petit coin de Suisse commence rapidement à se poser des questions. Car d'autres accidents suivent, et qui semblent de moins en moins dus au hasard…
La première chose qui m'a frappée (et refroidie je dois le dire) c'est l'ambiance Covid-19. Les allusions au confinement, ça passe ; mais les masques en permanence, et les réflexions sur les mesures, c'est un sujet encore trop sensible. Je n'ai pas apprécié de le retrouver dans un roman.
En dehors de cela, l'intrigue se tient et le rythme est soutenu, on ne s'ennuie pas pendant la lecture. Les personnages sont originaux et attachants. Par contre, le langage et les images assez crus m'ont également plutôt rebutée.
C'est un polar plaisant à lire, la montagne et les paysages sont présents et créent une belle ambiance sauvage et inquiétante. Merci à Babelio de m'avoir permis de découvrir ce roman. Un polar dans le milieu du trail et de la montagne, ce n'est pas très courant.
Commenter  J’apprécie          40


Video de Emmanuelle Robert (II) (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Emmanuelle Robert (II)
- Emmanuelle Robert - Malatraix
autres livres classés : pandémiesVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Autres livres de Emmanuelle Robert (II) (1) Voir plus

Lecteurs (60) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2877 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}