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On retrouve dans ce nouvel opus l'inspecteur Léon Sadorski de l'Affaire Léon Sadorski (2016) et de l'Étoile jaune de l'inspecteur Sadorski (1917).

Nous sommes désormais au printemps 1943, et suite à une dénonciation, Sadorsky arrête une jeune femme soupçonnée d'être une juive munie de faux papiers, et qui ferait du trafic de métaux précieux.

Paris vit toujours sous occupation allemande, les restrictions sont de plus en plus nombreuses, l'hiver a été long et dur pour la population. Malgré tout, Sadorski continue son travail sans aucun scrupule : « le devoir, c'est ce qu'on doit faire, un point c'est tout ».

Et des scrupules il en a peu, il continue de traquer les juifs et les cocos, de faire du marché noir, des vols en abusant de son pouvoir de policier des RG, ou chez les personnes arrêtées.

Notre inspecteur est toujours un beau et parfait salaud. Il ment, triche, abuse des femmes, est pervers, colérique et franchement odieux. C'est le personnage que l'on ne peut que détester.

Lors d'une enquête dans son propre immeuble, il fait la connaissance de l'officier nazi Pick. Celui-ci va lui conter le cheminement des hommes, des femmes, des enfants de tous âges, des vieillards, déportés dans les wagons à bestiaux. Nous sommes en 2018, et certes nous connaissons les horreurs produites pendant la guerre, mais ces descriptions, sans états d'âmes glacent le sang.

On parcourt les couloirs de Drancy lors d'une sélection à la déportation, le quartier général de la police où a lieu les interrogatoires. On entend pleurer, crier, supplier derrière les portes, on assiste à la mise à tabac d'un homme soupçonné d'être un « coco ».

Sadorski prend part à tout cela. Parfois comme observateur approuvant, parfois comme acteur très zélé. Mais Sadorski, qui n'a aucune morale, est quand même secoué par les révélations de Pick, « Sadorski voit des éléments qui lui plaisent dans la France de la Révolution Nationale, et d'autres qui ne lui plaisent pas ». Au fil des pages, il est pris entre sa haine des « youpins », son égocentrisme, et son besoin de protéger ses femmes, il glisse ainsi de plus en plus dans le crime grave, s' engluant dans les affaires pour « sauver » quelques personnes. C'est une façon pour lui d'assouvir ses fantasmes avec les femmes qu'il rencontre mais aussi de se donner bonne conscience : nous sommes en 1943, des rumeurs de débarquement se font de plus en plus entendre, et les Français « collabos » commencent à craindre la fin de la guerre.

Une fois encore, Romain Slocombe a fait un travail de recherche approfondi pour nous livrer ce livre relatant la France de 1943. La bibliographie de fin prouve l'impressionnante documentation utilisée afin de nous offrir un roman très détaillé et réaliste de la vie sous l'occupation allemande, vous êtes plongé au coeur de Paris en 1943, et c'est poignant.

« Nous avons tous à choisir, par rapport à la loi mais aussi la morale »

Au vue de l'époque actuelle, il est bon de se souvenir des périodes de notre histoire dont nous ne sommes pas fiers mais qui nous rappellent jusqu'où peut aller l'homme dans sa haine contre autrui.
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Un troisième tome qui est sans doute le plus violent de la série, c'est dire ! C'est aussi la bascule qui accentue la descente aux enfers de Sadorski. Un personnage décidément complexe, un salaud capable de se sentir coupable, un tueur et un exécuteur des basses oeuvres qui croit en une possible rédemption. Une construction atypique, jalonnées par des rencontres féminines, talon d'Achille d'un policier au bord du gouffre.
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Ce dernier volet de la trilogie des aventures et forfaitures de l'Inspecteur Principal Adjoint Léon Sadorski est sans doute le plus émouvant pour moi .
On y retrouve notre IPA en 1943 , empreint aux doutes après la première grande défaite de l'armée allemande face aux russes , à Stalingrad.
Chef du "rayon juif " aux Renseignements Généraux, il est pourtant toujours aussi dynamique dans sa collaboration hyperactive avec les nazis , ne rechignant dans aucune tâche de dénonciation que ce soit de juifs , de communistes ou d'honnêtes citoyens aryens authentiques qui pour leur plus grand malheur ont croisé la route de l'IPA Sadorski . Mais l'inspecteur sent le vent tourner . Il joue même avec le feu en abritant chez lui la jeune lycéenne juive Julie Odwak , dont les parents ont été raflés destination les camps de l'Est et sur laquelle il ne cesse de fantasmer . Toujours en proie à ses contradictions, il brutalise , tue , et tente de se racheter une conduite - où plutôt de protéger ses miches au cas où l'Allemagne serait vaincue - allant même jusqu'à tenter de sauver une autre jeune fille juive d'une déportations garantie .Mais quelques bonnes actions tardives ne pourront racheter tous les péchés qu'il a sur la conscience.
Romain Slocombe nous offre avec " Sardorski et l'ange du péché " un roman historique qui retrace les heures sombres de la France sous Pétain dont l'administration a fait de la collaboration un acte fondamental de sa gouvernance aux bottes de Berlin . Plus que cela , elle engage à cette période- là les forces de police dans un jusqu'au boutisme qui dépasse le simple zèle mais doit démontrer aux forces occupantes qu'elles sont l'un des maillons essentiels de la politique d'épuration décrétée par Hitler et son état major . L'auteur nous refait revivre cette terrible période avec de multiples détails - résultats sans aucun doute d'un énorme travail de recherches minutieuses -qui rend ce roman de fiction extrêmement réaliste . Il ne nous épargne rien : ni l'injustice criarde , ni la lâcheté et la compromission ordinaire, ni les crimes gratuits , ni les exécutions sommaires , ni les tortures , ni les souffrances banalisées , ni la peur permanente à laquelle est soumise la population quant elle possède un patronyme étranger , à connotation juive , quand elle est affiliée au Parti communiste, bref quand elle est différente ou qu'elle résiste à l'infamie .
Un roman qui nous rappelle à notre devoir de mémoire et de vigilance quand autour de nous l'extrémisme politique et religieux refait surface .
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Sadorski et l'ange du péché : suite de la fresque historique consacrée à la seconde Guerre mondiale et à l'occupation, avec Léon Sadorski en guide ... sinistre.

C'est en consultant la bibliographie à la fin de ce roman que j'ai pu mesurer l'étendue du travail d'historien de Romain Slocombe, les multiples documents administratifs et références à des correspondances, récits et journaux personnels. Cette documentation foisonnante permet au lecteur de mieux s'approprier ce troisième tome ( 730 pages mais je ne me suit pas ennuyé une seule seconde ! ) de l'Histoire de Paris en mars et avril 1943 pendant laquelle Sadorski ( Inspecteur principal adjoint à la 3ème section de la direction générale des Renseignements généraux et des Jeux et chef du Rayon juif ) louvoie à la frontière entre le bien et mal.

Dans l'appartement où vivait la famille Odwak , Sadorski a trouvé le journal intime de Julie. Il le lit. Julie vit recluse avec la famille Sadorski, un peu comme Anne Franck. Les autorités allemandes sont bien sûr conscientes que toute la famille Odwak n'a pas été raflée. Mais il y a la protection de Léon Sadorski. Protéger une jeune juive et se comporter comme un salop, toujours prêt à brandir sa carte de réquisition pour accabler une femme, jeune de préférence, le plus souvent juive. Menacer une vendeuse de la Samaritaine, enquêter sur un possible trafic d'or, tout est bon pour profiter. Mais il veut aussi protéger Julie. Julie Odwak occupe une place centrale dans ce roman à travers la lecture de son journal intime, une vision spontanée et intime de la tragédie vécue par les juifs.

Ce roman est le roman du Paris des privations, de la peur, de la violence. le Paris de ceux qui collaborent anonymement par la délation et de ceux qui s'enrichissent avec le marché noir, le Paris de ceux pour qui collaborer est une aubaine. Paris avec ses affiches de propagande, les soldats allemands en permission, le couvre-feu et les rafles. Il n'y a pas eu que celle du Véld'Hiv, elles se poursuivent, il faut toujours envoyer plus de juifs vers l'Europe de l'Est.

Et puis soudain un attentat de résistants, un bombardement des alliés. Sur tous les fronts, l'armée allemande vacille. Que faire pour ne pas être inquiété à la fin de la guerre ? Que faire pour sauver sa peau pendant l'occupation ? Sadorski a choisi, sans être pro-nazi, il veut de l'ordre quitte à l'imposer par la force et la peur. Il est nationaliste et anticommuniste ( le mot n'est pas assez fort pour lui, il lui préfère antibolcheviste ). Il est aussi raciste et antisémite. Mais il veut sauver Julie.

Sadorski adore fouiner, il y a toujours une bonne affaire à découvrir ou profiter d'une belle femme. Les lumières des plateaux de cinéma l'attirent. Cette facette du Paris occupé est à la fois fascinante et incongrue : le cinéma français des années noires, les studios de la Villette, Radio-Cinéma. Sadorski croise Pierre Fresney dans les couloirs, Robert Bresson tourne son premier film "Les Anges du péché". Renée Faure est de la partie.

Romain Slocombe continue d'explorer les années noires de l'occupation à Paris. Je ne m'en lasse pas. Il fallait oser mettre en scène un personnage comme Léon Sadorski. Mais c'est à ce prix que la reconstitution minutieuse de l'époque est réussie. La fin du roman est ouverte et laisse présager une suite. Je l'espère vivement !
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Après la chasse, les arrestations de juifs et la participation à la rafle du Vel-d'hiv, on pouvait se demander jusqu'où l'inspecteur Léon Sadorski. Il termine en apothéose (si j'ose dire) en prenant part à la déportation des juifs, en commanditant ou en commettant des assassinats pour assurer ses arrières, tout en continuant ses précédentes malversations d'extorsion de fond ou de récupération des biens.

Mais le pire ne vient pas forcément de ce personnage infâme, le pire est l'attitude de la société pendant cette période ou comme l'anecdote des courses à Longchamp qui reprirent une heure à peine après un bombardement alors que les corps et blessés n'ont pas tous été évacués du site.
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Après la chasse, les arrestations de juifs et la participation à la rafle du Vel-d'hiv, on pouvait se demander jusqu'où l'inspecteur Léon Sadorski. Il termine en apothéose (si j'ose dire) en prenant part à la déportation des juifs, en commanditant ou en commettant des assassinats pour assurer ses arrières, tout en continuant ses précédentes malversations d'extorsion de fond ou de récupération des biens.

Mais le pire ne vient pas forcément de ce personnage infâme, le pire est l'attitude de la société pendant cette période ou comme l'anecdote des courses à Longchamp qui reprirent une heure à peine après un bombardement alors que les corps et blessés n'ont pas tous été évacués du site.

Il faut savoir qu'en fin de livre, l'auteur donne toutes les références documentaires qui lui ont permis de retracer l'histoire de cet inspecteur et des personnes qui ont eu le malheur de croiser son chemin. C'est un travail digne d'un historien, un travail monumental qui rend d'autant plus horrible le livre. C'est donc à la fois un roman extrêmement noire, mais surtout qu'il faudrait lire pour le devoir de mémoire. Lire cette série m'a rappelé un roman étudié en français en classe de quatrième qui m'avait mis en véritable claque en me faisant découvrir l'horreur de la Shoah et des camps d'extermination.

Même si Romain Slocombe cherche l'exactitude en donnant l'ensemble des dates, lieux, qualités des personnes, du fait des nombreuses histoires en parallèle, le roman est d'une grande fluidité et de se lire à une vitesse folle malgré ses plus de 700 pages.
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Aussi étrange que cela puisse paraître vu le style de roman et son nombre de pages, mais je me suis vraiment, mais alors magistralement, ennuyée. La quatrième de couverture m'a fait l'effet d'une belle pub mensongère. le fameux tournage n'arrive pas avant plus de la moitié du bouquin !!! Quant au trafic de métaux précieux, il passe très vite au second plan, sinon même en détail superflu.
J'ai vraiment déploré à la fois ce manque d'intrigue véritable, et la longueur, mais la longueur, de ce bouquin qui assomme avec toutes ses données historiques (en même temps, quand j'ai vu la bibliographie à la fin du livre, j'ai compris l'auteur). Et même pas de fin digne de ce nom pour qu'en le fermant, je puisse me dire "ah quand même, quelle claque" ! Non, je me suis plutôt dit "ouf, fini !". Mais "tout ça pour ça" aurait pu convenir aussi bien.
Même les personnages m'ont soulée. Alors bien sûr, le héros est tellement pourri qu'il peut difficilement être attachant, mais assez vite, j'ai saturé de ces personnages pourris, malsains, sadiques, commères, mesquins, pas un pour rattraper l'autre, mais malheureusement au point d'être "trop".
Et d'ailleurs, ça pourrait résumer ce roman : trop de pages, trop d'intrigues qui n'en sont pas assez, trop de personnages, trop de détails.
Dans le genre, même période, héros cynique, je préfère, et de très très loin, les Philip Kerr.
Lien : https://le-jardin-litteraire..
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Lu dans le cadre de la Rentrée littéraire 2018 17ème Pix FNAC

Romain Slocombe s'inspire d'un personnage réel pour camper son personnage de Sadorski.
« Tout au long du trajet de retour à l'île de la Cité, dans une voiture de 1ère classe, l'interpellée n'ouvre quasiment pas la bouche. Sadorski fume en l'étudiant. Il est persuadé qu'elle est juive. L'homme est fier de son talent de physionomiste. Les youpins, il les identifie à coup sûr dans 98 pour cent des cas ! »
Dans un Paris collaborationniste, cet agent des RG flic modèle antisémite et pétainiste est aussi amoureux de sa femme et mari attentionné.
Ce sinistre personnage ne recule devant rien pour arriver à ses fins, il convoitait une jeune fille juive de son immeuble, il a fait enfermer sa mère et héberge Julie Odwack.
Dans ce troisième tome, nous retrouvons Sadorski affairé à ses sinistres besognes avec zèle mais Bauger un vieux de la vieille des RG lui met les points sur les i en lui faisant savoir qu'il n'est pas dupe concernant son lien de parenté avec Julie...
C'est un homme ordinaire, en apparence un Monsieur tout le monde : « Petit (environ 1,60 m.), trapu mais les épaules tombantes, il n'a pas vraiment de cou – on croirait que sa tête épaisse se prolonge directement dans l'intervalle entre les épaules-, un peu ventru, les mains à doigts gros et courts, couvertes de poils, les jambes très courtes. le menton fuyant, une petite bouche aux commissures tournées vers le bas, la lèvre supérieure plus épaisse que l'autre, un nez plutôt droit mais trop court, des poches sous les yeux, un front haut et large et une grosse tignasse blanche coiffée en arrière. » En fait le bonhomme n'est remarquable que par le zèle qu'il met à sa tâche. D'ailleurs son supérieur ne lui dit-il pas « Retournez au turbin et ramenez-moi des crânes ! En votre absence, le rendement a nettement baissé. »
L'auteur nous plonge dans ce monde de collaboration avec ses multiples strates, qui sans elles, n'aurait pas pu accomplir le pire de ce que l'homme est capable d'engendrer.
La retranscription de l'époque est extraordinaire. le lecteur est au coeur de Paris, avec ses restrictions, ses peurs, ses rafles, ses personnages malfaisants, qui jouissent de cette traque omniprésente...
Romain Slocombe mêle avec brio une érudition époustouflante et son imaginaire.
Il est d'une habileté diabolique ce qui laisse le lecteur empreint de gêne d'avoir pris plaisir à suivre Léon Sadorski dans ses « oeuvres », bien que le lecteur souffre aussi des atrocités commises. Et c'est là que réside ce savoir-faire étonnant, cette ambigüité équivoque dans laquelle est plongée le lecteur sans pouvoir faire valoir son « droit de retrait ».
Happée j'ai été, dès les premières lignes, je n'avais pas lu les deux tomes précédents et je crois qu'il y aura deux tomes à suivre, je sais que je lirai cette histoire en totalité.
©Chantal Lafon- Litteratum Amor 19 juin 2018.
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il faut quand même aimer ce genre de roman pour le lire. L'auteur se fait plaisir en décrivant la vie d'un collabo, qui plus est membre de la police, qui ne lésine que rarement quand il s'agit d'emprisonner, d'interroger de façon musclé ou de perquisitionner.



Mais dans ce tome, Sadorski va de désillusions en désillusions. Tout ce qu'il prévoie tourne court et il se laisse entrainer dans des situations beaucoup trop complexes pour lui.
Il n'y a finalement pas beaucoup d'enquête, pas vraiment d'action trépidante (mais il se passe plus de choses que dans le deuxième volet), mais c'est toujours aussi prenant et on suit ce personnage avec un plaisir malsain en se demandant s'il va finir par être puni, tout en espérant qu'il finisse par devenir un peu plus conscient de ce à quoi il participe chaque jour.

J'ai écouté la version audio et on se régale toujours autant. C'est très bien lu, avec un rythme vraiment agréable.
Lien : https://lirerelire.blogspot...
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il faut quand même aimer ce genre de roman pour le lire. L'auteur se fait plaisir en décrivant la vie d'un collabo, qui plus est membre de la police, qui ne lésine que rarement quand il s'agit d'emprisonner, d'interroger de façon musclé ou de perquisitionner.

Mais dans ce tome, Sadorski va de désillusions en désillusions. Tout ce qu'il prévoie tourne court et il se laisse entrainer dans des situations beaucoup trop complexes pour lui.

Il n'y a finalement pas beaucoup d'enquête, pas vraiment d'action trépidante (mais il se passe plus de choses que dans le deuxième volet), mais c'est toujours aussi prenant et on suit ce personnage avec un plaisir malsain en se demandant s'il va finir par être puni, tout en espérant qu'il finisse par devenir un peu plus conscient de ce à quoi il participe chaque jour.

J'ai écouté la version audio et on se régale toujours autant. C'est très bien lu, avec un rythme vraiment agréable.

Le 4e tome est sorti en version papier, j'attends sa sortie audio avec impatience !
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