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EAN : 9782211204415
188 pages
L'Ecole des loisirs (13/10/2011)
3.76/5   52 notes
Résumé :

Plus que trois jours avant le match contre les Allemands. C'est la première fois que l'équipe de foot de Bagamoyo, Tanzanie, va rencontrer une équipe européenne, avec des maillots et tout le grand jeu.

En tant que capitaine, Nelson doit encore remettre le terrain en état, trouver des filets pour les buts et réunir tous les joueurs. Parmi eux, il y a Mandela, sa soeur jumelle, imbattable en défense.

Leur père les a baptisés... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Mandela et Nelson sont jumeaux. Ils ont 11 ans et vivent à Bagamoyo, en Tanzanie. Leur père les a baptisés ainsi car ils sont nés le 9 mai 1994, le jour où Nelson Mandela est devenu le 1er président noir d'Afrique du Sud.
Mandela et Nelson sont très différents et ils se chamaillent souvent. Mais s'il y a bien une chose qui les rapproche, c'est le football ! Nelson est le capitaine de l'équipe locale. Et en tant que tel, il a fort à faire : Dans trois jours, ses joueurs vont devoir affronter les juniors d'une équipe allemande !
C'est la première fois qu'un match international va avoir lieu à Bagamoyo. Nelson est sur le pied de guerre. Il faut se montrer à la hauteur. Mais son équipe est loin d'être parfaite et Nelson doit composer avec les caractères et les problèmes des uns et des autres : Saïd le libéro, bourré de talent et d'idées mais qui doit nettoyer des poissons à longueur de journée pour aider son père malade, l'avant Mirambo, muet comme une carpe, Yakobo le gardien, doué mais paresseux comme un loir, et pour couronner le tout, l'entraineur Nkwabi qui brille par son absence alors qu'on a tant besoin de lui…
De plus, très vite les problèmes d'ordre pratique surgissent à la pelle ! Où trouver des filets pour les buts ? Avec quelles chaussures jouer ? Comment dessiner les lignes de touche ? Et surtout, comment faire accepter aux adversaires la présence de trois filles au sein de l'équipe ? Nelson va tout faire pour relever le défi et il peut compter sur l'énergie et l'inventivité débordante de ses amis et des habitants de Bagamoyo.
Herman Schulz offre ici un très beau roman à la fois drôle et tendre, un portrait joyeux et haut en couleur de l'Afrique, qui se termine en beauté sur un match inoubliable.
Le lecteur retient son souffle jusqu'à la dernière ligne !
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Ce roman parle de foot, mais si vous n'êtes pas fan du ballon rond, ne vous arrêtez pas à ce détail. Car il parle surtout de l'énergie déployée par une bande de gamins facétieux et débrouillards pour organiser une rencontre sportive qui a beaucoup d'importance pour eux. le roman parle aussi de la pauvreté - sans déployer la grosse artillerie de larmes non plus - en évoquant le travail des enfants par exemple, ou en faisant remarquer que les enfants de Bagamoyo n'ont pas de quoi se payer des chaussures à crampons. Ce roman est une belle leçon d'optimisme, et l'histoire d'une belle rencontre culturelle entre deux nations. Car finalement, Nelson le comprend bien lui aussi à la fin, l'important n'est pas de savoir qui a gagné le match, l'important, c'est tous les souvenirs que cette rencontre incroyable va créer, et les liens qui vont se nouer. Bien sûr, c'est résolument positif et optimiste, mais ça fait du bien - et encore une fois, le roman n'oublie pas de parler du dénuement de certaines familles. Un roman qui fait chaud au coeur, et qui donne envie de taper la balle avec ses copains.
Lien : http://surlestracesduchat.bl..
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Nelson, capitaine de l'équipe de Bagamayo, en Tanzanie, nous raconte son premier match international, contre une équipe de jeunes allemands.
Préparer un terrain convenable avec des lignes droites, faire accepter les filles de l'équipe, s'arranger pour que le meilleur joueur soit sur le terrain au moment du match et pas à son poste d'écailleur des poissons... que de péripéties!

La vie, le travail, l'école, la religion, les copains, le football, le quotidien d'un petit africain rendu très accessible au jeune lecteur qui s'intéressera à ce livre pour le foot et découvrira beaucoup d'autres choses.
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Mandela et Nelson – SCHULTZ, Herman
Ecole des Loisirs – Janvier 2012 – 188 pages (Neuf)
ISBN : 978-2-211-20441-5 Prix : 10,70 €

Résumé : Nelson, le garçon et Mandela, la fille sont jumeaux et nés à Bagamayo en Tanzanie, le 4 mai 1994, jour où Nelson Mandela est devenu le premier président noir de l'Afrique du Sud. Tous les deux jouent dans l'équipe de foot de leur village. Malgré sa timidité, Nelson est capitaine de cette équipe mixte dont Mandela est un des piliers. Panique lorsque Nelson apprend de son entraîneur qu'ils vont devoir affronter une équipe de jeunes allemands et qu'ils ont 3 jours pour préparer ce match international ! Leur sympathique entraîneur étant très occupé ailleurs, Nelson va devoir prendre les choses en main : réunir tous les joueurs ; avec les moyens du bord, dessiner un terrain aux vraies dimensions, ajouter des filets aux buts, trouver des chaussures, des maillots, prévenir la population… Toutes ces conditions réunies, les Africains réussiront-ils à battre les Européens ?
Mots-clé : AFRIQUE DU SUD / FOOTBALL /ADOLESCENT/ PAUVRETE / TRAVAIL DES ENFANTS / DIFFERENCE / HOSPITALITE
Commentaires : Roman sympathique. A travers les yeux de Nelson, nous découvrons la vie dans un village africain aujourd'hui. Lorsqu'arrivent les joueurs allemands, il y a, bien sûr, le choc des cultures : belles chausssures à crampons contre pieds nus, abondance contre débrouillardise, rigueur contre désinvolture…L'auteur dépeint leurs différences, leurs atouts et leurs défauts avec humour. le fonds de l'histoire est résolument optimiste et positif. Herman Schultz fait bien ressortir l'essentiel de cette rencontre sportive : ce n'est pas gagner le match mais plutôt aller vers les autres avec la volonté de mieux se connaître, de créer des liens personnels pour favoriser les liens entre les nations.
L'auteur ne cache pas la réalité de la pauvreté en Afrique qui oblige par exemple un jeune joueur de l'équipe à travailler sans relâche pour aider sa famille. Situation qui s'améliorera grâce au père des jumeaux.
Pistes de discussion :
• Les différences entre les enfants africains et européens
• Les africains sont-ils moins heureux du fait qu'ils semblent AVOIR moins ? ont moins ou sont carrément pauvres, non ?
• Les rencontres avec des étrangers peuvent-elles avoir une influence sur l'entente entre les pays ?
• Que suggère la fin du match ?
• Quels sont les aprioris de Nelson à propos des allemands ?
• le footballer à la retraite est aussi occupé qu'il le prêtant ?


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Honneur, fraternité, amitié et solidarité ! Voici les bonnes valeurs qui sont mises en avant pour ce récit d'une préparation d'un match amateur junior à Bogamoyo. Même si Hermann Schulz introduit des membres féminins à son équipe, les fans masculins de football retrouveront le piquant et l'excitation. L'histoire et les portraits sont vivants. Nous prenons le temps de survoler des réalités incontournables, inhérentes à une vie extrêmement modeste, tout en arrivant à la constatation essentielle que la vie, ainsi faite, peut laisser la place aux évènements plus réjouissants, pour qui sait les saisir. Nelson et Mandela, c'est l'eau et le feu ! Mandela et Nelson, c'est tout simplement réjouissant !
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critiques presse (1)
Ricochet
25 novembre 2011
On aime le regard que Nelson, le jeune capitaine, porte sur sa vie, sa famille, et ces fameux Allemands, dont il se demande comment ils vont résister au soleil africain avec leur peau étrange qui prend la couleur de certaines variétés de tomates !
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- L'évêque voulait nous l'interdire. Mais notre professeur était fanatique de foot. Il rédigea à l'intention de l'évêque une thèse théologique dans laquelle il tentait de démontrer le fondement chrétien du jeu de football. Il expliquait que les douze apôtres de Jésus, moins le traître Judas, étaient les onze joueurs. Judas devait toujours jouer le rôle de l'arbitre, contre lequel tout le monde s'énervait. Sa punition éternelle était de ne jamais appartenir à aucune équipe, de ne jamais pouvoir ni perdre, ni gagner. Quelle existence affreuse !
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Le jeu est le plus beau cadeau que Dieu ait fait aux hommes. Il n'y a que dans le jeu, que nous soyons tout à fait nous-même. Le jeu nous montre que perdre n'est pas vraiment une défaite et que la victoire ne doit pas nous rendre orgueilleux. Le jeu est un partage communautaire et, pendant 90 minutes, nous avons formé une formidable communauté : les joueurs, les entraîneurs, les spectateurs. Quand Toi Dieu, Tu as sifflé la fin du match, nous étions les plus heureux du monde.
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Demain, un autocar va arriver de Dar Es Salam. Et qui y aura-t-il dans cet autocar ? [...] Les juniors d'une vraie équipe de football allemande ! Des Allemands qui joueront contre vous dans trois jours, je me suis mis d'accord avec eux à Zanzibar. Ils ont entendu parler de vous : on leur a dit que vous étiez imbattables !
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C'était moi, en tant que capitaine de l'équipe, qui aurais dû me faire du souci pour Saïd. Ou bien un des instituteurs? Mais ils gagnaient tellement peu d'argent, eux aussi, qu'ils ne pouvaient pas le soutenir financièrement.
Il y avait trop de gens dans le besoin, chez nous.
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