La couverture est un juste reflet du livre. On y voit un portrait de femme, Anna probablement mais on ne peut plus floue comme si deux ou trois feuilles de papier calque avaient été posées sur le portrait avant que la photo-couverture ne soit prise.
Ou, à la mode d'aujourd'hui, Anna es gohsted, à moins que mon franglais ne défaille.
En résumé, le narrateur, une trentenaire mal dans sa peau et mal dans sa vie, focalise sur Anna, sa demi soeur, allant jusqu'à pirater sa webcam afin de l'espionner jusque dans ses ébats amoureux. Il y a bien sûr, Emilie, une compagne anglaise Erasmus, puis Caroline une amie d'Anna et d'autres éléments de trame sans guère que l'autrice ne s'y attache de trop, son intérêt étant ailleurs.
Où ?
Deux gros chapitres, Pages et Pixels, et un petit dernier pour la route, Paysages, en guise d'éclairage.
De quoi ?
Quatrième de couverture, je cite : c'est aussi un formidable roman puzzle où la pièce manquante réside peut être dans l'esprit du narrateur plus qu'incertain…
Traduit à ma façon, surtout pour le premier gros chapitre, une succession de paragraphes d'une demie à deux trois pages, sans lien forcément avec celui précédent.
Ce stratagème en fera fuir plus d'un et pour ceux qui resteront, à la longue on finit par saisir quelques miettes.
C'est que moultes pièces manquent.
Re-quatrième de couverture. Je cite: écrit dans une langue étonnante de maîtrise et de maturité,
Anna partout dépeint l'état de nos vies quand la frontière entre réel et virtuel s'effrite.
Traduit à ma façon.
Chloé Ronsin le Mat née en 1989. le trentaine donc, biberonnée à internet pour le pire, lynchage internet, et le meilleur Wikipédia.
Donc Chloé mixte, écriture romanesque et écriture
p 108 109 et 110, tiens c'est tout en anglais, je comprends rien.
P 169 qu'est ce donc, peut être des commentaires internet de followers, c'est comme cela que l'on dit, des instantanés sans trop de profondeur intellectuelle plus les accrocs du sexe qui en mettent partout ;
p 144 à ouh c'est long à 163. Rien compris
p 243 tiens encore des trucs avec des bandeaux noirs pour cacher quoi ?
Bref, vous l'aurez compris, un mix des moins seyant écrit pour se faire plaisir. Mais l'échange avec le lecteur, qu'en est il ?
Sans oublier la myriade d'anglicismes qui détruisent peu à peu notre langue ringarde.
Anna partout.
Un livre mixte à la mode d'aujourd'hui que l'on n'est pas obligé de suivre.
Une relation Narrateur-Anna, on ne sait d'où elle vient ni jusqu'où elle ira.
Une autrice que se met dans dans la peau d'un narrateur homme, pas de meilleures place pour en faire un monstre.
Où veut en venir l'autrice. Une mise en garde contre les excès et manipulations internet ? Ah tous ces jeunes et moins jeunes qui gobent tout sans esprit critique.
La phrase de la fin ainsi que j'aime à les citer. C'est elle qui ramasse la pierre.
Commentaire. Qu'elle se mette alors dans les traces du petit poucet afin d'aller plus loin.