Un très bref avis car je suis déçue. Je suis restée insensible en écoutant ces poèmes (je les lis à voix haute).
Et puis, l'amour, l'amour toujours, l'amour, rien que l'amour, c'est un peu fatigant à la longue. J'ai étiré ma lecture mais il y a tout de même un aspect lassant et convenu.
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L’édition de la «Pléiade», magistrale, redonne vie à cette plume flamboyante, parfois osée, à sa graphie et à ses thèmes amoureux, aux résonances gréco-romaines. Un bonheur.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
L’œuvre poétique méconnue de l’écrivaine du XVIe siècle se découvre dans un élégant volume.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Il faut saluer ce travail remarquable, et tout à fait conforme aux attendus de la Bibliothèque de la Pléiade par sa documentation et la précision de ses notes et notices. Il permet de relire comme à neuf, et dans leur contexte singulier, les vers entrés depuis longtemps dans notre mémoire aussi bien intime que patrimoniale.
Lire la critique sur le site : NonFiction
À Lesbie
Vivons, ma Lesbie, et aimons,
et tout ce que diront les austères vieillards,
ne l’estimons pas plus qu’un sou.
Les soleils peuvent se coucher et revenir,
nous, quand notre brève lumière s’est une fois couchée,
une nuit éternelle est ce qu’il faut dormir.
Donne-moi mille baisers, et puis cent,
Puis mille autres, et puis cent encore,
Puis mille autres encore, et puis cent.
Puis quand nous serons arrivés à beaucoup de milliers,
nous les brouillerons tous, pour que nous ne sachions plus,
ou pour qu’un jaloux ne puisse nous faire du mal
s’il venait à savoir qu’il s’est donné tant de baisers.
Catullus
XVIII
Baise m’encor, rebaise moy et baise ;
Donne m’en un de tes plus savoureus,
Donne m’en un de tes plus amoureus ;
Je t’en rendray quatre plus chaus que braise.
Las, te pleins tu? ça que ce mal j’apaise,
En t’en donnant dix autres doucereus.
Ainsi meslans nos baisers tant heureus
Jouissons nous l’un de l’autre à notre aise.
Lors double vie à chacun en suivra.
Chacun en soy et son ami vivra.
Permets m’Amour penser quelque folie :
Tousjours suis mal, vivant discrettement,
Et ne me puis donner consentement,
Si hors de moy ne fay quelque saillie
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