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sur 128 notes
Un livre qui surprend d'autant plus qu'il est classé en roman de science-fiction. On pourrait s'attendre alors à plus de folie ou de choses assez improbables. Mais au final, c'est un roman de réflexion sur son identité. Si je devais le résumé je le formulerai ainsi : ce Moi, qui est-ce?. Michael Roch nous propose au final un parcours sur les méandres de notre regard sur nous-même et notre relation au monde. Peter Pan est un garçon égocentrique et narcissique. La personne idéale qui devrait se poser des questions sur son rapport aux autres. Pourquoi refuse t'il de grandir? Pourquoi tue t'il les garçons qui grandissent? Pourquoi ne veut-il pas être le garçon d'une seule fille? L'auteur propose une langue pleine de poésie, de rythme et de musicalité alternant avec des expressions crues. Ce livre mêle psychologie et philosophie afin de nous mettre face à des interrogations intemporelles. Un prétexte à la réflexion bien amené qui change radicalement des ouvrages sur le bien-être. 

 Michael Roch ose s'emparer d'un personnage aimé du grand-public pour le mettre en porte drapeau d'un questionnement identitaire. Pas besoin de vivre dans le pays imaginaire pour être en quête de soi. 
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J'ai voulu découvrir cette adaptation du Peter Pan de Barrie parce que je n'avais pas apprécié l'oeuvre originale. Ici nous rencontrons un Peter Pan moderne, grincheux, au langage fleuri et actuel.
Première belle surprise du roman : la description du Village de Cocabanes est superbe, quoique succincte. le pays de l'imaginaire est dépeint avec légèreté, nous offrant un panorama dépaysant.
L'autre jolie découverte du roman, c'est bien sûr la plume de l'auteur. Michael Roch aime manipuler les mots, les mêler, les gratter. Son texte est gorgé d'assonances et autres jeux sur les sonorités, emmitouflé dans une plume fraîche et musicale. C'est un roman qui tinte, qui chante, qui craque ; j'irais même jusqu'à dire qu'il fait partie des romans à lire à haute voix.
Après, je n'ai pas non plus été séduite par ce texte. L'écriture de l'auteur est certes poétique et pleine d'humour mais presque prétentieuse. Beaucoup de paraphrases alourdissent le texte et rendent la lecture pesante. de plus, le mélange d'élégance et de vulgarité m'a constamment sortie de ma lecture. J'ai regretté également les nombreuses ellipses qui donnent une impression disparate de diapositives jetées les unes après les autres.
Et pourtant certains passages sont très beaux et percutants, offrant des messages universels mais qu'il est toujours bon de rappeler. Michael Roch nous offre un regard philosophique sur la construction de l'identité beaucoup plus qu'un texte contemplatif : c'est à mes yeux un texte introspectif. Ce Peter Pan moderne, presque dérangeant parfois, nous confronte aux restes d'enfants qui persistent en nous.
C'est un texte sur la naïveté et la force de l'enfance, mais c'est surtout un texte sur la Peur, symbolisée par des "bestioles" qui rongent le ventre. Peter est assailli par la peur, de la première ligne à la dernière. Peur de grandir bien sûr, mais surtout peur de ne plus être lui, de perdre son identité en grandissant – et d'oublier Wendy peut-être? Car Wendy n'est plus là, et le roman sonne presque comme une allégorie de la dépression sur fond de triangle amoureux.
Au final, voici un Peter Pan beaucoup plus sombre que l'oeuvre originale ; la tristesse et le sentiment de perte y sont omniprésents. C'est un texte métaphorique qui tinte un peu comme un long rêve. Je suis passée à côté mais j'en retiens tout de même de très belles réflexions sur l'autre, sur soi-même et le monde. Un grand merci aux éditions Folio pour cette lecture.
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Ces derniers temps, je suis retombée dans ma phase Peter Pan et j'enchaîne les lectures sur ce personnage fascinant. Voilà comment je suis tombée sur « Moi, Peter Pan » de Michael Roch.

En trois mots : coup de coeur !

On y suit un Peter qui se pose plein de questions -qu'il soit seul ou face aux personnages emblématiques du Pays Imaginaire- qui est empreint d'une certaine sagesse et qui se montre même mélancolique.

L'enfant qui ne voulait pas grandir a quand même mûri, marqué par le départ de Wendy. La plume de l'auteur m'a subjuguée : elle est sublime, poétique, onirique, ce lyrisme se marie parfaitement à la magie du Pays Imaginaire. C'était incroyable de le parcourir, guidée par Michael Roch qui a vraiment maîtrisé cet univers symbolique. Ce n'est pas le thème le plus facile à traiter, mais l'auteur a réussi haut la main !

Cette histoire fait vraiment une bonne suite aux livres de James Matthew Barrie, tout comme mes deux dernières lectures sur le sujet faisaient de bons prequels. Je n'ai pas ressenti de cassure avec l'univers original et, point appréciable mais totalement subjectif vu les critiques lues sur le sujet, j'y ai même senti le souffle du film Hook qui a bercé mon enfance et qui fait partie de mes préférés (Robin Williams 💙).

Un livre merveilleux, une belle couverture monochrome qui attire l'oeil et une kyrielle de couleurs dans le récit ! Merci à Michael Roch pour m'avoir permis de rêver et de rejoindre le Pays Imaginaire une nouvelle fois ! 😄
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Étant une grande fan des contes et de leurs sombres adaptations, voici un livre qui me faisait très envie depuis longtemps ! J'ai profité de la présence de l'auteur aux Imaginales cette année pour me procurer l'ouvrage (avec pour la dédicace, une question existentielle : quel est le singulier de « poux »? :p) Ce roman très court a été un coup de coeur autant au niveau de la plume de l'auteur que de la réinterprétation de la célèbre histoire de Monsieur Barry. Et bonne nouvelle, ce livre va ressortir en mars, format poche, chez Folio ! Et j'ai vu que le Peuple de Mü allait sortir en mars le nouveau roman de l'auteur, « le livre jaune« . 🙂

On découvre Peter qui aide un enfant perdu à se trouver. On apprend par la même occasion qu'on ne rencontre pas LE Peter Pan que tout le monde connait, mais un Peter parmi d'autres qui ont vécu avant lui. Un enfant qui ne veut pas grandir, mais qu'on sent devenir adulte malgré lui. En réalisant qu'il y a eu plusieurs Peter, la fatalité qu'il sera un jour remplacer pèse sur ses épaules un peu plus chaque instant.

On retrouve les personnages de l'histoire originelle, mais différents. J'ai aimé découvrir leurs versions toujours enfantines, mais plus sombres : capitaine Crochet, Lili la tigresse, la fée Clochette… On ne sait jamais vraiment où ils se trouvent, l'île mystérieuse évolue et vit au rythme de son Peter. Qu'adviendra-t-il s'il disparaissait ?

Les insectes, maladie de l'âme, cafards intempestifs : ces poux qui démangent la tignasse et l'estomac rongent les habitants de l'île et sont difficiles à calmer. Ils grouillent partout, envahissent la tête. Une vision plutôt glauque, et un peu répugnante il faut le dire, des soucis et pensées qui nous dévorent l'esprit et nous noue le ventre. Chacun essaie d'aider son prochain à s'en débarrasser, mais ils finissent toujours par revenir la nuit, lorsque la lumière est éteinte.

Si la réinterprétation du récit de Peter Pan m'a séduite, j'ai eu un énorme coup de coeur également pour la plume de l'auteur ! Sombre poésie qui prend aux tripes, philosophies rêveuses polluées par l'âge adulte et ses responsabilités, maturité naïve, amours espiègles mais vrais. Des sentiments en abondance, de belles réflexions, des craintes aussi, des paroles parfois dures, mais toujours hurlantes de sincérité.

Un livre court, mais intense, d'une grande poésie. le petit garçon qui ne voulait pas devenir un adulte nous montre un nouveau visage. Une adaptation qui reprend les différents aspects du conte, version plus sombre et mature. Un coup de coeur pour le récit et la plume !
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Une étonnante surprise !

Le premier qualificatif qui me vient est savoureux. Savoureux, car on retrouve avec plaisir l'univers du pays imaginaire. On est en terrain connu, ce qui est fort plaisant, le décor est fidèle, vivant, détaillé.
Savoureux pour le verbe : en images, en métaphores, en dialogues dont on se délecte. Cette novella est une succession d'épisodes entre Peter et les différents acteurs du pays imaginaire, qui sont tout sauf des figurants, même le crabe (et mention à Lili la tigresse au début !)

Dans un deuxième temps j'ai trouvé ce texte faussement facile, complexe. L'univers est vu sous le filtre de Peter, qui, sans les enfants égarés de Londres, pourrait bien avoir matière à s'ennuyer, à tourner en rond dans un monde "figé." L'auteur s'emploie à décrire les contradictions du héros avec poésie, ce qui, au final, correspond probablement à une représentation des nôtres, de nos propres problèmes.

Un bien bel exercice de style, enlevé et poétique, et qui se suffit à lui-même, nous laissant une impression de madeleine de Proust à l'arrière-goût parfois un peu amer...
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Oubliez tout ce que vous savez de Peter Pan ; le petit bonhomme qu'on ne présente plus a bien grandi et vous réserve bien des surprises… Je ne m'attendais pas du tout à lire un roman pareil. Ici, le conte de Peter Pan évolue pour se vêtir des ingrédients dignes d'un essai philosophique. Il ressemble ainsi à l'un de ces ouvrages initiatiques que seul Laurent Gounelle sait écrire : un livre de développement personnel sous forme de roman qui nous fait réfléchir simplement. le petit homme volant insouciant en collants verts est toujours au Pays Imaginaire mais il est loin le temps où Wendy venait lui rendre visite. Peter est triste ; la couverture du roman est noire et fait écho à ce qu'il broie. Entre nos doigts, Peter Pan est soucieux, plein de questions, triste, nostalgique.

Petit à petit, chapitre par chapitre, étape par étape, Peter part à la recherche de lui-même. Son chemin sera parsemé de personnages qui lui ouvriront les yeux, des personnages que l'on connaît pour certains et qu'on apprécie de retrouver, et d'autres beaucoup moins connus mais que l'on aime découvrir tout autant. Comme chacune des pièces d'un puzzle ou chacune des pierres précieuses d'une malle au trésor, Peter s'enrichit et sa vision des choses s'illumine progressivement. le petit homme et les autres qui parsèment son chemin initiatique apportent des réponses à des questions que nous nous ne serions peut être pas posés mais qui, dans tous les cas, nous donne à réfléchir et à positiver un peu plus quant à nos soucis, nos questionnements, notre vie.

Mais les rencontres que fait Peter et les dialogues qui s'entament alors sont presque trop implicites pour profiter pleinement des personnages et s'attacher un peu plus au premier. On finit par ne lire que ce qui est entre les lignes sans savoir profiter pleinement de la trame et du voyage de Pan. En revanche, l'écriture est tellement jolie et soignée que Moi, Peter Pan reste, malgré tout, un véritable plaisir de lecture.

J'accorde ★ ★ ★ ☆ ☆ à Moi, Peter Pan. Je n'ai pas su profiter pleinement de l'ouvrage car il a été très différent de ce à quoi je m'attendais. J'aurais aimé m'attacher un peu plus à ce petit personnage bouleversé. J'ai, par contre, beaucoup aimé le style d'écriture de l'auteur qui m'a fait apprécier le livre malgré tout. Je ne suis décidément pas habituée à des lectures plus implicites, plus « entre les lignes », aux contes initiatiques, mais je ne doute pas une seule seconde de la qualité et de la richesse de cet ouvrage, même si je n'ai pas su les saisir.
Lien : https://lirecestboireetmange..
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Après le départ de Wendy, Peter Pan cherche des réponses sur la vie, le bonheur et la tristesse, ces petites bêtes qui nous dévorent de l'intérieur.

Habitant toujours au pays Imaginaire et avec les enfants perdus, c'est un autre Peter Pan que nous découvrons à travers ce roman : un Peter Pan poète qui raisonne les autres mais qui a perdu la flamme en lui.

En réalité, le célèbre Peter Pan à l'âme d'enfant aurait-il peur de grandir ?

Un petit roman que j'ai dévoré en moins d'une journée. Il est peut-être court, mais je l'ai trouvé super ! Il est poétique et on découvre un nouvel univers de Peter Pan.
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Qu'y a-t-il de si cruel à se souvenir ?
Peter Pan, ne se présente plus. L'éternel gamin espiègle inventé par J.M Barrie en 1911 est devenu, au fil du temps, une figure légendaire.
Celle du petit garçon qui refuse de grandir, chef intrépide des Enfants Perdus, inséparable compagnon de la fée Clochette et féroce adversaire du Capitaine Crochet.
Qu'y-a-t-il encore à dire à propos de lui ?
Plein de choses, naturellement.
Jadis, l'immense Alan Moore a repris Wendy pour relire l'histoire de Peter Pan par le prisme de la sexualité avec son extraordinaire Filles Perdues.
Aujourd'hui, c'est au tour de Michael Roch, chroniqueur de l'imaginaire surtout connu pour sa chaîne YouTube La Bridage du Livre, de nous livrer sa vision du personnage aux éditions le Peuple de Mü.
Avec un court roman (qui tient d'ailleurs davantage de la novella) intitulé Moi, Peter Pan, Michael Roch pose un regard poétique et mélancolique sur un héros toujours aussi passionnant.

Ce n'est pas le premier écrit de Michael Roch. Il avait déjà publié d'autres textes auparavant chez Walrus et le Peuple du Mü.
Pourtant, la surprise reste entière.
Dès les premières pages, Moi, Peter Pan est une merveille de poésie.
Dans un style tantôt contemplatif tantôt mélancolique, Michael Roch capture des instantanées de Peter Pan.
Chaque chapitre s'intéresse à une facette différente du personnage, entremêle plusieurs fils rouges en filigrane, et éclabousse le lecteur de talent.
Roch écrit merveilleusement bien. Et c'est peu de le dire. Son texte souffle une petite musique lancinante qui saute à l'oreille dès la première page. Il joue avec les mots, les acoquine, les fusionne à l'envie. C'est audacieux et joueur, comme pourrait l'être Peter Pan lui-même.

Moi, Peter Pan porte d'ailleurs bien son nom. Michael Roch a beau passer en revue tout l'univers, et les personnages secondaires du conte original en quinze chapitres, c'est bien de Peter qu'il est question. Sous un angle inédit, l'écrivain nous dévoile la tristesse du petit garçon qui doute. Il nous parle à demi-mots des peurs du héros, de ses souvenirs qui le rongent, de ses déceptions amoureuses qui lui serrent le coeur, de ses fantômes et de ses peines.
Derrière le gamin intrépide, Roch dessine un petit homme fragile qui a manqué de l'amour d'une mère avant de perdre celle qu'il aimait. L'auteur français n'hésite pas à sexualiser Peter, de façon douce et discrète, fixant avec ses mots en poussières d'étoiles les émotions du jeune Pan.

Plus qu'une plongée et une relecture d'un personnage célèbre, Moi, Peter Pan est une long poème en prose sur le pouvoirs des mots, sur leur force et leur portée. Sur ce qu'un mot peut changer dans une vie. Il est aussi une histoire sur la mémoire et les souvenirs, des cadeaux empoisonnées…mais des cadeaux quand même. Car contrairement à ce que l'on pourrait croire, Moi, Peter Pan n'est pas un texte qui broie du noir mais bien une fenêtre sur l'espoir, sur le feu intérieur qui doit nous animer et que l'on ne doit jamais laisser dépérir. Il faut le conserver et l'encourager avec la naïveté forcenée de l'enfance. Garder en tête que les lunes roses reviendront un beau jour si l'on conserve notre capacité à s'émerveiller.

Au-delà, Moi, Peter Pan, c'est aussi un sublime hommage au conte d'origine. Un délice qui convie Wendy, les Enfants Perdus, les Pirates, les Indiens…Lily et Clochette…et même l'ombre de Pan. Tout est là, magnifié par la plume virevoltante, saisissante et douce-amère d'un Michael Roch épatant. Les thèmes d'origine ne sont pas oblitérés, mais transformés, tendant vers l'âge adulte et les regrets d'un Peter Pan qui a éprouvé la perte, la déception, la peur. Parfois purement contemplatif avant de renouer avec le ton enjôleur du fort-en-mots, du croque-poète, Moi, Peter Pan émeut par sa justesse. On aurait même tendance à le trouver trop court à force. Mais non. L'exercice est réussi, l'expérience délicieuse. Sans regret.

Moi, Peter Pan offre des larmes de crocodile et de fées.
Léger comme une brise d'été, poétique sans compter, voici l'histoire de Pan, celle d'un gamin qui n'en est plus un mais qui veut quand même le rester.
Voici le héros de notre enfance affrontant les démons de l'âge adulte.
Magnifique.
Lien : https://justaword.fr/moi-pet..
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Voici un titre qui me faisait de l'oeil depuis un certain temps, d'abord parce que j'avais beaucoup aimé une autre lecture de son auteur (Mortal Derby X, un pulp génial édité chez Walrus, dans un tout autre style) et que je voulais en découvrir davantage. Ensuite, parce que je trouve la couverture superbe, le personnage noir sur fond noir mais en relief brillant. Comme souvent chez cet éditeur, le livre est réalisé avec beaucoup de soins.

Je ne savais pas à quoi m'attendre en commençant ma lecture mais je ne m'attendais pas à cela. Personne n'est préparé à ça.

Au fil des pages, nous sommes invités à faire intimement connaissance avec un Peter Pan bien mature, adulte, contrairement à son original (me semble-t-il du moins), qui évolue dans un Pays Imaginaire délavé à l'atmosphère mélancolique, en fredonnant une mélodie aigre douce. le roman se compose d'une suite de scènes très fortes en intensité, délimitées par chaque chapitre, mais ne s'inscrivant pas forcément dans une intrigue globale alors qu'elles seraient plutôt liées entre elles comme les perles lyriques d'un chapelet fantaisiste. C'est déstabilisant mais envoûtant. J'aime et je m'interroge. Je papillonne, je butine. Je rêvasse et m'émerveille.

Ce que j'aime personnellement le plus dans le personnage de Peter Pan, c'est qu'il vole. Mais ici, il ne le fait quasiment pas. Il semble cloué au sol, par ses pensées, par sa quête. Celle-dernière, m'exposa l'auteur quand je l'ai rencontré, est en fait tournée vers lui-même. C'est de lui-même dont ce Peter Pan est à la recherche. Moi, il me donne le sentiment d'être seul. Malgré les très nombreux personnages qu'il rencontre. Seul face à soi. Et face à ce qui lui manque : son âme soeur, Wendy, son ombre, ce quelque chose qu'il vole à une sirène…

Si vous voulez savoir si le Peter Pan de Michael Roch trouvera finalement ce qui lui manque, se trouvera, il vous faudra lire ce texte étrange, poétique, et différent de ce que vous avez connu jusqu'à maintenant.
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La trame de l'histoire est particulièrement ténue : Peter Pan nous raconte des événements qu'il a vécus ainsi que des rencontres qu'il a faites, et qui permettent de lancer des conversations intéressantes et poussées, tout en s'appuyant sur ce que le lecteur connaît de l'univers de Peter Pan (ce que lui apporte son ombre, les masques que portent Wendy, etc.). Il partage avec le lecteur bon nombre de réflexions sur de nombreux sujets (amour, amitié, soi-même et j'en passe), le tout souvent sous forme imagée. C'est également le cas des descriptions que l'auteur fait.
Ce qui rend le récit étrange est qu'on est incapable de savoir si cela se passe dans le présent ou dans le passé : une narration aussi intemporelle que l'est le personnage de Peter Pan.

C'est une lecture qui est loin d'être addictive pour une raison simple : le manque d'histoire. Ainsi, rares sont les chapitres qui se poursuivent dans le suivant, on passe d'un thème à l'autre de manière étonnamment cohérente… du coup, si on doit arrêter sa lecture pour x raison, entre deux chapitres, on ne meurt pas vraiment d'envie de savoir la suite.
Pourtant, quand on est plongé dans le roman, on se laisse facilement emporter par la plume de l'auteur que j'ai trouvée très belle.On se laisse aisément emporter dans l'univers féérique que Michael Roch a créé.

C'est une lecture plaisante. Si l'histoire à proprement parler m'a laissée plutôt indifférente, ce n'est pas le cas du style d'écriture de l'auteur qui a des mots justes et touchants. J'ai beaucoup aimé.
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