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Emmanuèle Sandron (Traducteur)
EAN : 9782742791255
216 pages
Actes Sud (03/06/2010)
3.21/5   7 notes
Résumé :
Joni, la narratrice de ce roman, est médecin. Après un grave traumatisme affectif, elle quitte l'Europe et choisit l'Afrique du Sud pour s'éloigner à jamais des siens. Là, elle trouve un poste aux urgences d'un hôpital de Johannesburg et s'installe dans une villa à l'extérieur de la ville. Dès son arrivée dans cette maison, Zanele, une femme zouloue, s'impose auprès d'elle en tant que gouvernante. Ainsi, dans ce pays où les haines raciales sont encore d'une extrême ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Joni, la narratrice, a fui l'Europe après avoir provoqué une rupture affective suite à un grave traumatisme. Elle travaille dans un hôpital de Johannesbourg et s'installe dans une villa à l'extérieur de la ville. Une femme zouloue, Zanele, et ses deux enfants vivent avec elle. Zanele, au caractère bien trempé, s'occupe de la maison, de la cuisine, et de Joni, qui ne se nourrit pratiquement pas.
Joni et Zanele nouent une belle amitié, et avec les enfants Mbufu et Shanla la narratrice découvre une vie de famille qu'elle n'a pas connue.
Cependant la haine raciale est présente au dehors et le lien entre les deux femmes est plutôt mal perçu lorsqu'elles sortent de la maison.
Entre le travail difficile à l'hôpital pour Joni et les soucis permanents d'intégration Joni essaie de surmonter ses angoisses.
Très belle écriture pour une belle histoire mais je n'ai pas aimé la fin du livre!
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Des bruits dans une nuit africaine. Inquiétants. Des animaux, des humains ou simplement le vent dans les arbres ? Souvent, Joni, la narratrice du roman de Ariëlla Kornmehl, le mois des papillons, est réveillée par ces bruits qui lui rappellent qu'elle est seule, sans défense, blanche de peau et une proie facile pour des agresseurs invisibles. le jour, c'est autre chose : Joni a tissé des liens avec Zanele, qui vient des townships. Une connivence, une esquisse d'amitié s'est nouée entre ces deux femmes si différentes ; l'une, néerlandaise, en exil sentimental, qui passe sa vie à l'hôpital, l'autre, zouloue qui a fui la violence d'un mari violent. Rien en commun ? Pas si sûr, la douleur est leur passé, la vie au jour le jour est leur présent. Singulier dialogue que celui de ces deux femmes que Ariëlla Kornmehl raconte à mi-voix, dans un style qui chuchote parce que les cris ne franchissent pas la gorge. Sans tambour ni vuvuzela, la romancière, qui a elle-même vécu en Afrique du Sud, dit le désarroi, la peur et aussi le désir, viscéral, d'une peau à caresser, pour éloigner les bruits de la nuit. C'est un roman sensuel, sinueux, intense où la violence, on ne sait ni quand ni où, peut sourdre à tout moment.
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L'Afrique du Sud est le cadre de ce roman qui compose deux portraits de femmes très attachants.
Une femme médecin, Joni, a quitté son pays à la suite d'un événement personnel très violent qui lui a fait rompre tous ses liens familiaux.
Elle vit seule à Johannesburg et travaille dans le service d'urgences d'un hôpital, pour s'y rendre chaque jour elle fait un long trajet en voiture traversant des zones peu sûres. C'est son choix, elle vit dans une grande maison qu'elle partage avec une femme.
En échange du logement et de la nourriture pour elle et ses enfants, Zanele qui est Zoulou s'occupe de la maison, prépare les repas, fait les achats, bref gouverne la vie de Joni. le soir elle se retire dans sa partie de maison et joue du tambour pour Shanla sa fille.
Elle a littéralement pris possession de Joni et des lieux. Elle veut la voir manger car elle la trouve trop maigre « Zanele voulait que je prenne un petit déjeuner, elle tentait de m'y contraindre »
Zanele ne comprend pas le travail de Joni « Là où elle a grandit aucune ambulance ne venait jamais même quand on était gravement malade » elle est tout interdite devant les photos de Joni prise en Hollande un jour de neige.
Quand Shanla a trop de noeuds dans les cheveux elle les lui rase. Elle sait qu'il y a les choses que l'on peut manger et celles qui sont tabou, celles que l'on peut faire et celle qui sont dangereuses, et puis il y a les certitudes « plus on vient du nord, plus on est noir » les interdits : le pain bis, le maïs jaune, et ..parler avec sa patronne blanche.
Ce qui pourrait être simplement une histoire d'amitié entre deux femmes prend une toute autre dimension car peu à peu le récit s'ouvre et l'on aperçoit un monde dur. Les dialogues entre les deux femmes dévoilent peu à peu l'histoire de Joni et ses rapports avec sa mère, sa souffrance, la violence au quotidien et les rêves que Zanele fait pour sa fille, la pauvreté et l'insécurité des townships, et le racisme qui n'est pas toujours où on l'attend.
Deux femmes que tout oppose, l'une, scientifique, intellectuelle, l'autre, analphabète, superstitieuse. Elles se chamaillent et se comprennent, se soutiennent et composent une étrange famille dans ce pays où l'apartheid est encore dans toutes les têtes.
J'ai beaucoup aimé ce roman fait de délicatesse et de rudesse, de soleil et de neige à la fois. En le lisant j'ai repensé à un roman lu il y a quelques mois le miel d'Harar que j'ai aimé mais aussi le roman d'André Brink Les imaginations de sable un excellent souvenir de lecture

Découvrez cette jeune auteure en espérant que ses autres romans seront traduits chez Actes Sud





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La protagoniste a décidé de quitter son pays natal pour travailler comme médecin en Afrique du Sud. Elle se lie d'amitié avec la femme qu'elle engage pour nettoyer et cuisiner chez elle. Par contre, elle réalise que cette amitié ne peut être affiché pour éviter de se faire juger. Au fur du récit, on apprend aussi plusieurs choses sur les différents personnages. On découvre leur parcours de vie, entre autre, pourquoi le personnage principale a décidé de s'exilé. Je ne suis pas certaine d'avoir bien compris la fin du récit par contre ce qui me laisse un peu amer. Je ne dévoilerais rien, mais j'ai été assez confuse dans les dernières pages ce qui a un peu gâché mon plaisir.
Ce que j'ai le plus apprécié est l'aspect culturel du livre; comment les gens vivent au quotidien ainsi que la division sociale.
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Une femme, médecin en Afrique du Sud engage une africaine pour s'occuper de la maison. C'est alors un ballet de relation entre ses deux femmes qui m'a fait penser au livre de Magda Szabo "la porte"un grand bonheur de lecture
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