Des ombres toujours, des ombres partout, ombres aux arêtes vives, découpées par les flammes du foyer ou la lumière de la lampe, ombres vagues, ombres troubles des dernières lueurs du jour, toutes s’entremêlant, s’enchevêtrant, l’enveloppant de leur indestructible réseau. Il en est d’incompréhensibles, d’énigmatiques ; il en est d’évocatrices qui font surgir de vagues formes on ne sait où entrevues ; il en est d’autres encore, bien connues, celles-là : ombres amies, ombres familières, chères à l’enfant qui les cherche et les reconnaît dans le désordre des ombres étrangères.