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EAN : 9782226471246
480 pages
Albin Michel (29/03/2023)
3.66/5   140 notes
Résumé :
Nell a perdu ses deux parents. Sa mère trente ans plus tôt, et maintenant son père, le Dr Young, un célèbre cartographe de la New York Public Library qui vient d’être retrouvé mort dans son bureau.
Elle l’adorait, elle voulait embrasser la même carrière que lui, mais parfois la famille c’est très compliqué. En fouillant dans les affaires du défunt, elle trouve, bien cachée, une carte routière a priori sans grand intérêt. Sauf que Nell se souvient parfaitement... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (56) Voir plus Ajouter une critique
3,66

sur 140 notes
Nell Young vient de perdre son père, célèbre cartographe conservateur à la New York Public Library. Il a été assassiné pour de mystérieux mobiles. Nell aussi est cartographe, elle a même débuté sa carrière professionnelle à ses côtés. Mais il y a sept ans une violente dispute a éclaté au point que son père a viré et blacklisté sa fille, incompréhensible, à cause d'un carton de vieilles cartes.

Et voilà que Nell découvre dans un tiroir secret du bureau de son père une de ses vieilles cartes, la plus insignifiante : un carte de station service de l'Etat de New-York, année 1930. Peut-être pas si banale puisque tous les exemplaires, pourtant tirés en très grande quantité, sont toutes notés disparus, manquants, volés ou pilonnés. Pourquoi son père a t-il défendu avec autant de virulence la thèse de l'inauthenticité des documents du carton au point de ruiner la vie de sa fille pour ensuite conserver cette carte, une seule précisément, en cachette ?

A partir de là, Peng Shepherd a construit une chasse aux trésors pour adultes, remplie de très nombreux secrets révélés au fil d'une intrigue multicouche extrêmement inventive et divertissante. Malgré de très nombreux personnages et une double chronologie narrative très présente, le rythme est enlevé, emportant son héroïne dans un tourbillon d'émotion qui lui révéleront des secrets familiaux vieux de trente ans.

« Peut-on retrouver un endroit qui n'existe pas ? », c'est la question fil rouge qui interroge Nell durant sa quête. Et si on falsifie une carte, modifie-t-on le territoire ?

Ce que j'ai trouvé formidable dans ce roman, c'est comment Peng Shepherd intègre très progressivement les éléments fantastiques, tous centrés autour du pouvoir magique des cartes, exploré avec une intensité folle. Oui, de ces vieilles cartes papier supplantées aujourd'hui pour les nouvelles technologies, celles qui nous ont donné pendant des siècles la compréhension des réalités humaines. le fait d'arpenter, mesurer, de dessiner une carte affecte-t-il le paysage représenté ?

Le récit est totalement addictif jusqu'au dénouement, même si je regrette que l'autrice est presque trop trainé à conclure et lorsqu'elle le fait, c'est expéditif. Malgré cette ultime réserve, je me suis régalée à plonger dans ce roman plaisir, intelligent et original qui repousse les limites de la réalité. Une vraie lecture de jouvence !
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Je ne suis pas particulièrement adepte de thrillers fantastiques, mais bon, celui-ci parle de cartographie et est édité chez Albin Michel Imaginaire, deux bonnes raisons de me laisser convaincre malgré tout. Malheureusement, ça n'a pas suffi à m'emporter.

Nell Young apprend la mort de son père, un célèbre cartographe de la New York Public Library. En fouillant ses affaires, elle découvre une vieille carte routière a priori insignifiante – mais qui a été la cause de son renvoi de la NYPL et de la rupture complète de ses liens avec son père. Peu à peu, elle découvre les secrets que recèle cet étrange document et, par extension, ceux que dissimulait son père.

Alors, que dire… je crois que j'ai éprouvé la même chose qu'avec La Sphère, de Gregory Benford : le sentiment d'explorer un sujet passionnant, traité au travers d'une histoire pas franchement intéressante. C'est peut-être parce que les codes du thriller ne me rejoignent pas plus que ça, mais j'ai été agacée par de nombreux éléments : des personnages plus bidimensionnels que les cartes qu'iels étudient, des maladresses de narration (on veut une conversation entre A et B, mais A discute déjà avec C? Pas de problème, C doit aller boire un café de toute urgence… quatre fois de suite), une romance plate et insipide, un antagoniste dont on devine l'identité dès son apparition, mais dont les buts sont complètement nébuleux, et des incohérences dans la résolution

C'est frustrant, parce qu'il y a des éléments intéressants, notamment sur le sujet du pouvoir prescriptif des cartes, et sur l'évolution des technologies qui bouleverse la façon dont on les conçoit/perçoit. L'anecdote de cartographie à propos des campements fantômes, que l'autrice détaille à la fin et sur laquelle elle a basé toute son histoire, est absolument fascinante. Sur le plan narratif, j'ai aimé les chapitres flashbacks et leurs points de vue variés qui éclairent peu à peu le mystère, ils sont bien intégrés à l'histoire et lui donnent un certain rythme. Ça n'a pas réussi à sauver l'ensemble, mais je n'ai pas passé un mauvais moment malgré tout.

Je crois que c'est ma première vraie déception chez Albin Michel Imaginaire. Jusqu'alors, même mes lectures plus mitigées m'ont donné l'impression d'être objectivement de très bonne qualité, alors que là, j'ai du mal à comprendre l'engouement général. Peut-être que je me laisserai tenter un jour par le livre de M pour voir si cela va me réconcilier avec l'autrice.
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Qu'est-ce qu'un roman, si ce n'est une carte mentale d'une histoire qui se déplie, se déploie à travers routes et impasses, vallées et buttes, que le lecteur parcourt à son rythme.

Certaines cartes ne sont pas faciles à déchiffrer, d'autres tracent la voie au plus grand nombre. Les Cartographes de Peng Shepherd tient de cette seconde catégorie, tant cette formidable aventure littéraire plaira autant aux amateurs d'Imaginaire qu'à ceux qui n'en lisent habituellement pas ou peu.

L'autrice américaine avait marqué les esprits avec son incroyable premier roman post apocalyptique, le livre de M. Changement total d'univers, de ton, de mode de narration, d'ambiance avec ce deuxième livre, la preuve d'un formidable talent qui ne se laisse pas enfermer dans des cases.

Oui, c'est un roman fantastique, mais où celui-ci est distillé avec finesse, à tel point qu'on l'oublie presque. Shepherd maîtrise l'art de raconter une histoire, de nous faire croire ce qu'on lit, de nous faire vibrer aux côtés de personnages forts. Bref, c'est une formidable conteuse qui a trouvé ici un terrain de jeu idéal.

Ce récit est une grande aventure, pleine d'événements imprévus, d'émotions, et de rencontres qui marquent. Une véritable chasse au trésor à lire les yeux grands ouverts. En gardant à la fois la fraîcheur de son âme d'enfant, ouverte à la curiosité, et son esprit d'adulte, à la recherche d'évasion et d'expériences trépidantes.

Car Les Cartographes est avant tout un thriller, qui arrive à concilier rythme, mystère et enrichissement. Sans jamais tomber dans trop d'érudition, toujours accessible.

L'autrice nous plonge dans le pouvoir des cartes, de manière un brin nostalgique. Une porte ouverte vers l'imagination, qu'on a malheureusement perdue avec nos GPS qui empêchent nos esprits de figurer, inventer, construire.

Quoi de mieux qu'une carte, qui est bien plus qu'un bout de papier. Comme le disent les personnages du roman, c'est autant un outil qu'une manière de rassembler les individus. Voire davantage, comme un point commun entre art et science.

Ou encore : « Les cartes, songea-t-elle, sont les lettres d'amour aux terres et aux temps que l'on a explorés. Les vraies cartes ne contrôlent pas les territoires, elles racontent leurs histoires ». Tout est dit dans ce passage !

Tout part d'un banale ancienne carte routière. Qui semble pourtant faire l'objet d'une attention irrationnelle de personnes capables de payer des fortunes sur le dark web pour en obtenir un exemplaire. Tous semblent avoir disparu. Sauf un, retrouvé dans les affaires d'un cartographe célèbre mort brutalement, par sa fille Nell avec qui il était brouillé.

Cette fille qui a vu son avenir très prometteur, dans le même domaine que son père, brisé par cette fâcherie. Cette mort, qui ressemble à un accident, ne sera pourtant pas la dernière…

Durant une bonne partie, l'histoire reste terre à terre, au plus proche de la réalité et de l'enquête que va mener Nell pour comprendre ce qui se cache derrière cette carte. Qui va révéler, une « erreur », un lieu fantôme qui n'existe pas sur le terrain. Vraiment ?

La bascule vers le fantastique se fait de manière subtile, presque naturellement. Un modèle de construction, divertissant au possible, titillant la curiosité, sans jamais en rajouter. On comprend assez vite ce qui suivra, mais pourtant les émotions ressenties restent intactes, par la grâce de personnages épatants et un récit en immersion dans l'histoire familiale de Nell.

L'histoire est tellement limpide et la narration si soutenue qu'on pourrait imaginer sans difficulté que cette histoire devienne un film.

Les Cartographes est une aventure littéraire aussi mystérieuse que ludique. Peng Shepherd a réussi un petit miracle qui pousse à la rêverie autant qu'aux questionnements par le divertissement. Un thriller fantastique épatant à conseiller à tous les lecteurs, tant il saura ravir et combler toutes les attentes.

Vous ne regardez plus jamais une carte de la même manière.
Lien : https://gruznamur.com/2023/0..
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Pourquoi tant d'accidents et de morts autour de cette carte ? Surtout cette carte : sans rien de spécial, elle était distribuée dans la première moitié du XXe siècle aux États-Unis dans les stations services. Il en existait des milliers d'exemplaires ne valant même pas un dollar. Et depuis plusieurs années, un mystérieux groupe, les Cartographes, semble vouloir tous les détenir. Nell, jeune femme au parcours chaotique, va en obtenir un. Les conséquences seront immenses.

Qui n'a pas rêvé devant une carte ? Moi, en tout cas, ces bouts de papier (ou de parchemin, ou de vélin, ou de tous les supports imaginables) m'ont toujours fasciné. Au point que je conserve encore mes vieilles cartes routières alors que l'avènement du GPS les a reléguées au fond du vide-poche ou, pire, dans les déchetteries les plus obscures. Au point que je me laisse souvent séduire par des ouvrages présentant des cartes de lieux réels comme imaginaires. Alors le thème de ce nouveau roman de Peng Shepherd ne pouvait que me séduire. Et je n'ai pas été déçu par le concept.

On découvre progressivement (mais on s'en doute rapidement, d'où le fait que j'en parle assez librement dans cette chronique) le pouvoir de certaines cartes qui créeraient, d'une certaine façon, des lieux qui n'apparaissent pas sur les autres. le célèbre duel entre carte et territoire (voire entre la poule et l'oeuf) : qui est à l'origine de l'autre ? La logique voudrait que la carte, ce dessin le plus proche possible du monde qui nous entoure, soit un simple reflet, pas toujours fidèle malgré les efforts de ses créateurices, de la réalité. Mais, comme lorsqu'on imagine la puissance la prééminence d'un mot sur ce qu'il désigne, elle pourrait devenir prescriptrice dans certains cas (qu'on se rappelle le surprenant et brillant Amatka, de Karin Tidbeck). Avec la carte survient la connaissance. Sans elle, l'oubli. Alors bien sûr, nous sommes tous convaincus de la prééminence du territoire sur la carte, mais dans Les Cartographes, cet état de fait subit quelques entorses. Comme va l'apprendre Nell à son détriment.

Ce roman n'est pas un essai rébarbatif sur ce thème. Et cette idée est plus une base de récit qu'une véritable réflexion poussée : ne vous attendez pas à de longues digressions ni à des références savantes. On a bien une petite référence à la lutte déjà achevée entre cartes physiques sur papier et cartes dématérialisées qui ont envahi notre quotidien. Mais, malgré certaines belles évocations un poil nostalgiques, l'autrice ne pousse pas très loin cette idée. Peng Shepherd a écrit un thriller, efficace et prenant, dont on tourne les pages avec passion et rapidité. Je ne suis pas allé aussi vite que Feyd Rautha, maitre du blog L'épaule d'Orion, qui l'a avalé en deux jours, mais pas loin. C'est donc le rythme qui l'emporte sur la profondeur de l'analyse. Est-ce que cela gâche le récit ? Aucunement. le tout est simplement de le savoir afin de n'être pas déçu.

Et donc, quelle est la base de cette histoire ? Nell était cartographe, promise à un bel avenir dans la réputée (mais vétuste, malgré les ors et les marbres) New York Public Library. Cependant l'affaire du « Carton à jeter » a balayé d'un coup son parcours brillant tout tracé. Suite à ce scandale (dont je me garderai bien de dire quoi que ce soit, puisque l'autrice fait durer le suspens un bon moment), son père, membre éminent de cette même bibliothèque, a exigé qu'on la renvoie. Suite à ce bannissement, plus personne n'a voulu l'employer et elle a dû se contenter d'un travail alimentaire. Elle est toujours au contact des cartes, mais pour les travestir, les vieillir artificiellement pour des clients qui se moquent de l'authenticité mais privilégient l'apparence. le purgatoire avant l'enfer. Mais cette période noire prend fin avec le choc de la disparition brutale de ce père qu'elle n'a pas revu depuis leur violente dispute sept ans auparavant. Et s'ensuit une série d'évènements qui vont bouleverser la vie de Nell tout comme ses certitudes.

N'ayant pas lu le Livre de M, je ne peux, comme certain.e.s, faire des comparaisons. Je peux juste écrire que Peng Shepherd a su, dans Les Cartographes, mener un récit tambour battant. Et que cette histoire a pour fond, pour cadre, une idée séduisante. Qu'enfin, elle a, pour la peupler, créé un groupe de personnages convaincants. Ce roman n'est pas le plus novateur de ceux que j'ai lus ces derniers temps, mais il a su me divertir et me faire rêver pendant des heures. Et encore maintenant, je me promène avec délice, en pensée, dans les recoins inconnus de ses cartes.
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New York, de nos jours. Nell est une jeune cartographe qui a dû se résigner à un emploi dégradant pour une personne avec son expertise : fabriquer en série des copies de cartes artificiellement vieillies, pour des clients voulant décorer leur intérieur. Sept ans plus tôt, son père Daniel l'a expulsée du monde fermé des cartographes de prestige, à savoir ceux qui travaillent dans les Bibliothèques réputées ou les universités. Brouillés, le père et la fille ne se sont plus revus depuis.

Mais Daniel meurt dans son bureau, et peu après la bibliothèque NYPL (New York Public Library) où il travaillait est cambriolée. Mais rien n'a disparu. Or, fouillant dans le bureau de son père, Nell a déniché une vieille carte routière sans valeur et camouflée avec soin, la même carte qui a provoqué son renvoi par son père.

L'auteure s'est inspirée d'un événement réel : des sociétés de cartographie dessinaient un faux lieu sur leurs cartes pour piéger les éventuels plagiaires, à savoir des concurrents qui économiseraient sur le coût des géomètres. Une société avait dessiné, sur ses cartes à bas prix vendues dans les stations-service, un faux village dans la région de New York, Agloe. Elle a poursuivi en justice un gros concurrent qui avait reproduit Agloe sur sa propre carte… mais Agloe existait ! Les habitants du coin, découvrant Agloe sur la carte routière, avaient cru que c'était le nom de leur lieu, l'avait utilisé comme adresse, et d'autres constructions ont suivi jusqu'à rendre réel ce qui n'était qu'un mensonge : le village d'Agloe.

De cet événement pas commun, Peng Shepherd a imaginé une histoire où le fantastique s'invite dans notre réalité. Confirmant son talent pour une plume agréable et fluide, au service d'une galerie de personnages divers et attachants, elle nous convie dans un milieu professionnel peu connu — les cartographes — à New York, entre la tradition de la NYPL et la modernité high-tech d'une société informatique cartographiant le monde. Les mystères s'accumulent, et rapidement le roman devient un polar qui pourrait paraître classique, mais avec une touche d'onirisme qui s'accentue à mesure que le récit avance.

Nell enquête sur la carte, mais aussi sur le passé : nous retrouvons ici un schéma classique de roman policier où deux époques se parlent. Un drame advenu trente ans plus tôt, la mort de la mère de Nell, fait écho aux morts et aux étranges disparitions du présent. Les amis de ses parents lui dévoilent l'histoire de ce groupe soudé de jeunes étudiants cartographes dans les années 90. L'auteure a su bien manier les révélations, sans jamais oublier le plaisir de lecture, et surtout en ménageant le suspense, même si parfois on se doute de certaines clefs. La narration n'est pas exempte de quelques maladresses, bien mineures au regard d'un rythme haletant et d'une histoire accrocheuse.

Avec une écriture très cinématographe — j'imaginais aisément le film — ce roman construit comme un polar offre la touche de fantastique et de poésie typiques de l'auteure.

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
26 juin 2023
Des prémices (100 % authentiques) pareils constituent un excellent point de départ pour un thriller ou un roman d’aventure. Que l’on y ajoute une bonne dose de fantasy, et le concept devient encore plus intrigant et prometteur.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Des années plus tôt – une éternité –, la pièce dans laquelle elle se trouvait à présent avait été l’endroit de New York qu’elle préférait. Bien sûr, les salles de lecture de la bibliothèque étaient splendides – comment ne pas admirer la beauté presque surnaturelle des murs aux riches boiseries, des lustres scintillants, des anciennes et vastes fenêtres qui s’élevaient des planchers aux plafonds ? Mais c’était les bureaux du département des cartes et leurs couloirs sans fin tapissés d’archives qui avaient su, par leur simplicité, gagner son cœur, engouement qu’elle gardait pour elle seule.
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- C’est magnifique, a dit Tam avec un grand sourire. Idéal pour notre Atlas du rêveur.
- Notre Atlas du rêveur, a répété Wally, souriant, enfin, à son tour.
- Il est des nôtres ! s’est écriée Tam.
Et nous avons tous poussé des cris de joie.
Nous avions un vaste chantier devant nous. Un chantier commun. Nous allions stupéfier nos collègues, émerveiller le public. Nous allions réinsuffler de la passion et de la vitalité dans la cartographie, la transformer en une discipline inouïe.
Le jour où nous sommes officiellement devenus docteurs, tous ensemble, tous les sept en toge, avec nos coiffes carrées, est l’un des plus beaux de ma vie.
Je croyais notre amitié éternelle. Je pensais que rien ne pouvait nous séparer.
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Le destin des cartes sur papier est facile à comprendre. Quand on les déchire ou qu’on les brûle, elles disparaissent. Mais une carte-machine ? Où va-t-elle, quand on l’éteint ?
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Il nous semble en général que les cartes sont parfaitement exactes - après tout, c'est leur raison d'être. À quoi servirait une carte qui ment ? C'est cependant ce que font la plupart d'entre elles.
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Cherche carte routière ancienne station-service (100.000 $)
Offre sérieuse. Je cherche une carte routière pliable de l’État de New York de l’année 1930. Ne m’intéresse qu’à celles imprimées par General Drafting Corporation. Je paierai les frais de port pour un pli 24 heures. Fantaisistes s’abstenir.
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