Un tome encore très chouette avec cette ambiance encore bien particulière. On ne sait pas trop sur quel pied danser en fin de compte entre cette omniprésence de la solitude et du suicide, de l'humour et de la romance, mais au final, le résultat est très plaisant à lire.
Après, je vais aborder le sujet tout de suite, le fait que Jin soit le professeur de Mikoto… c'est très délicat. Je ne pense pas que la différence d'âge soit très grande, mais… clairement, c'est borderline. le fait qu'il soit attentif à elle, qu'il ne la presse pas le moins du monde font aussi qu'on a du mal à voir le mal dans cette relation. Surtout qu'ici dans ce deuxième tome, il fait en sorte que Mikoto se trouve un ami, cherche toujours à savoir pourquoi elle ne va pas bien, et vole à son secours lorsqu'un stalker est dans le coin. Il tient à elle, cela ne fait aucun doute. J'ai encore ce sentiment, par contre, qu'il fait aussi un transfert par rapport à sa propre expérience. Il a beau faire le clown, sa vie n'a pas dû être très facile. J'espère donc juste qu'il ne confond pas cet amour avec quelque chose d'autre.
Mikoto reste égale à elle-même, et plus je la vois évoluer plus je la trouve adorable. Elle ne se laisse pas faire, rougit au moindre compliment, envoie bouler Jin, mais s'inquiète pour lui. Comme je le disais dans le premier tome, je ne pense pas qu'elle voulait vraiment passer à l'acte (du moins je l'espère grandement). L'idée lui a traversé l'esprit, mais elle ne semble pas dépressive ou morose. Il est difficile d'avoir une vraie idée, c'est certain, grâce à la présence de Jin, mais, je la sens tout de même moins fragile que notre héros.
Leur relation a donc un équilibre un peu étrange et spécial que j'aime beaucoup. A voir comment cela continuera d'évoluer, surtout avec l'arrivée d'un nouveau personnage, mais je voudrais vraiment que la mangaka creuse les personnalités de nos héros, en particulier celle de Jin.
Je ne suis par contre toujours pas fan du manque de respect des élèves envers lui… Oui, ça le rend plus immature et donc cela gomme la différence d'âge avec Mikoto, mais, je trouve cela dérangeant. Un peu comme s'il ne se respectait pas lui-même…
Dans tous les cas, avec ce second tome du Jeu de la mort, je suis toujours intriguée et hypée. Bien plus qu'avec La sorcière de l'autre monde. Et pourvu que ça dure !
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Nous retrouvons nos deux protagonistes de la couverture, avec leur différence d'âge et de hiérarchie. La vie au lycée suit son cours. Jin Haiba est un sacré luron, un brin menteur, un brin manipulateur, mais pas dans le plus mauvais sens du terme. Il a sans doute ses propres démons de son passé, mais il semble aussi avoir eu une personne qui l'a empêché de plus sombré, sans doute nous en saurons plus tard sur le sujet. Et là c'est lui qui l'aide à sa manière.
Mikoto Ochiai s'interroge sur ce drôle de professeur, ses coups en douce, mais il est également toujours là pour elle. Finalement, l'aime-t-il vraiment ? Un avenir serait envisageable ou alors a-t-il dit cela pour l'empêcher de commettre l'irréparable, lui donner l'envie de continuer à avancer et quelqu'un a qui elle pourrait parler ?
Malgré tout le coté tendancieux, nous voyons que ce cher professeur a de bonnes intentions, cela se verra d'autant plus avec l'apparition de Kazuma Takamine. Ce n'est pas seulement un beau gosse un peu moins âgé, et c'est là que c'est réellement intéressant.
Sinon nous continuons à apprendre à les connaître et voir la vie se déroulait : marathon à l'école, la fameuse Saint Valentin et un professeur très gamin pour le coup, un des personnages principaux se retrouvent malade, être coincé dans une pièce, etc.
De plus, nous aborderons le stalking, évidemment ce que fait Jin Haiba est plutôt limite, mais il y a une situation risquée en cours et cela permettra d'y réfléchir plus largement.
Nous parlerons aussi amitié ou plus largement la solitude, qui peut peser.
Bref, ça reste un drôle de jeu sur les limites mais ils continuent à être attachant.
Nous pouvons aussi remarquer des interchapitres assez drôles et surtout la leçon de la fin sur des sujets sérieux.
Il n'est pas certains que cela passe avec tout le monde, mais faudrait l'essayer pour être certain, car malgré le fait d'être ainsi sur les limites, nous ne nous sentons pas mal à l'aise, et ce n'est pas désagréable, la lecture est très fluide et pas lourde malgré les sujets abordés, ce qui fait également son originalité. Il sait donner envie de quand même continuer l'aventure.
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La surprise du 1er tome est passée et me voilà, appréciant un peu plus ma lecture. Haijin et Mikoto se cherchent, se dévoilent petit à petit mais un énorme doute subsiste dans le coeur de la jeune femme. Ce professeur aurait-il déclaré sa flamme uniquement car elle était sur le point de mourir ? Que cherche-t-il à lui tourner autour ? Est-il sincère ? Haijin est vraiment fantasque et se joue de tout. le rôle de professeur ne lui convient pas ou très peu, c'est étrange comme sensation. En plus de tout ça, alors que le sujet du suicide est tabou, il est évoqué ici avec humour et détachement. Un titre étrange dans l'univers du shojo.
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J'avais acheté en même temps les deux premiers tomes du manga "le jeu de la mort" de Sora, mais je n'ai pas tellement aimé le premier tome. C'est un shojo particulier qui brise le quatrième mur dès le départ, le "Professeur" et la "Lycéenne" ayant tout à fait conscience de vivre en huis clos dans un manga. Cet aspect très décalé, vaguement "Nouveau Manga" (en attendant Shojo ?), avec deux personnages qui semblent tomber amoureux en parlant de se suicider pour passer le temps, aurait pu me plaire. Mais l'aspect minimaliste m'a plutôt rebutée ainsi que le fait que ce soit un enseignant voulant manger ce que son élève a mangé avant lui (les fameux baisers indirects) dans une relation de maître à disciple un peu malsaine. Bref, lors de l'entrée en matière, tout en étant consciente de l'originalité de cette nouvelle série, je me demandais où j'étais tombée. Or le second tome m'a plu. D'abord arrive un beau gosse, Kazuma Takamine, mais dans ce shojo-ci, le triangle amoureux apparaît comme une respiration bienvenue mettant fin au huis-clos, et puis la chute de ce chapitre est belle. J'ai commencé à m'intéresser un peu à ce bon à rien de "Professeur" Haijin et à son caractère franchement absurde et décalé. Il possède en plus un passé : c'est même bizarre étant donné le côté "parce que c'était lui, parce que c'était elle et ça vous suffit lecteurs", mais... ce second tome aura été une bonne lecture bien qu'à la base, cela ne fût pas gagné.
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- Vous êtes toujours seuls, vous deux… En tant qu’enseignant, ça m’inquiète un peu. Mais bon, vu ma position, je ne peux pas devenir votre ami… Donc quand j’ai vu qu’il était à l’écart, je me suis dit que c’était une bonne occasion pour que petit à petit, tu trouves de plus en plus ta place dans ce monde.
Même si ça n’affecte pas tout le monde pareil vivre implique d’être en proie à de nombreux problèmes. Parfois ils font si mal qu’on se dit que …
Avant de mourir, tu ne voudrais pas... vivre une histoire d'amour avec moi ?
Les nouveaux personnages dans ton genre, les lecteurs les détestent !!
Le Jeu de la mort - Bande-annonce