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EAN : 9782072911170
8 pages
Gallimard (31/03/2020)
3.4/5   5 notes
Résumé :
Nous, Français, on est très intelligents, et on ne nous la fait pas, avons-nous proclamé ! Et pourtant, la guerre est arrivée jusqu’à nous, en s’imposant d’un coup, il y a deux semaines, telle la brutale percée des Ardennes. Le corona-Guderian a déferlé sans crier gare.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Encore une belle livraison de ces Tracts de crise ! Anne Sinclair pose la question de l'après-crise du Covid-19 ou de l'après-guerre , si on reprend l'un des éléments du vocabulaire utilisé par le gouvernement. Nous nous rendons bien compte des faiblesses de notre système et de nos erreurs . Mais quel prix serons-nous prêts à payer demain pour que cela ne se reproduise plus ?
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
« La santé n’a pas de prix », a reconnu Emmanuel Macron (...).
Précisément, quel prix est-on prêt à payer pour les infirmières et les médecins, à bout depuis tant de mois, tant d’années ? Quel prix pour l’hôpital, pour des lits de réanimation, pour des respirateurs ? Quel prix est-on prêt à payer pour des écoles où les maîtres se sont fait violence, malgré leur pauvre salaire, pour faire cours à distance, et donner à chaque enfant les leçons, les devoirs, les exos qui maintiennent un enseignement minimal ? Quel prix est-on prêt à payer pour que nos anciens finissent dignement leur vie, entourés, soignés ?
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Mais la guerre, c’est aussi savoir penser l’après. C’est très
tôt que de Gaulle savait qu’il faudrait reconstruire. Le programme du CNR et la sécu pour tous s’élaboraient dans les maquis du Vercors. « La santé n’a pas de prix », a reconnu Emmanuel Macron plus keynésien dans l’adversité que dans l’euphorie d’une présidence heureuse.
Précisément, quel prix est-on prêt à payer pour les infirmières et les médecins (...) ? Quel prix pour l’hôpital, pour des lits de réanimation, pour des respirateurs ? Quel prix est-on prêt à payer pour des écoles (...) ? Quel prix est-on prêt à payer pour que nos anciens finissent dignement leur vie, entourés, soignés ?
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Il faudra se souvenir qu’on est prêts à payer le prix fort pour les caissières des supermarchés qui nous permettent de manger tous les jours ; pour les agriculteurs, qui ne vendent plus aux restaurants et qui voient les citoyens se contenter de pâtes et de riz ; pour les chauffeurs routiers qui acheminent colis, fuel, fruits et légumes ; pour les agents des télécoms qui vont travailler pour sécuriser les réseaux qui nous permettent de prendre des nouvelles de la grand-mère, ou de maintenir les relations et le travail dans l’entreprise…
Se souvenir aussi qu’on sera volontaires pour payer à leur juste pris des biens de consommation indispensables, qui furent trop souvent importés du bout du monde. Et pour accueillir dignement et sauver la vie de ceux qu’on appelle étrangers, migrants, réfugiés.
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La guerre, disait-il. Oui, la guerre, avec un ennemi inconnu qui
s’infiltre partout, sur les chaussures, les boîtes à oeufs en carton,
les pommes, les pots de fromage blanc. La guerre où nos canapés
sont nos tranchées, où la ligne de front est le palier infranchissable,
et la nouvelle DCA, l’eau de Javel pour nettoyer les emballages.
La guerre c’est la peur, et elle nous étreint chaque jour davantage,
peuple nos nuits, obscurcit le soleil tout neuf de cette fin mars.
La guerre, c’est le bruit, les bombes, le canon. Mais celle-là est irréelle,
silencieuse, printemps des arbres, hiver des hommes.
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Les batailles du XXIe siècle requièrent masques, gel, tests. Or, comme le disait un des innombrables médecins interrogés, nous sommes au XIXe : on se salue de loin, on se lave les mains, on n’a ni médicaments, ni masques, ni tests.
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