En Europe comme aux États-Unis, la pièce "Macbeth" de William Shakespeare est entourée de superstitions, au point d'être devenue maudite. Mais d'où vient cette malédiction présumée ?
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William Shakespeare
EAN : 978B005SNKC4I
Les Belles Lettres (30/11/-1)
/5
9 notes
Les Belles Lettres (30/11/-1)
Résumé :
Émile Montégut (Traducteur)
La Nuit des rois, ou Ce que vous voudrez (Twelfth Night, Or What You Will) est une comédie de William Shakespeare (autres traductions du titre : Le Soir des Rois ou Ce que vous voudrez – Le Jour des rois ou Ce que vous voudrez – La Douzième nuit ou Ce que vous voudrez).
Cette pièce a été écrite pour être jouée pendant les festivités de l'Épiphanie, et la première représentation a eu lieu le 2 février 1602, à ... >Voir plus
La Nuit des rois, ou Ce que vous voudrez (Twelfth Night, Or What You Will) est une comédie de William Shakespeare (autres traductions du titre : Le Soir des Rois ou Ce que vous voudrez – Le Jour des rois ou Ce que vous voudrez – La Douzième nuit ou Ce que vous voudrez).
Cette pièce a été écrite pour être jouée pendant les festivités de l'Épiphanie, et la première représentation a eu lieu le 2 février 1602, à ... >Voir plus
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Citations et extraits (5)
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VIOLA.
Oui, cela est certain, ceux qui jouent adroitement avec les mots peuvent aisément les rendre libertins.
LE BOUFFON.
Alors je voudrais que ma soeur n’eût pas de nom, Monsieur.
VIOLA.
Pourquoi cela, l’ami ?
LE BOUFFON.
Parbleu, Monsieur, son nom n’est qu’un mot, et jouer avec ce mot pourrait rendre ma soeur libertine : mais en vérité les mots sont devenus de vraies canailles, depuis que les promesses qu’ils avaient servi à donner, les ont déshonorés.
Oui, cela est certain, ceux qui jouent adroitement avec les mots peuvent aisément les rendre libertins.
LE BOUFFON.
Alors je voudrais que ma soeur n’eût pas de nom, Monsieur.
VIOLA.
Pourquoi cela, l’ami ?
LE BOUFFON.
Parbleu, Monsieur, son nom n’est qu’un mot, et jouer avec ce mot pourrait rendre ma soeur libertine : mais en vérité les mots sont devenus de vraies canailles, depuis que les promesses qu’ils avaient servi à donner, les ont déshonorés.
OLIVIA.
Arrête : dis-moi, je t’en prie, ce que tu penses de moi.
VIOLA.
Que vous pensez ne pas être ce que vous êtes.
OLIVIA.
Si c’est là ma pensée, je pense la même chose de vous.
VIOLA.
Alors vous pensez juste ; je ne suis pas ce que je suis.
OLIVIA.
Je voudrais que vous fussiez tel que je vous désirerais.
VIOLA.
Cela vaudrait-il mieux que d’être ce que je suis, Madame ? Je le souhaiterais, car pour le moment je suis votre jouet.
Arrête : dis-moi, je t’en prie, ce que tu penses de moi.
VIOLA.
Que vous pensez ne pas être ce que vous êtes.
OLIVIA.
Si c’est là ma pensée, je pense la même chose de vous.
VIOLA.
Alors vous pensez juste ; je ne suis pas ce que je suis.
OLIVIA.
Je voudrais que vous fussiez tel que je vous désirerais.
VIOLA.
Cela vaudrait-il mieux que d’être ce que je suis, Madame ? Je le souhaiterais, car pour le moment je suis votre jouet.
ANTONIO.
Mais comme le dieu s’est montré une vile idole ! Sébastien, tu as fait outrage à la beauté. Dans la nature, il n’y a de taches que celles de l’âme ; nul ne peut être appelé difforme, si ce n’est l’ingrat : la vertu est la vraie beauté, mais les méchants qui sont beaux sont des coffres vides décorés à la surface par le diable.
Mais comme le dieu s’est montré une vile idole ! Sébastien, tu as fait outrage à la beauté. Dans la nature, il n’y a de taches que celles de l’âme ; nul ne peut être appelé difforme, si ce n’est l’ingrat : la vertu est la vraie beauté, mais les méchants qui sont beaux sont des coffres vides décorés à la surface par le diable.
We men may say more, swear more : but indeed
Our shows are more than will ; for still we prove
Much in our vows, but little in our love.
Our shows are more than will ; for still we prove
Much in our vows, but little in our love.
For what is yours to bestow is not yours to reserve.
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