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EAN : 9782848115375
80 pages
Des Falaises (29/04/2022)
4/5   1 notes
Résumé :
La recherche du mouvement est essentielle pour les peintres impressionnistes.
Manet est au milieu de la scène représentée, il capte le mouvement et l’immobilité de l’émotion.
Pour étudier les allures du cheval, Degas s’est rendu en Normandie près du Haras du Pin. Il réalise de nombreux dessins dans des carnets qui lui inspireront ensuite des tableaux et des pastels. Paul Valéry disait de lui : « Degas est un connaisseur raffiné des beautés de plus fins... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Chevaux et courses à l'ère impressionniste
Avril 2022 chez Editions des falaises.
Anne Roquebert.

Le cheval de mon grand-père et Raoul Dufy

Magnifique petit livre catalogue sur les chevaux de course croqués à la brosse ou au crayon par les grands peintres modernes qui ont honoré les grandes parades festives dans les hippodromes. On pense tout naturellement à Edgar Degas. A Edouart Manet, Anquetin, Forain, Toulouse-Lautrec, de Nittis et au dernier grand en date : Raoul Dufy dont l'écrivain Ludovic Massé dit : "Dufy est prompt à tout saisir, à tout sentir, à tout traduire avec le maximum de vérité, d'élégance et de don. Mais ces carnets, celui des champs de courses comme celui des opéras, montrent aussi à quel point un grand artiste sait se garder des défaillances de sa mémoire, des artifices de sa fantaisie, et pour tout dire du miracle de ses dons.
Dufy note sur le vif. Il fait de la probité une vertu cardinale"

J'avoue que j'ai un peu de mal à le suivre sur ses derniers mots, mais ce n'est pas grave, il encense Dufy et ce n'est déjà pas si mal..

Du cheval je pourrais avoir mille souvenirs puisque j'habite à côté d'un champ de course, que je ne fréquente pas du reste, mais je crains que la dernière belle image que j'aie du cheval se soit arrêtée à celle de mon grand-père non pas mort à cheval mais à vélo depuis belle lurette ; et à vrai dire je pense qu'il montait mieux le cheval que le vélo ..

Il ne faut pas que j'oublie de dire qu'on doit ce livre à Anne Roquefort, conservatrice au Musée d'Orsay et écrivant sur les impressionnistes. Je préfère m'arrêter par humilité là car il y a tellement de gens plus spécialistes que moi du monde du cheval, bien que j'en aie encore plein les narines du cheval de mon grand-père..

Concernant les textes des livres catalogue des expos, à vrai dire j'en attache guère d'intérêt, j'ai même l'impression qu'on peut écrire un peu n'importe quoi et ça passe, parce qu'il n'y a pas forcément derrière de littéraire. le mariage entre la littérature et la peinture a toujours été difficile comme deux genres qui ne vont pas forcément ensemble. On pense comprendre l'autre et on passe complètement à côté ou alors ça ne va jamais très loin, rarement jusqu'au bout, jamais parfait. Alors quand on n'est ni peintre, ni vraiment écrivain, le résultat est souvent médiocre, l'intervention parfois malheureuse..

Je ne pense pas en disant cela à Madame Anne Roquebert qui elle est plutôt une poètesse de la peinture et je ne vais surtout pas la faire payer pour tous les autres, bien au contraire, c'est parce qu'elle a réussi son projet de Chevaux et courses à l'ère impressionniste qui est un petit bijou que je lui pardonne bien volontiers cette citation comme une soudure altérante sur une bague en or de ce "pas vraiment écrivain" à propos de Dufy. Terminer sa quête par Dufy ici Deauville le champ de courses 1928 me va très bien. Dufy et le cheval de course est une vraie histoire d'amour, il est natif d'â côté, ne l'oublions pas. J'aurais dit effectivement que Dufy peut tout se permettre avec son talent et c'est toujours beau là où d'autres auraient échoué lamentablement en ne respectant pas les codes esthétiques de la peinture ; par exemple ce Deauville le champ de courses 1928 où l'on voit en dernier plan cette colline pointue qui se confond avec le milieu de la toile. On n'est pas Dufy, la toile va au panier.

On a moins parlé de Raoul Dufy par rapport à Matisse et Picasso mais je l'aime plus : son audace est sans limites, mais ne cédera jamais à une modernité qui perd ses codes. Qu'il soit près de chez lui comme loin de chez lui, le génie est présent. A voir le Port de Marseille, Venise, ce magistral Pont de Manhatan qui garnit mon panthéon imaginaire sans coup férir et dont je ne me lasse pas d'admirer..PG 28 juin 2022
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