Shan Sa/5
3 notes
Comme tous les enfants chinois, Shan Sa fut initiée à l’art des idéogrammes par ses maîtres d’école. Mais cet apprentissage ne se fit pas sans douleur, la petite fille d’alors refusant de se laisser enfermer dans les règles figées d’un art millénaire. Elle rêvait déjà de liberté ; l’écriture et la peinture lui ont ouvert cet espace. Le langage poétique devint, d... >Voir plus
Résumé :
Comme tous les enfants chinois, Shan Sa fut initiée à l’art des idéogrammes par ses maîtres d’école. Mais cet apprentissage ne se fit pas sans douleur, la petite fille d’alors refusant de se laisser enfermer dans les règles figées d’un art millénaire. Elle rêvait déjà de liberté ; l’écriture et la peinture lui ont ouvert cet espace. Le langage poétique devint, d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Livre inclassable, à la fois autobiographie de Shan Sa, puis conte chinois et enfin poésie visuelle avec les calligraphies et les peintures réalisées par l'artiste.
On y découvre les multi talents de Shan Sa tout en en apprenant plus sur son histoire personnelle.
Beau moment passé malgré quelques passages du conte le miroir du calligraphe qui m'ont échappé.
On y découvre les multi talents de Shan Sa tout en en apprenant plus sur son histoire personnelle.
Beau moment passé malgré quelques passages du conte le miroir du calligraphe qui m'ont échappé.
Citations et extraits (16)
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Comme l'écriture, l'art est une quête perpétuelle de liberté. Il n'y a pas de roman ni de calligraphie sans langage. Mais le langage est le geôlier de l'esprit.
Il existe en moi une double personne : la naïve et la perverse, la généreuse et la cruelle. J'ignore pourquoi je deviens meilleure, pourquoi je deviens pire.
La voie de la beauté ressemblait à un long couloir sans lumière où il avançait désespéré et enragé. Il trichait avec lui-même en se soûlant. L'ivresse, la perdition lui donnaient la sensation de pénétrer le monde des morts, et lui permettaient de s'élancer soudain dans une calligraphie libre et aérienne.
LA SOUFFRANCE
La Jalousie murmure :
- Décapiter l'être aimé est aussi voluptueux que de lui offrir sa propre tête, en trophée.
L'Espoir essuie ses larmes :
- Le bonheur est une traversée, la souffrance, une initiation.
La Jalousie murmure :
- Décapiter l'être aimé est aussi voluptueux que de lui offrir sa propre tête, en trophée.
L'Espoir essuie ses larmes :
- Le bonheur est une traversée, la souffrance, une initiation.
Vaincre la paresse,
la lâcheté,
l'incertitude,
c'est s'élever,
se dépasser,
se préparer à la mort,
à l'Infini.
la lâcheté,
l'incertitude,
c'est s'élever,
se dépasser,
se préparer à la mort,
à l'Infini.
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