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EAN : 9782072931819
94 pages
Gallimard poesie nrf (09/11/2020)
2.94/5   8 notes
Résumé :
Recueil de poésies de Louise Labé, Pierre de Ronsard, Marceline Desbordes-Valmore, Guillaume Apollinaire, Catherine Pozzi, Louis Aragon et Jean Genet.

Edition d'André Velter et avant-propos de Camille Laurens.

Hors commerce- Offert avec Lire- magazine littéraire n°491 [Décembre 2020]
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
En achetant le Magazine « LIRE » de ce dernier mois de l'année, la très agréable surprise de trouver ce petit recueil Poésie-Gallimard, hors commerce, nous offrant un florilège autour de l'Amour, et je retrouve une de mes poétesses préférées : Marceline Desbordes-Valmore…. Un cadeau qui fera deux heureux, au moins : moi, le temps de parcourir ce choix magnifique de textes, aux tons et styles fort différents…et un ami, très féru de poésie, en écrivant lui-même, à qui je le destine ensuite. J'aime bien que les livres circulent, passent de main amie en main amie !...

« Sans l'oublier

Sans l'oublier, on peut fuir ce qu'on aime,
On peut bannir son nom de ses discours,
Et, de l'absence implorant le secours,
Se dérober à ce maître suprême,
Sans l'oublier !

Sans l'oublier, j'ai vu l'eau, dans sa course,
Porter au loin la vie à d'autres fleurs;
Fuyant alors le gazon sans couleurs,
j'imitai l'eau fuyant loin de la source,
Sans l'oublier !

Sans l'oublier une voix triste et tendre,
Oh ! que de jours j'ai vus naître et finir !
Je la redoute encor dans l'avenir:
C'est une voix que l'on cesse d'entendre,
Sans l'oublier !

[ Marceline Desbordes-Valmore , p.44 ]”

Ne pas rater , en cette fin d'année, ce LIRE, qui nous offre, en plus diverses sélections ,dont les 100 livres de l'année !! Je vais regarder les possibles « oubliés »… et j'en trouve déjà « un » qui en est " une", ; il s'agit d'une auteur turque que j'apprécie fort : Elif Shafak …j'ai manqué son dernier texte « 10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange »…Allez, je vais profiter de ce nouveau couvre-feu prochain… pour faire diminuer ma PAL et ces « oubliés involontaires » !!!!
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"Ce besoin d'aimer pour aimer" est une édition offerte par Lire Magazine littéraire. Huit poètes français ont été réunis dans ce recueil pour célébrer l'amour. L'amour nous mène par le bout du nez. Il nous perd, nous enchaine, nous bouleverse, nous enivre, nous rend fou, nous écrase.
J'ai un peu de mal avec la poésie versifiée. Elle heurte, mesure. La prose me plait davantage. Il y a une fluidité, une musicalité. Sa nature est plus proche de ma sensibilité.
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"On est enamourés ou épris,lorsque les défauts sont plus des merveilles et les propos drues une émotion sentimentale voire les disputes des discussions d'éloquence ; le plus violent devient sentimental où le doux ...

Oko-Olingoba Noemet-Lanzorod
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Je ne sais plus, je ne veux plus

«  Je ne sais plus d’où naissait ma colère ;
Il a parlé …..ses torts ont disparu ;
Ses yeux priaient , sa bouche voulait plaire ;
Où fuyais - tu, ma timide colère ?
Je ne sais plus .

Je ne veux plus regarder ce que j’aime ;
Dès qu’il sourit , tous mes pleurs sont perdus ;
En vain , par force ou par douceur suprême ,
L’amour et lui veulent encor que j’aime ;
Je ne veux plus .


Je ne sais plus le fuir en son absence ,
Tous mes serments alors sont superflus .
Sans me trahir , j’ai bravé sa présence ;
Mais sans mourir supporter son absence ,
Je ne sais plus .!  »
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«  On voit mourir toute chose animée
Lors que du corps l’âme subtile part.
Je suis le corps, toi la meilleure part. :
Où es- tu donc, ô âme bien - aimée ?


Ne me laissez par si long temps pâmée ,
Pour me sauver après viendrais trop tard .
Las! ne mets point ton corps en ce hasard :
Rends lui sa part et moitié estimée .


Mais fais, Ami , que ne soit dangereuse
Cette rencontre et revue amoureuse ,
L’accompagnant , non de sévérité ,


Non de rigueur , mais de grâce amiable,
Qui doucement me rende ta beauté ,
Jadis cruelle, à présent favorable . »
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Guillaume Apollinaire

L 'amour est libre il n'est jamais soumis au sort
O Lou le mien est plus fort encor que la mort
U n coeur le mien te suit dans ton voyage au Nord

L ettres Envoie aussi des lettres ma chérie
O n n'aime en recevoir dans notre artillerie
U ne par jour au moins une au moins je t'en prie

L entement la nuit noire est tombée à présent
O n va rentrer après avoir acquis du zan
U ne deux trois A toi ma vie A toi mon sang

L a nuit mon coeur la nuit est très douce et très blonde.
O Lou le ciel est pur aujourd'hui comme une onde
U n coeur le mien te suit jusques au bout du monde

L 'heure est venue Adieu l'heure de ton départ
O n va rentrer Il est neuf heures moins le quart
U ne deux trois Adieu de Nîmes dans le Gard

4 février 1915 [ Extraits de - Poèmes à Lou " - Gallimard, 1969 ]
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Le Mot «  AMOUR »

«  Un soir de Londres
Je marche dans les brouillards de Février
Seul avec un amour qui commence
Viendra - t- elle
Et je disperse sans fin l’impatience de mes pas
Coudoyant des fantômes
Bonsoir Docteur Johnson bonsoir George Borrow
Et Moll Flanders flânait le long de la Tamise
Comment donc disais - tu Shelley de cette ville
Hell is a city much live London ah c’était à l’envers
Mais as - tu vu la nuit l’enfer
A- t- il tant de décors à l’usage des crimes
Ö paysage de Marylebone Road
Rues vides sans parole où l’on a soigneusement essuyé les
tâches de sang
Je me disais justement Comme c’est étrange
Le froid de l’Érèbe Mais
Où sont les flammes d’antan
Soudain le soleil dans l’étoupe
Une torche dans la rue
Tout ce monde court avec des bottes de ouate
Vers cette fausse aurore » .


ARAGON .. Poésies .
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Sans l'oublier

Sans l'oublier, on peut fuir ce qu'on aime,
On peut bannir son nom de ses discours,
Et, de l'absence implorant le secours,
Se dérober à ce maître suprême,
Sans l'oublier !

Sans l'oublier, j'ai vu l'eau, dans sa course,
Porter au loin la vie à d'autres fleurs;
Fuyant alors le gazon sans couleurs,
j'imitai l'eau fuyant loin de la source,
Sans l'oublier !

Sans l'oublier une voix triste et tendre,
Oh ! que de jours j'ai vus naître et finir !
Je la redoute encor dans l'avenir:
C'est une voix que l'on cesse d'entendre,
Sans l'oublier !

[ Marceline Desbordes-Valmore , p.44 ]
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