Cela débute par une petite fille malmenée et surtout délaissée. Elle est critiquée par la fée qui est trash. Sa mère ne parle pas et la petite fille dit ne pas s'appeler, c'est dire ! Mais dans un sursaut, la mère finit par prononcer les mots Petit Chaperon rouge tout en donnant le costume correspondant à sa fille. La petite fille est prête à s'incarner dans son rôle.
Dès lors, le destin peut s'accomplir, sous le regard de la fée teigneuse. La galette de la Mère-Grand étant prête,
le Petit Chaperon rouge se met en route, traverse la forêt pourtant réputée dangereuse. Elle veut disparaître. Elle plante la fée dans le décor, qui n'a donc plus aucun rôle à jouer.
Elle rencontre le Petit Poucet, et cette rencontre la transforme. Elle sourit, se sent moins seule. La fée réapparaît et la fillette la vire ! Puis le loup, surgit, superbe créature aux yeux orange. le loup fait son travail de loup mais rencontre un problème technique !
La fin est résiliente et l'avenir s'annonce plus radieux.
J'ai autant aimé cette pièce que la version de
Joël Pommerat. Lisez du théâtre contemporain, c'est stimulant !