Parmi les angoisses profondes communément répandues, on trouve celle d'être enterré vivant, celle de subir un syndrome d'enfermement (ou "locked-in syndrome") ou de se retrouver dans le coma, conscient mais incapable de communiquer.
Imaginez un peu : vous voyez tout, entendez tout, mais êtes incapable de bouger ou de parler.
L'horreur absolue !
Votre état vous met à la merci du monde extérieur. À la merci des autres, qu'ils soient bienveillants... ou non.
Pierre Sagnet, chirurgien orthopédiste retraité, connaît bien le monde hospitalier. Grâce à ses connaissances médicales, il a concocté un thriller ultra-réaliste et angoissant à souhait parce qu'il joue sur nos peurs intimes.
Il nous met dès le démarrage à la place d'un homme qui émerge tout juste d'un long coma profond.
Il nous fait ressentir sa vulnérabilité extrême, sa désorientation totale, ses angoisses et ses interrogations permanentes.
Il nous immerge à coup de petits chapitres rythmés dans une histoire anxiogène et terriblement addictive : j'ai lu le livre d'un trait, je n'ai pas pu m'arrêter avant la fin, réussie elle aussi.
Un thriller très réussi que je vous recommande si vous avez envie d'une bonne dose de frissons.
Merci à Babelio qui m'a gâtée une fois de plus via son opération Masse critique, et merci aux éditions Cairn pour l'envoi de cet ouvrage.
À ces lignes élogieuses, je veux en ajouter quelques-unes qui vont l'être nettement moins, qui ne sont pas agréables à écrire, mais que je me dois d'écrire par honnêteté.
Comment peut-on éditer un texte à ce point truffé de fautes ?
Je ne parle pas de coquilles, mais de vraies fautes de français.
Au risque de paraître pédante, je rappelle pour ce qui concerne les fautes récurrentes que :
− le participe passé du verbe "devoir" est "dû" et non "du".
− La première personne du singulier du futur se termine en "rai" et non en "rais" qui est la terminaison du présent du conditionnel.
− le verbe "pallier" prend deux "l", et il est transitif, donc double faute pour le "palier à toute éventualité" du bas de la page 255.
Petit message pour l'éditeur : une bonne relecture par une personne compétente s'impose, avant réimpression.
Car je souhaite que ce livre soit un succès et que vous soyez amenés à le réimprimer !