Attiré par les bonnes critiques, je me suis laissé tenté. L'ouvrage est effectivement une enquête très fouillée sur les manoeuvres clandestines du JSOC, très détaillée, très pointue... et le pavé finit par vous tomber des mains. Une avalanche continue de noms de personnages cités, des chapitres parfois très bavards et dont l'enchaînement n'est pas évident. Sans doute une référence pour les mordus du domaine mais pas assez synthétique pour moi, j'ai abandonné au tiers de l'ouvrage.
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Dernièrement je me tape pas mal de documentaire qui ont rapport au 11 septembre 2001. Ce livre-ci n'y échappe pas mais cette fois-ci on parle plutôt des mauvaises stratégies américaines qui ont lieux de l'éradiquer lui ont fourni plus de munitions aux extrémistes de tous poils. On apprend comment le vice-président Dick Cheney et le secrétaire à la défense Donald Rumsfeld ont eu des idées de grandeurs et qui on voulu avec leurs propres réseaux d'espions (présumé) nuisant autant à la CIA qu'aux autres agences gouvernementaux. Je comprend ou vient la merde que nous vivons quinze ans après le fameux 11 septembre et ceux-ci se s'arrêteront jamais tant et aussi longtemps que les américains se voileront la face sur les vrais raisons du terroristes islamique. L'art de la guerre n'est pas de comprendre sont ennemi pour mieux le détruire. Alors les américains n'ont pas suivi ce concept.
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On apprend ainsi que la poudre contient 400 grammes de PETN, ce composé retrouvé dans les sous-vêtements d'Umar Farouk Abdulmutallab et utilisé lors de l'attentat raté contre le prince Ben Nayef. Le dispositif est pourvu d'un réveil couplé au circuit imprimé d'un téléphone cellulaire Nokia. Si la bombe n'avait pas été retirée à temps, "elle aurait pu être activée au-dessus de la côte atlantique des États-Unis pour exploser vers 5h30, heure de l'Est", précisera Scotland Yard. Un haut responsable britannique de la lutte antiterroriste déclare dans le Guardian que le dispositif "est l'un des plus sophistiqués que j'ai vus. On n'a rien perçu à l'œil nu, nos spécialistes des explosifs n'ont rien vu non plus, et il est fort peu probable que ce soit détectable aux rayons X".
Ayant reçu des ordres formels du président Bush et subissant une pression énorme du bureau du vice-président, la communauté du renseignement épluche minutieusement toutes les informations qu'elle a recueillies depuis le début des années 1990, à la recherche d'un lien entre Saddam Hussein, Al-Quaïda et le 11 septembre. Un consensus prend forme en son sein selon lequel il n'existe aucun lien digne de ce nom et "aucun renseignement crédible" quant au éventuelle implication de l'Irak dans le 11 septembre ou dans "tout autre attentat perpétré par Al-Quaïda".
Obama a hérité d'un programme de drones qui, sous Bush, était déjà en pleine expansion. Les frappes en territoire pakistanais étaient déjà de plus en plus fréquentes dans les derniers mois de l'année 2008. Peu de temps avant l'élection d'Obama, Bush a conclu "un accord tacite permettant [aux attaques de drones] de se poursuivre sans ingérence pakistanaise", en vertu duquel les Etats-Unis n'informeront le Pakistan qu'une fois le drone lancé ou dans les minutes suivant l'opération.
Washington, 2001-2002, À 10h10, le 11 juin 2002, soit neuf mois après les attentats du 11 septembre 2001, des sénateurs et des représentants dans la salle S-407 du Capitole des États-Unis. Tous font partie d'un groupe sélect dont les membres ont été instruits, en vertu de la loi, de secrets d'États relatifs à la sécurité nationale parmi les mieux gardés.
Au lendemain du 11 septembre, la liste des personnes à éliminer compte tout au plus 25 noms. Une fois sous la responsabilité de McRaven, elle s'allongera chaque année.
Le nouvel art de la guerre: Dirty Wars. Jeremy Scahill, Lux éditeur, VF
Paris Librairies: http://www.parislibrairies.fr/detaillivre.php?gencod=9782895961796 Amazon: http://www.amazon.fr/nouvel-art-guerre-Dirty-wars/dp/2895961794/...