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Warship Jolly Roger tome 4 sur 4
EAN : 9782505069492
56 pages
Dargaud (06/04/2018)
3.86/5   14 notes
Résumé :
Les rumeurs étaint fondées : le président Vexton va épouser la jeune actrice Pénélope Tora en pleine campagne électorale, tandis que la guerre civile déchire la Confédération.

Candidate à l'élection elle aussi, Rebecca Veri, l'ancienne assistante de Vexton, ne manque pas de souligner l'attitude irresponsable de son adversaire. Pendant ce temps, à bord du vaisseau Jolly Roger, arme de guerre plus redoutable que jamais, le général déchu Jon T. Munro exp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Warship Jolly Roger fait partie de ces belles découvertes de librairie, dont vous n'aviez pas entendu parler mais dont quelque chose vous a fait comprendre qu'il s'agit d'une série majeure à venir. Scénariste du réputé Orbital (que je n'ai pas lu), Runberg emmène son comparse l'espagnol Montllo dans une odyssée SF d'un héros de guerre parti se venger du président corrompu de la confédération humaine qui en seulement quatre tomes s'impose comme l'une des séries Space-opéra majeure de la BD.

Le dernier acte approche. Réunis à bord du vaisseau de guerre Jolly Roger, les comparses de Munro ainsi que le couple de roboticiens enlevés précédemment préparent l'assaut final sur le président Vexon qui doit se marier avec une star de cinéma en pleine campagne présidentielle qui l'oppose à son ancien aide de camp...

La trame principale de Warship Jolly Roger (WJR) est simple: une histoire de vengeance, d'un militaire discipliné contre un politicien pourri prêt à tout pour se maintenir au pouvoir. Dès le premier tome il emmène avec lui un équipage d'anti-héros absolus: un psychopathe, la fille de la cheffe de la résistance militaire à la confédération, un adolescent mutique semblant communiquer avec les machines... On a vu cela mille fois. Mais ce qui fait (sur le plan du scénario) la grande force de WJR c'est le traitement, l'itinéraire surprenant que prennent les personnages mais aussi cette trame. Par une infinités de décrochements par rapport à ce qu'on pourrait attendre, Runberg maintient notre intérêt au sein d'une atmosphère calée sur la psychologie de ce formidable héros qu'est Munroe: décidé, sombre, revanchard, l'on sait dès les premières planches que cette victime des plus terribles machinations, rouage abandonné à la cause du grand méchant, ne capitulera pas, quel que soit le prix. La cohérence des personnages est leur force et leur donne de l'épaisseur et aucun des trois acolytes n'est un faire-valoir. le scénario évite ainsi subtilement tout cliché alors que l'enrobage y tendrait. Comme souvent ce sont donc bien les personnages et leur "vraie vie" (aucun ne glisse sur l'histoire sans heurts) qui constituent la force de cette histoire: un méchant abominable qui semble contre toute attente se laisser griser à l'amour malgré les abominations qu'il a commises, un anti-héros que le scénariste n'a pas fini d'assassiner psychologiquement, une jeune fille subissant les affres physiques de la guerre et décidée à combattre sa mère qui l'a remplacée pour une cause politique, un mutant autour duquel l'intrigue tourne étrangement, comme hésitant à en faire le véritable héros,... La galerie est réussie par-ce qu'ils vont jusqu'au bout de leurs décisions et que les auteurs aiment à leur donner du corps. Les soubresauts que vivent chacun des personnages rompt l'inéluctabilité de l'intrigue principale en nous faisant craindre réellement que le méchant puisse gagner à la fin...

Mine de rien les thématiques de WJR sont nombreuses: avant tout la politique et sa corruption, mais aussi la colonisation, le rôle de l'armée entre garante de l'ordre et la responsabilité en cas de morts, les manipulations scientifiques, la pollution des planètes, la rébellion (thème déjà vue dans Shangri-la avec une même optique), le rôle des médias,... Les thèmes sont familiers aux lecteurs de SF et répartis de façon très équilibrée dans les quatre albums dont les scènes d'action ne sont pas forcément les moments les plus réussis (hormis les batailles spatiales), au contraire des dialogues percutants. La découverte de ce régime pourri et le côté vicieux avec lequel le scénariste malmène ses héros sont passionnants et donnent envie de s'y immerger.

Le graphisme de Montllo produit exactement le même effet: avec une technique issue de l'animation, avec des textures très plates, le dessin pourrait passer pour simpliste, mais par sa maîtrise du mouvement, des visages (très travaillés, notamment dans leurs expressions), Montllo fait de WJR une série graphiquement très réussie et qui peut faire penser à Gung Ho. Petit bémol sur ce dernier album où l'auteur commence à utiliser une habitude des illustrateurs numériques: l'insertion d'images internet retouchées... dont la finesse laisse à désirer, ce qui est dommage. Mais ce sont des éléments mineurs dans ces planches aux cases larges, aux couleurs appuyées mais très réussies, toujours en clair-obscure (l'essentiel des scènes se passent dans l'espace, de nuit ou en intérieur). Si les décors et vaisseaux ont un effet "cartoon 2D", les gros plans de visages, les plans latéraux et même les anatomies (malgré le style simplifié) montrent la grande maîtrise technique de Miki Montllo, qui présente régulièrement sur les réseaux sociaux des vidéos de work in progres de ses planches.

Alors laissez-vous entraîner dans l'équipage de Jon T Munro et apprécier ces moments comme dans toute bonne série télé où l'intrigue devient secondaire face à l'atmosphère et la proximité que l'on acquiert envers des personnages attachants et un méchant à qui on a très très envie de botter les fesses. La fin de Warship Jolly Roger, très réussie, permet en outre d'envisager une suite, que je suivrais très volontiers!
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Pour une fois ce n'est pas moi qui ait acheté ces BD pour la bibliothèque, mais une de mes collègues. Et je dois dire qu'elle a particulièrement bien choisi, car en l'espace de quatre tomes, cette saga a réussi à me plaire et à me faire voyager jusqu'aux confins de l'univers.

Warship Jolly Roger, c'est du space-opéra comme on aime !
Au programme: une bande de rebelles hors la loi, échappés de prison de justesse - et presque par hasard - dirigés par un leader charismatique comme on n'en fait plus et des batailles spatiales spectaculaires.
Entre politique, complots et complot politiques, nos quatre personnages principaux vont devoir s'unir malgré leurs différences pour pouvoir échapper au président Vexton, bien décidé à éliminer définitivement Munro.

Bien que le scénario de Sylvain Runberg ne révolutionne pas totalement le genre, je dois dire que j'ai tout de même été happée par l'histoire. J'ai d'ailleurs enchaîné les tomes, ce qui constitue une preuve suffisante quant à la qualité du récit.
C'est cash, c'est précis et c'est parfois incisif, mais si on a décidé de prendre cette BD, c'est qu'on n'est clairement pas là pour enfiler des perles.

Je vous rassure, ce n'est pas non plus le cas des héros et héroïnes de cette épopée.
Parce que questions rebondissements, on en a clairement pour notre argent. le premier tome commence évidemment sur les chapeaux de roue avec l'attaque de la prison, mais chacun nous apportera son lot d'actions et même de sueurs froides.

Pour donner vie à tout cela, les dessins de Miki Montllo qui sont tout simplement à couper le souffle. Cet homme réussi à nous proposer des décors spatiaux époustouflants, mais il arrive également à rendre compte des expressions et des émotions des personnages avec une très grande sensibilité.
De mon côté je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir un énorme coup de coeur pour Treize, qui est celui qui m'a réservé le plus de surprises.

En quatre tomes, les auteurs ont réussi à créer une vraie dynamique grâce à leurs personnages aux caractères forts et très différents. On s'attache aux uns, on déteste les autres, on a des soupçons sur certains et parfois quelques-uns nous surprennent. C'est là tout la force de cette BD; la diversité de ses protagonistes.

En conclusion, je pense que Warship Jolly Roger peut tout à fait plaire aux amateurs du genre, mais également au plus néophytes. Tous les codes sont là pour nous emmener le plus loin possible, mais les auteurs réussissent le paris de nous surprendre quelques fois.
Pour ma part, je pense me pencher un peu plus sur le travail de ces deux-là, à l'avenir.
Lien : http://www.cranberriesaddict..
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Les 3 premiers tomes étaient tops ! franchement adoré, on est très mis en place, il y a du rythme car on l'histoire se concentre sur l'essentiel et gomme tout le superflu. Avec ce tome 4, même si on devine en grosse partie le final, on s'attend à avoir un gros feu d'artifice.... qui fait pssschitt!!!!! Tout ce qui faisait la force des 3 premiers tome n'y est clairement pas présent dans ce final. Trop de pages superflues qui ne servent à rien à l'histoire, une grosse impression de final bâclé. Tout ça pour ça.... franchement déçu.

Et comme dirait Philippe Lucas, "il va se passer ceci et cela et pis c'est tout!".
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critiques presse (2)
Sceneario
02 mai 2018
L'autre force de cet album est le talent de Miki Montllo. Son style, proche du dessin animé, en impose. Il nous offre là aussi quelques belles pages et des scènes assez impressionnantes. Les amateurs seront ravis de parcourir l'espace à ses côtés à bord du Jolly Roger.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
20 mars 2018
À la fois surprenante et inévitable, la conclusion sous forme de Dernières volontés confirme la qualité de ce space opéra qui, sans révolutionner le genre, en expose un excellent exemple.
Lire la critique sur le site : BDGest

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