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314 pages
Baker Street Productions (15/02/2018)
3.59/5   11 notes
Résumé :
New York, années 1860. Jeune immigré juif et lorrain au courage fécond, Adolphe Salmon connaît une réussite fulgurante. Un ardent amour le lie bientôt à une lumineuse Américaine d’origine allemande, Sarah, au port de reine et aux yeux diaphanes, moderne avant l’heure. Fondateur d’un cercle influent, pionnier du commerce international, Adolphe devient un fervent défenseur de l’amitié franco-américaine.

Sa rencontre avec Auguste Bartholdi marquera un to... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Suite à l'annexion par l'Allemagne de l'Alsace et la Lorraine, Adolphe juif lorrain décide d'émigrer en Amérique. En septembre 1861 il est sur le pont du Fulton un steamer qui l'emmène vers sa destinée. Ce n'est qu'un émigré parmi les autres, même dans ce vaste pays d'émigrés, ils ne sont pas accueillis avec allégresse « A les entendre on aurait des maladies contagieuses, paraît même qu'on dénature le quartier, qu'on représente une nuisance publique. En gros ça fait tache sur leur beau parc de la première circonscription de la ville ».

La réussite est au bout de son travail acharné. Réussite concrétisée par son mariage avec Sarah Coblenzer, veuve de son ami Samson, elle-même juive allemande émigrée, dont la vie est un vrai roman d'aventures.
La vie d'Adolphe, si elle est moins aventureuse n'en est pas moins trépidante. Bien assis, il fonde le premier cercle français en Amérique pour favoriser les liens entre les expatriés français, les liens commerciaux entre les deux pays. Adolphe Salmon, bien que très orgueilleux, ne tirera jamais la couverture à lui, il préfère être un homme de l'ombre « Ce qui m'intéresse, c'est de faire. Faire, n'est-ce pas, non manipuler. Les alliances avec de grands personnages me conviennent. A eux le pouvoir, à moi la satisfaction d'accomplir. Que ferais-je d'honneurs. ».
Il va devenir le fondé de pouvoir, l'ambassadeur et l'ami d'Auguste Bartholdi, créateur de la statue de la Liberté. Ce cadeau de la France à l'Amérique n'est pas accueilli avec la liesse que l'on aurait pu espérer. « L'indifférence ? le profit ? Qu'est-ce que vous racontez ! Etre associé à ce moment unique, sans précédent, que l'humanité entière admirera, qui éclairera le monde, c'est là le seul profit dont vous devez les convaincre ! » Il en a fallu des voyages, des réunions, des monuments de patience et de persuasion pour que tout un chacun puisse admirer la statue qui représente « la Liberté éclairant le monde ». Salmon y a mis toute son énergie, ses relations… et beaucoup de dollars. « Si j'ai choisi d'être l'une des cheville ouvrières de ce dessein, c'est parce qu'il est aussi un destin. Outre que j'éprouve de l'admiration pour l'artiste et de l'amitié pour l'homme, je me suis définitivement passionné pour l'amitié franco-américaine dont Bartholdi est un maillon. D'importance, et même le plus important en ce moment. »

Bartholdi est subjugué par la beauté très classique et altière de Sarah ; C'est son visage que l'on peut admirer mais, chut ! Personne ne le sait car il eût été mal venu qu'une grande bourgeoise pose comme modèle.

Nathalie Salmon m'entraîne à la suite de ses ancêtres dans un pays déjà construit mais où tout est possible, où l'audace, l'innovation, le travail mènent à la réussite. Un melting-pot d'accents, de populations, un foisonnement d'idées neuves, d'audace. de la Californie à L'Allemagne, en passant par la Lorraine pour revenir à New-York, j'ai suivi Adolphe Salmon, ses amis, rencontré Pulitzer (qui était un homme avant d'être un prix), Eiffel qui a construit l'intérieur de la statue…
Nathalie Salmon, descendante d'Adolphe Salmon, a écrit un premier livre sur ce sujet, biographie étayée par les nombreuses recherches qu'elle a effectuées « Ce livre Un amour de liberté est basé sur la biographie historique « Lady Liberty I love you » que j'ai écrite avec le concours d'Alain Leroy ». Dans ce nouveau livre, elle a inventé un écrin de vie pour mieux nous faire vivre cette épopée franco-américaine. Nathalie Salmon, vous avez réussi ceci avec une écriture vive, alerte, précise ; ce livre foisonnant est une belle fresque.

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Après trois semaines de traversée à bord d'un bateau à vapeur, Adolphe Salmon, Lorrain de naissance, aperçoit enfin New-York accoudé à la rambarde. Il n'a que vingt-six ans, et après sept années d'armée, et avoir travaillé comme vendeur au Bon Marché au rayon textile, il désire s'établir sur le nouveau continent.

Le 3 octobre 1865, le navire accoste enfin. le débarquement et la déclaration de migrant ne sont que de simples formalités, et il se rend dans la Bowery, à une adresse qui lui a été signalée. Il loge dans un immeuble sans confort, sans commodité, mais au moins il possède un toit et ne manque pas de ressources. Non, il n'a pas d'argent, mais des idées. Et il décide de s'installer comme couturier. Il découd une chemise, étudie les différents morceaux, puis à l'aide de tissus qu'il a acheté, il en fabrique des neuves qu'il revend avec un petit bénéfice. Il les propose à des magasins et bientôt le succès est au rendez-vous.

Sur les conseils d'un ami, il achète une machine à coudre et la petite entreprise s'agrandit. Il se procure d'autres machines à coudre, il embauche des couturières, il aménage dans une belle maison, mais pour autant il ne se comporte pas en parvenu. Et il reste célibataire, le travail avant tout.

Néanmoins, il se fait des amis, dont Léon Meunier, journaliste, et de Louis Lewengood, industriel spécialisé dans la confection de tailleurs, et sa femme Hanne, mère d'une progéniture nombreuse.

Il se rend souvent chez les Legenwood et c'est ainsi qu'il fait la connaissance de Samson Laubheim et de sa jeune femme Sarah, mère d'une petite fille de trois ans, Rosetta.

Cette femme qui porte divinement la robe et étonnamment la culotte n'a que vingt ans et pourtant elle possède déjà derrière elle une expérience de la vie. Elle a accompagné sa mère et ses soeurs à bord d'un charriot jusqu'en Californie, parmi une troupe composée d'hommes ou de familles, à la recherche de l'aventure, de l'or, ou simplement pour s'installer dans un pays édénique, y ont vécu durant quelques années et s'est mariée mais ils ont regagné New-York. Lui est malade et sa santé décline. Si Adolphe Salmon se trouve sous le charme de la jeune femme, il a aussi d'autres idées en tête. Constituer un cercle français comme d'autres migrants, Italiens, Irlandais, l'ont déjà fait.

Salmon est resté Français, très attaché à sa terre lorraine natale et comme bien d'autres migrants, la défaite de Sedan en 1870 le marque profondément. La Lorraine et l'Alsace sont annexées par l'Allemagne, ce qui provoque souvent un éclatement familial, bon nombre d'entre eux préférant rester Français.
Bartholdi

Bartholdi

C'est dans ce contexte qu'il rencontre Bartholdi, jeune sculpteur plein d'avenir, inconnu aux Etats-Unis mais possédant déjà une certaine notoriété en France. L'artiste a pour projet une statue grandiose qui personnifierait la Liberté guidant le monde et servant de point d'attache entre le Vieux Continent et le Nouveau Monde. Pour cela, il faut lever des fonds, et le gouvernement Grant n'est pas chaud pour mettre la main à la poche. Et de plus, il va lui falloir convaincre de placer cette statue sur une petite île, Bedloe's Island, à l'entrée du port de New-York, île qui pour l'heure est une base militaire.

Samson Laubheim se meurt et avant de passer à trépas il demande à Adolphe Salmon, qu'il considère comme son frère, de s'occuper de Sarah lorsqu'il sera décédé. Ce qu'accepte Adolphe, en toute logique, mais sans précipiter les événements. Toutefois, Samson se rend aux eaux, en famille, en Europe, sans réelle conviction, pensant que peut-être il pourrait se refaire une santé. Peine perdue.

Devenue veuve, Sarah accompagne, malgré certaines mauvaises langues, il y en a toujours, au théâtre ou dans des lieux publics. Puis à Paris, car Adolphe, qui se languit quand même de sa patrie, doit rencontrer Bartholdi. le sculpteur ressent comme un coup de foudre lorsqu'il voit la jeune femme. Pas un coup de foudre amoureux, mais celui de l'artiste face à une représentation inespérée de celle qui pourrait personnaliser sa statue. Et si un jour vous avez la possibilité de voir la Statue de la Liberté, immédiatement vous penserez à cette femme qui a posé comme modèle.

Ceci se déroule en mars 1875. La déclaration de l'indépendance a été signifiée le 4 juillet 1776, une sécession entre les treize colonies britanniques de l'Amérique du Nord et la Grande Bretagne. Et cette statue doit être érigée en commémoration de cet événement.

Cette idée d'offrir une statue représentant la Liberté provient d'un homme politique français, Edouard de Laboulaye. Observateur attentif de la vie politique des États-Unis, et admirateur de la constitution de ce pays, il contribua à faire connaître et aimer ces institutions, soit par ses cours extrêmement suivis, soit par ses ouvrages, soit, enfin, en faisant partie de comités d'organisation démocratique. On le voit présider une réunion publique en faveur des esclaves affranchis d'Amérique, à Paris en janvier 1865. Moins connu que Tocqueville, il fut un personnage influent et président du Comité de l'union franco-américaine. Au départ l'architecte Viollet-le-Duc devait réaliser la structure métallique, en cuivre repoussé, et à la mort de celui-ci, en 1879, Gustave Eiffel prit la relève. Enfin, la statue put être inaugurée le 28 octobre 1886, après bien des aléas et des contretemps.

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Nous connaissons tous Lady Liberty, l'imposante et charismatique statue de la liberté éclairant le monde de sa flamme. Nous connaissons l'image, mais que savons-nous du symbole, de l'Histoire? Nous nous souvenons vaguement qu'elle a été conçue par Auguste Bartholdi, et qu'Eiffel a participé à créer les fondations, mais encore? Nathalie Salmon, qui a la chance d'hériter d'une riche histoire familiale et d'une filiation exceptionnelle, propose sa réponse:

Son ancêtre, Adolphe Salmon, juif originaire de Lorraine, immigré aux Etats-Unis puis ami et fondé de pouvoir de Bartholdi, fut ainsi directement associé à la création de la Statue de la Liberté. Plus encore, c'est sa femme, Sarah, qui aurait servi de modèle à la célèbre sculpture. Cette révélation, publiée en 2013 dans une étude américaine approuvée par de nombreux chercheurs, a également fait l'objet d'un ouvrage documentaire écrit par Nathalie Salmon, Lady Liberty I love you, un livre magnifiquement documenté qui remonte aux sources de la statue et met en lumière l'implication de son aïeul et de son épouse, illustre inconnue. le romanesque de cette biographie incita l'auteure à en faire un roman historique avec Sarah, toute une vie de liberté, précédemment publié chez de Rameau et devenu aujourd'hui Un amour de Liberté aux toujours excellentes éditions Baker Street.

Un roman digne d'une saga, une fresque dont la colonne vertébrale - le périple d'Adolphe Salmon et la construction de la statue de la Liberté - nous fait voyager et aborder de nombreux autres thèmes socio-culturels. On évoque ainsi la condition des migrants au XIXème, la fascinante culture juive et son implantation historique dans le New York de l'époque, le melting-pot d'un pays riche de promesses, mais aussi la conquête de l'Ouest américain, avant de revenir en France dans le Paris d'artistes et de bohème de la Belle Époque. Racontée comme une aventure que n'aurait peut-être pas renié Jules Verne, l'histoire d'Adolphe ressuscite avec émotion Batholdi et les autres grandes figures historiques qui ont contribué à la conception de Lady Liberty. Nathalie Salmon les met en scène avec une sobriété et une simplicité qui renforce le réalisme de son histoire, mettant en avant les personnages intimes avant les personnages publiques. Avec eux, on revit L Histoire.

le style est fluide et prodigieusement immersif - il ne perd qu'un peu de son réalisme lorsqu' Adolphe Salmon s'exprime depuis la mort en introduction : un passage certes court mais qui était à mon sens facultatif. La fin, également, perd en rythme lorsque la narration si bien engagée cède la place à un journal qui vient casser un peu trop brutalement la continuité du récit. Des détails qui renvoient bien évidemment à des critères personnels, et qui, je vous l'assure, ne viennent cependant pas entacher la qualité historique et le souffle romanesque de l'ouvrage, deux élans que Nathalie Salmon parvient à faire coexister avec brio.
Lien : https://books-tea-pie.blogsp..
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Je pense que tout le monde connaît cette célèbre statue qu'est La statue de la liberté 🙂

Mais que cache cette célèbre dame ? Qui se cache derrière elle ? Quelle histoire peut-on apprendre en remontant le temps ?

C'est ce que nous propose de découvrir Nathalie Salmon à travers ce roman. C'est vrai que je n'ai pas accroché autant que je le pensais après avoir lu le résumé, mais c'est un roman bien écrit, mais je regrette que l'auteure ne parle pas plus de Bartholdi qui est pour moi le personnage important qui gravite autour de Lady Liberty. En même temps, nous sommes prévenu dès le départ que l'histoire sera plus centrée sur Adolphe Salmon, donc je n'aurais pas dû attendre plus sur Bartholdi, et pourtant je pense vraiment qu'il aurait mérité plus de pages qu'il n'en a. Ce n'est évidemment que ma manière de voir les choses, si je retire ce fait de l'équation, je dois avouer que ce roman est non seulement bien écrit, mais que j'y ai appris certaines choses que j'ignorais totalement.

Nathalie Salmon est une descendante d'Adolph Salmon, du coup cela paraît assez logique qu'elle se concentre plus sur son aïeul et son histoire, sur son arrivée en Amérique, sur son rôle qui le lie à la Lady.

C'est par contre un roman assez prenant, j'aime beaucoup la manière dont l'auteure rend hommage à son aïeul, on y ressent énormément de fierté. C'est principalement ce point que je retiendrai de ma lecture, ainsi que le fait que j'y ai appris certaines choses, cependant, comme je l'ai déjà dis, je n'ai pas réellement accroché, je n'ai pas réussi à m'immerger entièrement, et honnêtement cela me chagrine, ce n'était peut-être simplement pas le moment pour moi de le lire. Une fois terminé, je l'ai d'ailleurs mis dans ma pile de livre à relire, je verrai peut-être différemment dans quelques temps, si c'est le cas, je n'hésiterai pas à faire un ajout à ma chronique.
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Fin du XIXème siècle, l'immigration aux Etats-Unis est un fait régulier.

Lorsque Salmon Adolphe débarque aux Etats-Unis, ses seules possessions sont ce que contient sa valise. Et ses idées. Rapidement, il va se créer sa propre place, ouvrir sa propre entreprise, la faire fructifier et se créer un réseau de contacts et d'amitié dans beaucoup de milieu huppé.

Parmi ces rencontres, il en sera deux qui vont tracer son destin : sa future femme, Sarah, qu'il aimera d'un amour sans faille, jusqu'à la fin de sa vie.

Et Auguste Bartholdi, qui va offrir aux Etats-Unis un cadeau immense : The Lady Liberty. La célèbre statue de la Liberté, celle qui salue tous les arrivants par bateau.

Ce roman retrace le parcours que vont réaliser ces deux hommes, entourés de quelques autres, pour réussir à voir aboutir leur rêve : voir s'établir cette dame à l'entrée du port de New York. Et pour cela, entre autre, il faut lui donner un visage. Visage qui aurait été inspiré par celui de Sarah, l'épouse d'Adolphe.

L'auteure est une descendante directe de cette Sarah. Pour nous, elle a retracé l'histoire, elle a ouvert les vieux courriers, les journaux de l'époque, dévoilé les journaux intimes. Elle compulsé toute la documentation dont elle pouvait disposer pour relater avec un maximum de détails cet événement important de l'histoire.

Lorsque j'ai reçu ce roman, cela a été une belle surprise de la part de l'édition Baker Street. le résumé m'intriguait : les dessous des événements historiques m'intéressent toujours énormément. Il m'était cette fois donné l'occasion de découvrir tout ce qui avait entouré la création et la construction, ainsi que l'acheminement de cette statue monumentale (que je rêve d'ailleurs de voir par moi-même un jour).

Rapidement, je me suis trouvée prise dans l'histoire, à la suite de l'ascension d'Adolphe Salmon.

Les faits que raconte Nathalie Salmon sont très régulièrement étayés par des notes en bas de pages renvoyant vers des articles de journaux de l'époque, ou complétant l'histoire avec une note explicative.

En lisant, j'ai au fur et à mesure été fouiner sur le net pour retrouver des photos d'époque. Et j'ai été agréablement surprise d'en découvrir plusieurs.

Bien que ce soit un peu romancé, je pense qu'une très grande partie du livre est réellement basé sur les faits réels, ou en tout cas sur les témoignages que l'auteur a retrouvé.

J'ai passé un très moment de lecture, intéressant et riche d'informations.
Lien : http://au-fil-des-pages.be
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
J’ai les meilleures relations d’affaires. Pourquoi les meilleures ? Parce que je ne les dois à personne. Je les ai construites au fil des années par mon seul effort. S’ajoutent mon expérience et ma réputation. Je ne suis lié à aucun mouvement politique, je n’ai pas d’ambition de ce type bien que j’ai des opinions que je qualifierais d’humanistes et républicaines. En venant ici je me suis juste fixé pour but de construire ma position. A une condition que j’ai toujours respectée : ne faire de tort à quiconque et servir le bien commun.
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Les Juifs devaient absolument obtenir des autorités un matricule, une sorte de numéro, juste pour pouvoir exister légalement. Pour demander à s’établir, par exemple. Sans matricule, pas de requête possible. Vous n’existiez tout simplement pas.
Il n’y en avait pas pour tout le monde. Alors il fallait attendre qu’un plus vieux meure pour espérer récupérer le sien. Et encore, à condition d’être bien placé parce qu’on était plusieurs dessus. Ce qui signifiait souvent payer, et payer cher… Impossible de se marier sans ça.
Pas de métier, pas de mariage. Pas de mariage, pas d’enfants. Une communauté plus facile à contrôler, plus facile à restreindre.
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Je la voulais, la réussite ? Justement parce qu’elle ne m’a pas été donnée de naissance, j’en arbore les attributs. Un parvenu dites-vous, un nouveau riche ? Oui, j’en suis même assez fier. L’Amérique aime les self-made men.
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Alors vous serez servi, monsieur Bartholdi. L’Amérique est terre de travail.
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