Tatanka, tome 5 : Cobayes

« Cobayes » conclut brillamment cette série à mi-chemin entre un scénario d'épidémie classique, genre ‘Outbreak' (‘Alerte'), et un film plus fantastique, genre ‘Alien', avec des mutations de virus de plus en plus effrayantes.

La dernière mutation du virus marque donc la fin de cette saga haletante. de Tyron, qui semble vaincre ce fléau mortel venu d'ailleurs, à Kim, qui se transforme en alien, les effets de ce virus qui a ravagé une partie des Etats-Unis varient donc d'un cas à l'autre et s'avèrent finalement scientifiquement très intéressants pour l'humanité.

En passant intelligemment de la suite des événements du tome précédent à une période située dix-huit mois plus tard, l'auteur parvient à clore son intrigue tout en montrant ce qu'il est advenu des personnages. Cette narration en deux temps, riche en flashbacks s'avère donc très efficace et permet même à l'auteur de proposer un dernier rebondissement en fin d'album et une fin très réussie. Une belle maîtrise scénaristique !

La mise en images très lisible et quasi cinématographique de Gaël Séjourné (dessin), rehaussée par la colorisation de Jean Verney, s'avère à nouveau irréprochable. Les représentations de Kim sont également très réussies.

Une très bonne saga en cinq tomes !

Ce dernier tome de la série Tatanka nous révèle les dernières découvertes sur le « virus » extraterrestre. L'explication sur le fonctionnement du « virus » est peut-être difficile à accepter mais cela se tient au final. Un concept que j'avais déjà vu aborder dans une autre série, mais impossible de se souvenir de laquelle.
Une conclusion qui est donc plutôt réussie même si j'ai trouvé que la première partie de cet album tombait dans la facilité : facilité pour le journaliste et le scientifique de traverser le cordon militaire, faciliter pour s'adresser au médecin militaire et de voir beaucoup de chose et faciliter pour l'accord avec le général sur la communication et l'étude du « virus ». Bref, cette partie sentait le récit bâclé.
Heureusement, la seconde partie arrange plutôt le coût notamment avec cette explication sur la raison du fonctionnement de l'organisme.
Le dernier regret, le même que beaucoup de séries, c'est que l'on aimerait que la série continue pour découvrir un peu plus l'univers créée ; même si parfois il faut savoir terminer un récit et ne pas aligner des albums sans intérêt pour prolonger l'aventure. Difficile de trouver un juste milieu.

un groupe d'activistes anti-vivisection ayant mis le doigt sur un problème de santé publique se heurte à l'armée et au FBI. Un développement surprenant, mais une solution, pourtant entrevue dès le début, qui n'est pas vraiment convaincante

J'ai lu les 5 tomes de cette bande dessinée d'un traite tant j'ai apprécié la trame narrative et l'évolution de l'histoire au fil des épisodes. La fin m'a beaucoup plu car inattendue.
La bd date de 2009, je l'ai lu en 2023 et elle n'a pas pris une ride. Je la recommanderai assurément !

Déçu par la fin mais je vous laisse juge.