Cet épisode est vraiment impressionnant. le graphisme est toujours inspiré des grands prédécesseurs, Mézières, Bilal, bien sûr, avec en plus quelques réminiscences de Moebius, de
Druillet, les influences sont multiples, respectueuses et pourtant Serge Pellé arrive à imposer sa patte, son style, son atmosphère. Au bout de six tomes, cette série a acquis une belle maturité, une réelle envergure. le talent de
Sylvain Runberg n'est pas en reste, cet épisode est vraiment très fort, très marquant, c'est du grand space opéra, efficace, épique, tragique, avec des idées originales, et en plus les personnages s'étoffent et prennent de la profondeur. J'ai découvert le premier épisode de cette série il y a un peu plus d'une semaine, et j'ai déjà envie de dire que c'est une référence dans son genre, qui n'a pas à rougir devant la trilogie Nikopol de Bilal et la série Laureline et Valerian, du space opéra comme j'aime en lire.