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EAN : 9782743651909
608 pages
Payot et Rivages (06/01/2021)
4.12/5   65 notes
Résumé :
Lors d'un diner-spectacle dans un restaurant tenu par une sorcière, au coeur d'une ville de béton sur laquelle plane une menace invisible, un homme et une femme se rencontrent.

Dans ce premier roman plein d'audace, conçu comme un cabinet de curiosités littéraires, Charles Roux explore, à travers un jeu subtil de métaphores et de travestissements, le fascinant mystère de l'identité.
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
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Un premier roman, c'est la promesse d'une rencontre, avec un auteur, un univers, une écriture. Parfois la rencontre ne se fait pas mais là, dès les premières pages, j'ai su qu'elle se ferait. Et elle s'est faite. J'ai été piégée par la mise en scène brillante de Charles Roux, par le mystère inquiétant qui émane de chaque phrase sans que jamais l'intérêt ou la tension narrative ne retombent sur près de 600 pages.

Tout le roman s'articule autour d'un repas dans un restaurant stupéfiant conçu comme un cabinet de curiosités et des rencontres qu'il en résulte. Un narrateur omniscient s'adresse à ses trois personnages, les interpelle, les prévient, prophétise. Tel un chef d'orchestre, il semble diriger chacun en l'associant à un pronom : David, golden boy volage est « tu », Alice la célibataire névrosée et seule est «  vous », Dominique le restaurateur magicien est « il ». le tout dans une atmosphère à la fois mystérieuse et oppressante : un Paris tentaculaire en proie aux angoisses depuis qu'un monstre invisible sévit et nourrit les fantasmes ; la nuit et ses pouvoirs libérateurs, entité quasi mystique qui pousse à se dévoiler et libère les instincts.

Trois personnages, trois voix, trois identités déchirées dont on partage les troubles au plus près. Chacun devra affronter son monstre intérieur, la part sauvage et inavouée qui est tapie au plus profond de lui. Comment devenir soi-même ? Charles Roux dépèce les multiples couches d'une identité sociale qui étouffe la plus profonde dans une société contemporaine décrite au vitriol. Il éjecte les filtres avec brio. Finis le moule, les postures, les chaînes imposées par un mode de vie aliénant et zombificateur.

Durant toute cette lecture, en apnée, on sent que l'auteur sait où il veut amener son lecteur. Et il le fait avec une liberté totale, étonnamment audacieuse pour un premier roman. L'écriture est étincelante, instinctive, entre urgence et improvisation, elle pousse littéralement les personnages dans leurs ultimes retranchements jusqu'à révéler ce qu'ils sont, sans fard. Elle est également très visuelle et laisse des empreintes fortes dans la tête et les rétines. Comme celle de ce golem de glaise sculpté par Alice dont l'image fantastique m'a accompagné durant toute la lecture.

Le monstre est vulnérable, empli de solitude, d'espoir, avide de voir transcender ses douleurs intérieures. Un premier roman très ambitieux et réellement bluffant. Souvent dérangeant dans le questionnement qu'il peut engendrer en poussant le lecteur à se confronter à son moi le plus profond par le truchement de personnages qui affrontent pour la première fois leurs tourments.
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"Y a un monstre sous mon lit
Il était sûrement planqué
Sous le canapé." Renaud.


Y a un monstre en chacun de nous ? Charles Roux n'a de cesse de forcer notre regard, de lever le voile sur le monstre qui sommeille en nous.
Golem, sorcière, wendigo, et autres horreurs... monstre toi!


Enfant, Alice a toujours eu peur de sa peluche, "un toucan aux couleurs criardes et au tissu rêche."


David se dégoûte, sa cuisine est un sacré foutoir. Il a peur de la schizophrénie, car "dans ces moments là, il est juste un putain d'animal sauvage et répugnant."


Un monstre sévit dans la ville et si c'était lui, le monstre?
Ces deux là ont rendez vous dans un restaurant tenu par le chef Dominique. Un homme égnimatique capable de devenir une femme, pour faire la serveuse...


Dans quel chaudron, cette "sorcière" va t-elle concocter ces plats qui vont amener la vérité... à éclore ?


Complexes, rêves, mensonges et désirs... Les breuvages et les philtres du chef Dominique entraînent les convives vers le monstre qui sommeille... Dans la quête de l'identité, de l'amour et de la vérité !


Pour accompagner les plats, le chef propose:
"Les côteaux de la Déception
Château Haute-Trahison
Coup de poignard dans le dos."
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C'est sur un rythme de valse, une valse diabolique, qu'évoluent nos trois personnages.

Toi, David, le commercial conquérant, le dragueur insatiable, qui refuse de voir les signes de fatigue que les drogues diverses tentent de combattre.
Vous, Alice, prof d'histoire, vieille fille aigrie, c'est vous qui le dites, qui passez vos soirées à modeler des formes approximatives dans de la terre glaise.
Et puis Dominique, maître de la danse pernicieuse, chef d'orchestre d'une mutation promise.
Alors qu'un monstre terrorise la ville, chauffée à blanc par les médias surexcités, les destins convergent.

Il faut très peu de temps, pour se prendre au jeu ce tourbillon à trois temps, et ressentir pour ces personnages mis à nu puis disséqués une connivence qui vous scotche au récit, sans même ressenti une urgence à avancer vers la résolution. Car ils sont le prétexte d'une analyse aiguisée sur les dérives de notre époque.

De quel mal le monstre est-il la métaphore ? Qui est le monstre ?

Une écriture envoutante, travaillée et efficace.

Une construction maitrisée avec ces chapitres qui glissent habilement les uns après les autres. Une érudition sans ostentation,

Un gros coup de coeur


Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Attention, un monstre peut en cacher bien d'autres... C'est ainsi que dans cette capitale (non nommée) une créature non identifiée sévit, provoquant dommages matériels et pertes humaines. Quelle est donc cette créature venue de nulle part ? Nul ne le sait, et on s'apercevra qu'elle possède un rôle certain : celui d'alimenter les conversations, de faire couler de l'encre et de motiver le milieu des journalistes, elle hantera les esprits tout au long de ce lourd pavé.

Et elle cachera bien d'autres démons : les démons que tous, nous renfermons : tes démons David, le commercial, le winner, le dragueur, l'instable, tu les caches bien, tes doutes, et tu sauras les exprimer.

Tes démons Alice, tes angoisses, tes craintes, tes principes, tes certitudes qui peut-être, ne demandent qu'à être brisées.

ses démons, ceux de Dominique, sa recherche d'identité, sa quête de vérité, lui le grand catalyseur, le maître des philtres qui mettra en présence deux éléments d'un couple improbable à l'avenir incertain.

Les monstres, les monstres et encore les monstres, prouesse littéraire à l'écriture fluide certes, toutefois long, long, si long.… tellement longuet que je me félicite d'être allée jusqu'au bout de ce roman, poétique souvent, bien écrit toujours, bien mystérieux quant à l'ambiance générée par ce texte aux passages volontairement sibyllins.

Certains adoreront, d'autre apprécieront, je n'en doute pas, question de choix littéraires. Aussi n'hésitez pas à vous plonger dans cette lecture sans pour autant tenir compte des idées personnelles que j'ai couchées sur le papier.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Des critiques élogieuses pour un premier roman, il n'en fallait pas plus pour que je me plonge dans « ce cabinet de curiosités littéraires »
Las ! Même si la mise en bouche de ce roman qui tourne autour d'un diner-spectacle très particulier titille papilles et curiosité, la suite est plutôt décevante. de ces trois personnages dont tour à tour, l'auteur nous confie les pensées, les peurs et les fantasmes, on ne retient pas grand-chose en fin de compte. Racontés séparément dans de courts chapitres, ils finissent par être réunis lors de ce diner-spectacle. Ce devrait être l'apothéose de l'intrigue mais l'auteur nous embrouille avec ses histoires de sorcellerie, son golem, son monstre velu, ses démons, son phénix, ses zombis et autres chimères et monstres qui s'invitent entre les chapitres. Entre un personnage au prénom épicène qui aime se travestir, un cadre commercial addict aux drogues et à l'alcool et une prof timorée au célibat subit, le fantasme du monstre se répand peu à peu sans bien savoir si ce monstre est en chacun de nous ou bien à l'extérieur, dans cette ville bétonnée et menaçante.
Je n'ai pas été sensible à ces personnages, trouvant même caricaturales certaines descriptions de personnages féminins. J'ai trouvé le style banal et redondant et l'intrigue, tout au long de ces 600 pages, m'a profondément ennuyée. Un pensum plutôt qu'un plaisir de lecture, ce livre n'était décidément pas pour moi !

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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
INCIPIT
Vous passez la soirée seule. Une fois de plus, est-on tenté de dire. Dehors, la noirceur a enveloppé la ville qui résiste du mieux qu’elle peut, flambant d’un murmure lumineux. Dans les appartements, les salons aspergés du halo ronronnant de la télévision consument les lueurs qui montent des phares des voitures. Certains sortent, s’amusent et boivent. Ils discutent ou bien dansent, jusqu’au petit matin pour les plus braves.
Vous êtes plutôt encline à rester calfeutrée dans votre appartement. Derrière ces vitres, auprès du petit écran rassurant, vous vous protégez des ténèbres. Elles n’ont pas été apprivoisées, tout juste mises à distance, et vous êtes incapable de les affronter. La nuit ne vous a jamais appartenu.
Quand l’âge dictait ses folies et que les autres profitaient, vous, Alice, restiez sagement couchée. La porte de votre chambre est restée entrouverte sur ce couloir éternellement allumé, année après année. Les veilleuses en forme d’animaux se sont succédé, et certaines filles commençaient de perdre leur virginité alors que vous, Alice, aviez encore besoin de cette minuscule source d’espoir dans le noir, ce faisceau de lampe qui vous protégeait de l’obscurité venue vous étreindre.
Sur la table basse, planche de verre et armature de métal, se reflètent les murs du salon, se mélangent papiers et objets, sans autre ordonnancement que celui du hasard. Un stylo publicitaire côtoie un dessin d’enfant, un paquet de cigarettes copine avec un livre de poche. Quelques mouchoirs endormis dans leur emballage flirtent avec un bonbon abandonné et une petite cuillère sale. Les clés d’une voiture qu’on devine être une berline confortable, un numéro de téléphone griffonné au dos d’une enveloppe, un paquet de cartes à jouer en fin de vie, une figurine de super-héros et trois télécommandes complètent l’ensemble hétéroclite. Le magazine de décoration intérieure ainsi que le cactus ont été placés ici par choix, de même que deux coquillages élimés, souvenirs de vacances à la plage. Naufrage moderne sur une mer parfaitement plane et transparente.
De cette scène figée transpire la vie d’une famille, la tienne, David. Au-delà de ce qui s’est échoué là au fil des semaines, ce meuble contient une partie de ton histoire. Cette table basse a connu les soirées étudiantes, les moments de déprime et les succès célébrés. Elle t’a connu seul et accompagné, a vu défiler les copines avant de voir naître et grandir tes deux enfants. Elle a résisté aux assauts de ta femme qui voulait la remplacer, à ta marmaille qui l’a malmenée. Sur le panneau en verre, des devoirs ont été révisés et des joints ont été roulés. Des décisions ont été prises et des lignes ont été tracées, des verres renversés, de la nourriture répandue.
Malgré les années, son plateau de verre ne s’est jamais fissuré, à tel point qu’elle t’apparaît aujourd’hui presque incassable. Tu te demandes même si un coup de marteau viendrait à bout de cet épais alliage industriel. La vitre céderait, c’est certain. Le métal finirait par se tordre de douleur, mais il faudrait compter sur une brave résistance. Voilà bientôt vingt années qu’elle tient le coup. C’est une battante, une table basse fière et forte, pas le genre à lâcher facilement. Ces Suédois et leurs foutus meubles ont vraiment réussi leur coup : c’est ce que tu te dis en te marrant.
D’un geste sur l’interrupteur, tu plonges l’appartement dans l’obscurité. N’y subsistent plus que des points lumineux, diodes rouges, vertes et bleues disséminées dans l’atmosphère.
Votre cuisine est équipée d’appareils efficaces et d’une vaisselle sympathique. S’y asseoir pour prendre le petit déjeuner est un plaisir quotidien, peut-être même qu’il est tentant de parler de bonheur, pour autant qu’on puisse y goûter au quatrième étage d’un immeuble engoncé dans la ville. Celui-ci survit avec peine dans cette forêt de briques et d’étages, au milieu d’autres blocs de béton, coincé entre des ensembles disparates aux lignes dures et à la silhouette massive. Votre intérieur vous protège, résiste à l’écrasement des murs, au zébrage de ces rues et de ces croisements, à l’étouffement des milliers d’appartements qui l’encerclent. Il faut bien vivre quelque part : votre chemin vous a conduit là, en plein cœur d’une métropole du monde moderne.
Si tant de touristes veulent venir y passer leurs vacances, c’est que l’endroit vaut le coup, assurément. Devant ces intarissables flots d’êtres humains qui vont et qui viennent, vous trouvez refuge dans ce chez-vous qui a nécessité tant d’heures de décoration, un endroit où vous vous sentez bien. C’est une fable à laquelle vous tenez, et vous entretenez cette belle histoire autant que possible. Puisque à l’extérieur tout est fou et inquiétant, autant rester chez soi et s’y déclarer heureuse, quand bien même ce bien-être factice n’est qu’une vue de l’esprit.
Vous qualifiez les teintes de votre salon de personnelles. Un simple coup d’œil à travers les fenêtres de vos voisins vous ferait comprendre que vos goûts sont avant tout ceux de votre époque, qu’un jour les murs taupe, les accessoires sobres, les fauteuils recouverts de housses interchangeables et lavables en machine, les tableaux abstraits aux tons vifs seront jugés avec la même cruauté que les décors des années passées, ceux qui subsistent çà et là dans les résidences secondaires.
Tiens donc, voilà que vous levez les yeux au ciel. Vraiment ? Vous riez à la vue des carreaux marron et violets, des moquettes trop épaisses, des tonalités d’autrefois et des affiches ringardes ? Vous vous moquez de ces temps où la décoration avait emprunté des chemins excentriques ? Un peu de patience, Alice. Un jour ou l’autre, vous considérerez aussi durement votre époque. Vous trouverez ces appartements défraîchis et ces intérieurs vieillis.
Quant à l’éclairage vous n’avez pas lésiné, accumulant les lampes pour donner à l’ensemble une intimité modulable et tamisée. Il est humain, et on vous le pardonne volontiers, d’assurer que cela tient d’une volonté et non de la nécessité. La vérité est que vous avez peur du noir, et que les temps qui courent ravivent vos terreurs nocturnes.
Ce qui lui plaît dans la nuit tient, entre autres, aux désirs sauvages que chacun peut exprimer. Feutré, son choix s’est porté sur une tenue simple mais séduisante : un ensemble en cuir ajusté et sans motifs, noir évidemment. Le contrepoint du maquillage redonne un peu de fraîcheur à son visage. Les lèvres ont été délicatement soulignées, une ligne de front tracée sur une bataille blanche et poudrée.
Homme ou femme, peu importe : les apparences ne font pas tout dans l’obscurité. Pour s’y fondre, l’attitude est primordiale. Quand viennent les ténèbres, les repères se brouillent et les limites se déplacent, amenant les corps à se mouvoir autrement et les âmes à se révéler. En outre, depuis quelques semaines des événements en apparence isolés se sont constitués en une effroyable réalité : il y a dans la ville quelqu’un ou quelque chose qui sème la terreur.
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Vous regardez ces humanoïdes argileux et vous êtes parcourue d’une folle tension nerveuse. Sont-ils en terre et inertes ou bien faits de chair et de vie? Vous les touchez pour en avoir le cœur net. Le contact froid et cuireux ne laisse pas de doute. Dans ces statuettes immobiles, aucun battement, aucune vie. p. 66
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Quel ramassis de feignants !
Voilà ce que vous fabriquez ici, Alice. Vous contribuez à mouler ces gosses pour en faire de la chair à canon pour les entreprises, des citoyens modèles et des salariés valeureux. Médiocres et obéissants. Vous les regardez attentivement, et vous lisez pourtant mille nuances, autant de personnalités que d’élèves. Ces enfants pourraient devenir, une fois adultes, des êtres singuliers et non des copies conformes aux idées similaires et aux rêves identiques. Vous êtes un contremaître moderne, et vous œuvrez, Alice, dans une gigantesque usine à produire des idiots, contraints d’évoluer dans le strict cadre que la société leur aura réservé. Vous les plaignez d’avance, eux qui vont se créer, pour la plupart, des vies étriquées. Des existences sordides. Des destinées quelconques, dépourvues de sens mais si bien habillées par le confort matériel occidental qu’elles leur donneront le sentiment de ne pas passer à côté de quelque chose. Vous voudriez les secouer, leur hurler de se réveiller, leur faire entrer dans le crâne qu’à trop suivre les consignes ils risquent de finir comme ces millions de gens, désœuvrés et à la recherche permanente d’un bonheur illusoire.
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Dissimulée derrière cette fenêtre, il vous semble que rien ne pourra vous arriver. Il s'agit peut-être d'un espoir vain mais il faut bien vous y accrocher. Derrière vous, les meubles tremblent. Le tapis jauni scintille d'angoisse et la table frémit. Elle en sait plus que vous, Alice, car vous regardez dehors alors que c'est dedans qu'il faudrait chercher.
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Tant que les rêves restent là où ils sont nés, dans les entrailles neuronales, ils sont inoffensifs et réalisables. Ils n'existent alors que dans le magma des synapses et des cellules gliales, connexions ininterrompues et toujours aptes à imaginer de nouveaux chemins pour arriver au pays des merveilles. Exprimer ces songes, leur donner corps et les faire résonner dans un espace devenu alors public, puisque partagé avec d'autres, c'est risquer de les voir se fracasser par terre, se heurter aux dures réalités qui rendent les projets difficiles et parfois impossibles à réaliser.
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