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Premier Donjon que je lis.
Tout le monde connait cette série et je sais bien que vous ne m'avez pas attendue en 2024 pour vous dire que Donjon c'est vachement bien.
N'empêche que c'est vachement bien.

C'était juste difficile de savoir par quel bout commencer. Au moment où j'écris, 53 albums sont déjà parus, d'une première série sont nées 5 séries dérivées (+ des bonus). Alors quand on n'y connait rien comment s'y prendre pour attaquer dans le bon sens ? Sur Internet on trouve tout et son contraire : le mieux c'est l'ordre de parution, c'est encore mieux par série, et encore encore mieux par niveau. Maiiiiis ce n'est pas tout à fait vrai parce qu'il semblerait qu'il faudrait quelques connaissances en Donjon Monsters pour comprendre Donjon Crépuscule ou Donjon Potron-Minet ou le contraire… Donc je vais avancer, tranquillement par niveau, on verra bien.

Merci au groupe challenge BD 2024 d'avoir attisé ma curiosité.
J'ai adoré cette lecture que je vous recommande si jamais vous aviez encore besoin que quelqu'un vous la recommande, je rajoute ma pierre à l'édifice
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Un cavalier surgit de la nuit, ce n'est pas Zorro mais la Chemise de la Nuit. Ce justicier n'est autre que Hyacinthe qui ouvre la page de la temporalité de Potron Minet avec Blain au dessin et Sfar et Trondheim toujours aux manettes.

Ce jeune naïf se rend en ville pour apprendre les us et coutumes des temps modernes et trouver un maître en la personne de son oncle, banni de la famille car estropié.
Celui-ci et sa clic entraîneront le jeune et preux Hyacinthe dans les magouilles politiques, corruption, assassinants et autre coup bas. Exténué, le brave Hyacinthe empoigne épée et masque et part combattre dans l'ombre ses supposés bienfaiteurs. Il deviendra le bras masqué de la justice ! Au service de l'homme et l'honneur, luttant contre la corruption et l'avarice.

Ce premier tome de Potron Minet est sympathique mais me semble être le moins élaboré de tous. du moins c'est celui dans lequel je ne suis le moins retrouvé.

Il démarrait pourtant très bien. On parle pourtant d'une des trois principales temporalités de Donjon, donc je m'attendais à une ouverture similaire à coeur de canard ou au cimetière des dragons. Disons que La Chemise de la Nuit était habillée sur son 30.
En revanche, je trouve qu'il a du potentiel par les quêtes qu'il pourra raconter et leur impact sur la personnalité du gardien. Il mérite une relecture.

Je suis toujours aussi fasciné par la richesse, la densité et les différentes passerelles que créent les auteurs au travers de tous ces tomes.
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Je dois bien confesser que je pense lire les tomes de Donjon dans le désordre le plus total. Entre Donjon Monsters, Donjon Potron-Minet, Donjon Parade, Donjon Crépuscule ou Donjon Zenith, voire Donjon Antipodes +, Antipodes - ou Bonus, je dois bien avouer que je m'y perds. Je prends donc chaque tome comme il vient et j'essaie de le coller à ce que j'ai déjà lu.

Ce tome -99 revient sur la genèse d'un justicier masqué appelé La Chemise de la Nuit. Hyacinthe, hibou antropomorphe naïf (très très) et fils d'un châtelain vieillissant, arrive à la ville. Il doit se présenter à son oncle, rejeté par la famille pour cause d'infirmité. Il va faire l'éducation de son neveu. Et cela commence par le faire coacher par Jean-Michel, tueur en chef. Il rencontre Alexandra, créature sensuelle et mortelle (ô combien), dont il tombe amoureux...

Mais la force de Hyacinthe réside dans son principal défaut: une indécrottable naïveté qui confine à la bêtise la plus fondamentale, qui résonne comme une profession de foi inaltérale pour la justice... oups, pardon... la Justice, avec une majuscule.

De bêtise en bévue, Hyacinthe se forge une identité de justicier nocturne masqué... et peu à peu sa naïveté cède la place à une volonté de changer le monde. Situation qu'il résume en disant à son père: "... dans ce nouveau monde, j'ai découvert que la justice doit avancer masquée".

Le trait de Christophe Blain est perturbant au départ, mais on s'y fait vite. Et il passe crème.

Jouissif, déjanté et frais. Un réel plaisir.
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Potron-Minet contraste énormément avec la série principale Zenith et Crépuscule car on semble très loin du donjon, on est dans une origine story de Hyacinthe (et du donjon par la même occasion).
On va apprendre plus sur sa jeunesse mais aussi sur l'univers.
Encore une fois c'est une maîtrise d'écriture, des personnages, de l'ambiance,...
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Quatrième tome paru chronologiquement et donc quatrième tome de la série Donjon que je lis, mais premier tome de l'époque Potron Minet.
Je suis obligé de comparé avec les autres tomes que j'ai lu pour le moment, et je dois dire que j'ai trouvé ce tome en dessous des autres.
Si ce n'est que le premier tome se passant dans le passé de l'univers tentaculaire qu'est Donjon, et que cela gagnera sans doute en niveau par la suite au fur et à mesure que la série avancera, pour le moment, ce tome ne m'a pas totalement convaincu.
Je l'ai trouvé sympathique mais sans plus, ni l'aventure, ni les personnages n'auront réussis à vraiment m'accrocher.
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Il aura fallu 4 tomes pour qu'enfin j'puisse avoir une idée de ce a quoi m'attendre avec Donjon dans ses 3 temporalités majeur, sans prendre en compte les dernières temporalité Antipodes qui en sont a leur début ni au spin off Monsters et Parade qui arriveront bien plus tard dans ma lecture, et ce que je pensait imprévisible et un virage a 90° osé avec Crépuscule (que je pense toujours) en faite c'est également ce qui ce passe avec ce Potron-Minet on est encore sur une narration et une vision de l'univers très différente mais a nouveau parfaitement pensé.

Dans l'époque Potron Minet on ce situe cet fois bien avant Zénith et la création du Donjon, ce dernier n'en étant même pas encore un projet mais une maison d'un sénéchal et de sa famille qui est néanmoins présenté avec une formulation similaire au Donjon dans Zénith

"Une tour grise visible a trois heures de marche"

a la place de

"Quatre tours noires dont la plus haute est visible a dix jours de marche"

On devine facilement de par son design, la maison de son père et même plus tard le chapeau de son oncle qu'on suis un jeune Gardien (Hyacinthe de son vrai nom) a l'époque ou il était bien plus gentil, altruiste et rêvant d'aventures (contexte oblige) de cape et d'épée, c'est d'ailleurs comme ca qu'on pourrait qualifier ce tome: une BD de cape et d'épée tendance super-héros avec l'origin story et la recherche d'un nom de justicier agrémenté d'une sous-intrigue politique, l'action se passant dans la capitale Antipolis un lieu tentaculaire semblant gigantesque et sans fin ou vont ce tramé plusieurs magouilles lié a un carnaval ou l'on voudrait bruler une géante pour l'occasion.
Et je parle de l'intrigue de la géante mais ce n'est qu'une des nombreuse intrigue du tome certaines résolu et d'autre en suspend pour la suite, que ce sois Hyacinthe ce cherche une place dans ce milieu d'homme politique crapuleux, l'adoption de son identité de justicier, les magouilles de Jean-Michel, la rencontre avec les lutins, le personnage d'Alexandra, le carnaval et l'arbolesse, Sfar et Trondheim on réussis a écrire avec les 48 pages habituel une histoire dense tout en évitant une sensation de rush l'histoire avance fluidement et aucune page ne la freine.
Bien qu'assez sérieuse cet époque de Donjon laisse tout de même une place a l'humour moins cartoon et absurde que dans Zénith et majoritairement basé sur le décalage entre la personnalité de Hyacinthe et les habitant d'Antipolis l'un étant lumineux et les autres étant au choix escroc, manipulateur ou égoïste.

A la partie graphique on trouve un certain Christophe Blain il amène dans Donjon une style graphique qui joue beaucoup sur les hachures et le "surréalisme", il suffit de voir les décor d'Antipolis les rues et les bâtiments ce torde dans tout les sens et les hachure plus ou moins épais la rendent absolument menaçante de jour comme de nuit en extérieur comme en intérieur, certaine case comme celle ou l'on découvre l'arbolesse a la page 25 en deviennent magnifique avec le mélange du dessin de Blain et des couleurs de Walter jouant avec le marron/noir/gris offrant une une image crasseuse a la ville, c'est aussi accueillant que Yharnam, notons aussi le personnage d'Alexandra qui en plus d'être un personnage d'assassin intriguant a un traitement similaire a la ville pour ressortir la facette menaçante du personnage: un corp long au ligne branlante, un visage sans bouche et fixe régulièrement dans l'ombre ne laissant apparaitre que ses yeux jaune et figé, ne rentrant pas intégralement dans la plupart de ses cases et apparaissant a des moment inattendu tout au long de la BD ce qui participe a montré que la ville est grouillante de vie et qu'il vaut mieux faire confiance a quasi personne si on vient de l'extérieur.

Ce premier tome de Potron-Minet ce sépare du Donjon pour proposé une histoire "dans son coin" (encore que l'amitié de Hyacinthe avec les lutins sonne comme une piste pour le futur sur les début de relations avec les montres qui peupleront le donjon) au style graphique marquant, l'impression de changé d'époque en même temps que de bande dessiné est présente ce qui montre une des grande force de Sfar et Trondheim sur cet saga: pouvoir la faire muté a plusieurs reprises pour raconté quasiment tout ce qu'ils veulent.

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Des personnages avec des becs d'oiseaux, d'autres chats ou chiens… un peu comme Donald et Oncle Picsou, on pourrait avoir l'impression de revenir en enfance dans l'univers de Disney. Hyacinthe est une sorte de hibou anthropomorphique. Il est encore très jeune et se rend à la ville chez son oncle pour entrer à l'université, et aussi pour l'honneur de la famille, car le temps des chevaliers est révolu, son père a l'impression de n'être plus qu'un simple chasseur dans son château perdu dans la forêt.

La ville est un prétexte à débrider l'imagination débordante de ses créateurs dans un univers de Fantasy sans limites : des gendarmes sur des oies volantes, une ville médiévale tentaculaire, des lutins qui volent des boutons de tunique, des combats à l'épée, des poursuites sur les toits, une géante-arbre, l'arbolesse, chaque page nous offre un délire total d'inventivité. le scénario semble improbable, presque improvisé, les auteurs laissent leur imagination en roue libre, complètement farfelu, et pourtant tout se tient parfaitement.

Dans ce monde un peu fou, Hyacinthe va vouloir se transformer en justicier masqué, luttant la nuit contre l'injustice. Mais il est encore bien naïf et innocent, son innocence va en prendre un sacré coup…

Et celle du lecteur aussi, ce n'est pas Donald ou Mickey. J'avoue que quand j'ai découvert cette série à sa sortie, j'ai été bien berné moi aussi, jusqu'alors, le dessin est parfois naïf, comme l'univers dans lequel les auteurs voudraient nous voir nous perdre, mais plus sombre, plus torturé, beaucoup de hachure pleine de nervosité, j'étais pourtant prévenu.

Les yeux de Hyacinthe atteignent péniblement le haut des jambes d'Alexandra, et les cris de femmes ne veulent pas forcément dire qu'il faut les aider. Dans cette sombre cité, il va découvrir les bassesses de la civilisation : « Les gens de ce monde moderne considèrent leurs semblables comme des outils, l'homme est pour eux un moyen, non une fin en soi. Cela laisse bien peu de place pour l'honneur, l'élégance et le panache. »

Joann Sfar et Lewis Trondheim on apporté un sang neuf dans l'univers de la bande dessinée, un époque ou les personnages anthropomorphiques étaient réservés aux publications jeunesses, et ou l'innocence se perdait uniquement dans des bandes dessinée forcément trash et brutes, façon Fluide Glacial, l'Echo des Savanes… Avec Donjon, on garde un peu notre âme d'enfant avec cet univers magique, mais pas notre innocence.

Et ce Hyacinthe finira bien par avoir du panache, un Zorro parfois pathétique et parfois romanesque.
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Hyacinthe de Cavallère est un jeune provincial qui est envoyé à la capitale par son père pour y apprendre les nouvelles règles de son époque. A son arrivée en ville, le naïf et candide Hyacinthe découvre une cité corrompue, sale et inégalitaire, où magouilles politiques, meurtres crapuleux et argent cohabitent. Son idéal chevaleresque le pousse alors à embrasser la carrière de justicier nocturne pour réparer quelques torts, et il prend alors le surnom de « Chemise de la Nuit » …

Magnifique entrée en matière de la sous-série "Donjon Porton-Minet" avec cet album, même si ce dernier présente quelques faiblesses, à la fois au niveau du dessin (assez chaotique) et du scénario (avec un héros beaucoup trop mièvre par moments). Néanmoins les bases de l'univers "Potron-Minet" sont posées joliment et découvrir la jeunesse du Gardien dans un univers citadin directement issu de la Renaissance, dans une ambiance « capes et épées » rappelant fortement "Les trois mousquetaires", est particulièrement plaisant.
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Ce tome inaugure la deuxième série parallèle de la saga principale, "Donjon Zénith". L'époque Potron-minet (niveaux -99 à 0) raconte l'histoire d'Hyacinthe de Cavallère, qui deviendra plus tard le Gardien du Donjon.

Le Donjon n'est pas encore cet endroit prisé par tous les aventuriers et dont les quatre tours noires sont visible à dix jours de marche. C'est pour l'instant une seule tour grise appartenant au Seigneur de Cavallère et visible à seulement trois heures de marche.

Le ton est également différent des deux autres séries. L'ambiance est celle des histoires de cape et d'épée, dans une ville proche de celles du début de la renaissance. Une ambiance d'ailleurs parfaitement rendue par Christophe Blain. Notons que Walter continue d'assurer la colorisation afin d'assurer l'unité et la cohérence graphique de l'univers Donjon.

Seul point négatif de cette époque marquée par la fin des grands royaumes: l'absence d'Herbert et Marvin, deux personnages attachants qui m'ont quand même manqué dans cette histoire.
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Cette série relate comme chacun le sait la genèse du donjon. Je l'ai abordé après ma lecture de Zénith ce qui n'a rien gâcher au plaisir de lecture.

On suit cette fois-ci le parcours de Hyacinthe de Cavallère de sa jeunesse idéaliste pour devenir le maître sans scrupule et un peu désabusé du Donjon dans Zénith. C'est un personnage finalement aussi interessant que Marvin et Herbert dans son évolution. On fait également connaissance avec Alexandra et Jean-Michel.

L'univers médiéval fantastique ainsi crée est véritablement passionnant et unique en son genre. Nous avons là la Dream Team de la bande dessinée: Christophe Blain, Lewis Trondheim et Joann Sfar époustouflants de talent !

Ce qui m'inquiète un peu, ce sont les ramifications multiples de cette série très ambitieuse. Parviendra t'elle à produire toujours ce haut niveau dans la qualité des dialogues et de l'histoire ? Pourquoi ne pas se contenter de moins d'albums pour conserver une certaine cohérence ? Autant de questions que l'on peut légitimement se poser.

Cependant, pour l'instant, je peux affirmer que Donjon Potron Minet est une très belle série avec une histoire trépidante dans un univers amusant. de très bons moments à passer !
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