Il y a dix-neuf ans que j'ai écrit cette histoire. A travers elle, j'ai voulu exprimer ma sympathie pour le peuple travailleur et mon admiration pour ses solides qualités, mais je ne laisse entrevoir aucun avenir pour lui, aucune issue. Ces pauvres gens vivent dans la misère et ont une fin pitoyable. C'est qu'à l'époque, je n'étais capable de voir que la misère de la société et non l'espoir de la révolution ; je n'avais pas assimilé les vérités révolutionnaires. D'autre part, à cause de la censure rigoureuse de l'époque, j'évitais soigneusement de dire que les pauvres doivent se révolter. Peu après la parution de ce livre, j'entendis de la part des travailleurs des commentaires de ce genre : « Ce livre nous montre vraiment trop misérables et dépourvus de tout espoir ! » J'en ressentis beaucoup de honte.
Postface, page 335
Les gens se disent rarement toute la vérité, et un visage de femme qui rougit exprime quelquefois plus de choses qu'un long discours. Le Veinard lui-même comprit la pensée de petite Joie. A ses yeux, elle était la plus elle fille du monde, car sa beauté venait de l'intérieur.
Page 291
Une oie sauvage, même si elle ne cacarde pas, éprouve tout de même du plaisir à voler avec la troupe.
Page 297
Olivier BARROT présente le roman de Lao She, "Messieurs Ma père et fils". Ce roman s'inspire du séjour londonien de Lao SHE.