Shadows House, tome 12

Le tome semble assez doux au départ surtout comparé aux précédents, bien que la situation est complexe, qu'ils enquêtent et se mettent en danger. La loi du plus fort règne, les faibles sans pouvoir sont pourchassés. On ne sait pas avec exactitude qui en est à l'origine, bien qu'il y ait des soupçons. Mais à un moment donné, nous sommes totalement emportés et sous tension constamment, le niveau est monté, ainsi que le danger.
C'est une guerre à plusieurs niveaux, notamment de l'information. Notre duo de chercheurs aura effectivement une forte importance, il nous font l'honneur de la couverture. Tout un chacun doit choisir son camp, et c'est difficile. A qui faire confiance ? A qui révéler quoi ?
Plusieurs bonus sont éparpillés le long de notre tome pour que nous puissions tout raccorder, cela commence bien au départ avec un résumé.
Il y a pas mal d'idées qui ont su se démarquer, comme le moyen de communication trouvé par Emilico et Kate, la nouvelle invention de Oliver et Olly etc.
Il reste également un énorme problème, que faire de cette vérité qu'ils connaissent ?
Tout en nous offrant un univers riche, un beau graphisme, de magnifiques jeux d'ombres et de sacrés frayeurs, Somato nous sort également plein de thématiques bien connues.
Nous en revenons également encore et toujours à ce qu'on considère comme fort, qui va gagner, qui est suivi bien plus volontiers, mais le déterminer en avance n'a rien de simple.
Bien entendu, nous sommes très curieux de ce que la suite va nous réserver

Encore un tome que l'on dévore !

Ce volume, plus calme et moins compliqué que le précédent, fait tout de même avancer l'intrigue. Depuis plusieurs tomes, nous découvrons de plus en plus les nouveaux personnages de cet arc narratif, pour le meilleur et pour le pire. Cela implique que les tomes, toujours aussi courts (le gros reproche que je ferais à cette série), passent très vite et que l'on voit moins nos personnages favoris des débuts.

J'ai cru voir un clin d'oeil à Dr Jekyll et Mr Hyde dans le duo Olly et Olivier, petite mention rigolote.

Vivement la suite !