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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Encore un livre sur la seconde guerre mondiale, me direz-vous? Non, plutôt un livre sur la fin d'un règne. Sébastien Spitzer nous entraîne en effet à la fin du régime du IIIè Reich, en se positionnant à la fois du côté des victimes et de celui des bourreaux. Au delà de l'aspect historique et son côté tragique (rappelons qu'il s'agit d'un roman), je retiendrai surtout de très beaux portraits de femmes.

Du côté des bourreaux, commençons par Magda Goebbels : femme la plus puissante du Reich, épouse du ministre de la Propagande, l'auteur nous livre à travers ses yeux, le cheminement détaillé l'effondrement du régime et la fin de son propre pouvoir. Sans porter de jugement, il nous montre comment et jusqu'à quel point cette femme perd ses illusions et ses rêves sur un régime qui lui avait permis de prendre la revanche d'une enfance difficile, et au nom duquel elle n'a pas hésité à sacrifier ses enfants, après avoir déjà sacrifié son père.
Du côté des victimes, Ada est le deuxième personnage féminin très fort de ce roman. Enfant née dans le camp 24 A d'Auschwitz, elle est littéralement portée par un instinct de vie. Au gré de ses rencontres, elle se retrouve dépositaire d'un rouleau de cuir qui contient les lettres d'un père juif (Richard Friedlander) à sa fille adoptive (Magda) depuis les camps de concentration.
Enfin, Lee, journaliste américaine qui croisera le chemin d'Ada, représente la liberté et aidera à la divulgation des lettres cachées, ouvrant un pan entier des camps de concentration aux yeux de tous.
Notons également le rôle des lettres : ne sont-elles pas elles aussi un personnage féminin? Elles nous sont progressivement et subtilement distillées au fil du récit, tel un lien mêlant les destins croisés des différents protagonistes dans le temps et dans l'espace, jusqu'à la chute finale et l'anéantissement des rêves de tous les protagonistes.

Sur la forme, mention spéciale à l'écriture très fine, détaillée et travaillée de Sébastien Spitzer mais aussi à la construction tant habile qu'efficace qui alterne les ressentis des différents protagonistes et l'intrusion ponctuelle des lettres du père disparu. Fruit d'un travail de documentation à la hauteur du sujet (Sébastien Spitzer est journaliste), il offre en outre et peut-être surtout une mise à distance qui permet de se concentrer sur les caractères des différents personnages, et en fait un livre très sombre mais envoûtant et dont on ne ressort pas indemne.
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La lente et sépulcrale colonne de ceux qui ne quitteront jamais l'enfer avance sous les coups alors que le IIIe Reich s'effondre dans la terreur qu'il a lui-même fait naître. le cortège d'images qui surgissent dès les premières pages du roman de Sébastien Spitzer ne cesse de hanter la lecture toute entière. Un rouleau de cuir qui enferme la mémoire des camps se transmet d'un survivant éphémère à un autre comme le symbole dérisoire et héroïque d'une fragile victoire sur les bourreaux.
Dans le bunker berlinois, les derniers dignitaires du régime se terrent autour de Hitler. Parmi eux, Magda Goebbels et ses enfants. Hautaine, arrogante, glaciale, forgée de haine et d'ambition, elle ressasse son ascension et sa conviction de laisser une trace dans L Histoire, moins par l'influence qu'elle a pu avoir sur la politique des nazis que par le geste suprême qui - croit-elle - lui apportera la dimension mythique de Médée : le meurtre de ses propres enfants.

J'ai commencé à lire ce roman avec une certaine appréhension. Magda Goebbels ? Pas vraiment envie de lire une biographie de cette femme. Et comment traiter un tel sujet par le biais de la fiction ? L'auteur résout cette question en mêlant faits réels et reconstruction romanesque. Mais, du coup, une autre question apparaît, malgré la postface explicative : où est le réel ? Où est la fiction ? Pour tout autre sujet cela ne m'aurait guère gênée, mais pour celui-ci je garde une réticence quant à ce mélange.
Factuelle, l'écriture refuse le pathos et m'a mise dans une situation assez inconfortable finalement car cette froideur, cette absence d'émotion sont aussi celles qui caractérisent Magda Goebbels face au sort des victimes du nazisme. La mise en perspective entre la situation dans le bunker et celle d'Aimé, Judah, Richard, Ava... m'a semblé, par ailleurs, extrêmement perturbante.
Pour moi c'est de toutes les questions qu'il soulève que le roman de Sébastien Spitzer tire une grande partie de sa force. Questions avec lesquelles le lecteur doit ensuite se débattre en acceptant de se laisser troubler, de laisser de côté ses préjugés et de s'aventurer dans les méandres ignobles d'une personnalité odieuse. La haine, la rancoeur, l'ambition, l'égocentrisme semblent être les uniques principes qui guident les choix de Magda. La qualifier de "monstre" comme on le fait usuellement ne résout rien mais apporte une sorte de soulagement qui dédouane de toute autre investigation. le roman de Sébastien Spitzer nous enjoint à aller au-delà de cette détermination et à fouiller davantage : que cache cette "monstruosité" ? Quelle en est l'origine ? Faut-il la chercher dans la spécificité d'une époque, d'un moment dans L Histoire, dans un contexte familial et social ? Quelles convictions, quels principes, quel cheminement de la pensée, quelle folie, peuvent-ils conduire au meurtre impassible de ses propres enfants et à l'envisager comme accomplissement d'un choix idéologique alors même que l'adhésion à cette idéologie est vacillante ? C'est peut-être le fanatisme qui est aussi interrogé par la manière dont l'auteur traite cette biographie fragmentaire et romancée d'une femme maudite.
Je me rends compte en écrivant ces mots à quel point ce roman continue de me déranger autant par son thème que par la façon dont ce dernier est traité. Une telle déstabilisation est pourtant ce que j'attends, entre autres, de mes lectures. Malgré cela je ne peux affirmer que "Ces rêves qu'on piétine" est un coup de coeur pour moi. Mais je ne saurais démêler les causes de ma minuscule réserve.
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Dans son premier roman, Sébastien Spitzer s'attaque a une figure controversée : Magda Goebbels. J'ai lu des interviews où l'auteur reconnaissait ne pas avoir écrit ce roman pour la personne de Magda, mais avant tout pour son père adoptif, Richard Friedländer, un riche commerçant juif. Car c'est bien de lui et de son destin funeste – tout autant que celui de sa fille d'ailleurs – qu'il est question.
Magda Goebbels n'a pas été reconnu par son père biologique. C'est le second mari de sa mère, Richard Friedländer, qui la reconnaît, lui donne son nom et lui fait accéder à une vie mondaine huppée. Dans ses jeunes années, elle est proche du milieu sioniste. A 19 ans, elle épouse un riche veuf de deux fois son âge et a un fils avec lui. Elle divorce puis rencontre quelques années après Joseph Goebbels. Avec lui elle aura six filles. Dès lors, elle intègre le parti nazi, se rapproche d'Adolf Hitler et sera bientôt appelée la « première dame » du Reich. Elle gravite dans le cercle des privilégiés et son père, celui dont elle portrait autrefois le nom mais qu'elle a bien vite oublié, est inquiété par ses nouveaux amis. Il est même déporté. Un mot de sa fille aurait pu le sauver, un seul. Et pourtant, elle ne fera rien et elle le sacrifiera.
C'est un exemple d'amour vache, et encore, le terme est loin d'être assez fort. Une trahison suprême d'une fille pour ce père adoptif qui lui a donné son nom, une éducation, un statut, et qui par pur opportunisme le condamne à une fin terrible. Elle se suicidera oui, et tuera ses filles, mais uniquement pour ne pas voir son monde s'écrouler, celui du nazisme.
Un premier roman ambitieux sur une figure particulière et incontournable. Mon seul bémol serait que l'auteur, à mon sens, survole un peu toute ces histoire dense et ne rentre pas assez dans ses personnages. Je suis restée sur ma faim car leur carapace n'a pas été assez percée. Lui, le père, est au centre du récit plutôt qu'elle, la fille, et pourtant c'est d'elle que j'aurais eu envie d'en savoir davantage. Mon avis est mitigé sur ce roman.
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Choisir d'évoquer un personnage historique n'est jamais anodin. Choisir un personnage tel que Magda Goebels l'est probablement moins encore : on ne s'attelle pas sans danger à cette période de l'Histoire, surtout dans ce camp-là, dans ce cercle-là.
Sébastien Spitzer, pour son premier roman, prend ce risque insensé, le risque de l'humain frotté sans ménagement au mythe, à l'horreur ultime, à la réalité telle qu'on croit la connaître, telle qu'on la suppose, telle qu'on la devine. C'est osé, c'est gonflé, c'est casse-gueule…et c'est magnifique !
On piétine ces rêves au pas cadencé d'une longue marche qui semble avancer sur deux colonnes, l'une dans la douleur retrouvée de la fuite d'Egypte, l'autre au pas de l'oie. Leur point commun, leur improbable point de jonction, c'est cette femme, Magda, dont le destin fut lui-même traversé de deux lignes antagonistes, reniement aveugle et fidélité obstinée, jusqu'à l'infaisable, jusqu'à l'indicible.
Les mots, pourtant, ont toute leur place et toute leur force dans ce roman, cette « chaîne de mots » qui remonte ligne à ligne, pas à pas, mot à mot, mort à mort du ventre de l'enfer aux ruines de la folie, ces mots repoussés en même temps qu'une filiation reniée, ces mots étouffés pour ne pas faire de bruit et exister à peine dans un monde inhospitalier.
Pour mieux leur donner corps et poids, Sébastien Spitzer bouscule la syntaxe, laboure les champs linguistiques et en exhume des formes oubliées ou inventées, tord la langue pour la faire sienne…parfois dans la douleur. C'est probablement ce qui a créé ce léger malaise en moi et empêché le coup de coeur pour ce roman pourtant dévoré. le travail évident, tangible, intéressant au reste, mais peut-être encore trop visible qui pèse sur la lecture et se glisse imperceptiblement entre l'émotion et le lecteur. Néanmoins, je n'ai aucune crainte : quand un premier roman atteint ce degré d'exigence, nul doute que les suivants tendent à l'excellence…
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Sébastien Spitzer est depuis peu romancier. Journaliste puis grand reporter, les années passant il s'est persuadé qu'il était temps de réaliser son rêve, écrire. Ces rêves qu'on piétine est son premier roman. Un roman couronné d'une quinzaine de prix entre fiction et faits réels qui interpelle sur la nécessaire survie et le sacrifice pour l'amour des siens.

Sous les bombardements, dans Berlin assiégé, la femme la plus puissante du IIIe Reich se terre avec ses six enfants dans le dernier refuge des dignitaires de l'Allemagne nazie. L'ambitieuse s'est hissée jusqu'aux plus hautes marches du pouvoir sans jamais se retourner sur ceux qu'elle a sacrifiés. Aux dernières heures du funeste régime, Magda s'enfonce dans l'abîme, avec ses secrets.
Au même moment, des centaines de femmes et d'hommes avancent sur un chemin poussiéreux, s'accrochant à ce qu'il leur reste de vie. Parmi ces survivants de l'enfer des camps, marche une enfant frêle et silencieuse. Ava est la dépositaire d'une tragique mémoire : dans un rouleau de cuir, elle tient cachées les lettres d'un père. Richard Friedländer, raflé parmi les premiers juifs, fut condamné par la folie d'un homme et le silence d'une femme : sa fille. Elle aurait pu le sauver. Elle s'appelle Magda Goebbels.

Particulièrement documenté, Ces rêves qu'on piétine revient d'une part, sur les derniers jours de Magda Goebbels, épouse du ministre de la propagande nazie et fille adoptive d'un juif, Richard Friedländer et d'autre part, sur la liberté retrouvée des rescapés des camps de l'horreur. Toute la force de ce roman réside dans la démonstration de ce que l'humanité a de plus vil, mais également de plus précieux.

D'un côté une femme n'hésite pas à bafouer ses origines pour assouvir son ambition, pour être au plus près du pouvoir, d'un autre des êtres ont été déshumanisés, ils ont connu l'horreur des camps de concentration. Alors que certains ont péri dans des conditions atroces, indignes, d'autres, la défaite venue, ont choisi la mort. Une mort douce grâce au cyanure. Concomitamment, ceux qui ont eu la force de résister à leur détention ont retrouvé la liberté, mais pas leur dignité. Hagards, ils errent. Ils tentent de survivre au froid, à la faim. Mais sans qu'ils n'en n'aient conscience, ils détiennent une part de cette Histoire, de celle qu'il ne faut jamais oublier.

Ces rêves qu'on piétine est certes un roman, mais un roman troublant, saisissant. Sans jugement, Sébastien Spitzer met en exergue à la fois l'inhumanité dont certains sont capables, que la force que chaque être humain possède au plus profond de lui. Ces rêves qu'on piétine est un premier roman particulièrement réussi, tout en subtilité. Je remercie le Livre de Poche de m'avoir permis de le découvrir.

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Pour Ki : Qui aime comprendre les rouages de la 2ème guerre mondiale, la grande roue et toutes les petites vies-nacelles qui la constituent.
Pour Koi : Pour s'interroger et disséquer l'innommable.
Pour Kan : Quand on a le temps de relever les yeux et de réfléchir.

Cela fait partie de notre histoire et même si l'on voudrait tout oublier, il faut pourtant s'y replonger, pour s'en imprégner et pour se poser les questions quand il est encore temps.

Comprendre cette femme. Quelle femme ?
Celle qui est prête à tout pour sauver son enfant au nom d'un idéal, d'une urgence appelée liberté ou celle qui est prête à tout pour sacrifier ses 6 enfants au nom d'un idéal, d'une suffisance appelé gloire.
C'est l'étendue entre ces deux femmes que délimite ce roman, tout en finesse, étonnamment troublant, poétique, lyrique, tendu. Qu'est-ce qui fait la différence entre elles, qu'est-ce qui fait que l'on se transforme en une Fela ou une Magda ?
Ce sont les deux côtés d'une même espèce, d'une même féminité, d'un même avenir, vu sous le prisme diamétralement opposé de l'horreur et de la rédemption.
Il faut suivre une course de relais qui démarre avec Aimé, et un passage de témoin en forme de rouleau de cuir contenant des lettres, des preuves, des témoignages. C'est la mémoire, car c'est bien tout ce qui reste quand le reste est tué, bafoué, enterré, presque oublié.

Dans cette course de l'horreur on fera la rencontre de Judah le résistant, de Fela la courageuse et d'Ava l'enfant qui ne sait se cacher pour préserver sa vie. Et grâce à eux, au prix de leurs vies, la mémoire est sauve, l'honneur est sauf.
Mais il faut suivre également Magda, et là c'est plus difficile, car on manque de compassion pour cette mère capable d'appeler ces 7 enfants avec un prénom commençant par un H,
Harald, Helga, Hildegarde, Helmut, Holdine, Hedwig, Heidrun en soumission à un H historique et abject. Mais l'auteur ne nous laisse pas le choix, cette Magda Goebbels, reniant père, racines et rêves, nous entraine dans son bunker vers une fin infernale.
Les trois premiers quarts du livre sont écrits dans un style absolument terrifiant de précision et de réalisme, des coups de bâtons littéraires.
Le dernier quart est quelque peu enrayé et n'a pas la force tranchante du début, comme si la ligne d'arrivée enlevait un peu de la puissance romanesque, comme si l'intervention du journalisme de guerre brisait la tension poétique par son côté pragmatique et relayeur de faits.

Toutefois c'est un roman qui atteint son but, transmettre encore et toujours l'indicible, rattraper tout ce qui aurait pu se perdre, ce qui n'a tenu qu'à un fil, à une respiration et nous passer le témoin, à nous lecteur pour que nous continuions le travail de mémoire.
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Un roman historique qui croise les témoignages de survivants de camps et de la marche de la mort avec celui de Magda Goebbels. En fil rouge, les lettres que son père adoptif lui a écrite de son camp à lui et dans lequel il est mort et auxquelles elle n'a jamais répondu.
Un très bon livre d'histoire, retraçant une période toujours aussi difficile à imaginer tellement elle est dure et inhumaine...
En même temps, on ne peut qu'être happé par ce contexte et ces histoires hors du commun. J'ai aimé cette lecture car les faits réels sont enrichis de faits fictifs qui enrichissent cette histoire et la rende finalement pleine d'espoirs...
A lire.
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Si l'histoire retient le couple Goebbels comme la représentation du fanatisme le plus dévoué au IIIe Reich et une participation éminente à l'idéal Nazi, Magda Goebbels est l'incarnation du filicide dans toute son horreur.
Comment comprendre un tel acte ?
Sébastien Spitzer propose une approche de la personnalité de Magda, cohérente avec l'aboutissement criminel de sa vie.
Entre conscience et lucidité, Magda ne serait pas cette illuminée mais plutôt une personne au contrôle élevée de ses actions.
Magda n'est ni dupe ni stupide, et elle oeuvre auprès des hauts dignitaires du parti Nazi pour arriver à ses fins.
En mettant en parallèle le destin de la mère juive Fela, l'auteur ne tombe pas pour autant dans le roman moraliste.
Sébastien Spitzer renoue aussi avec une richesse d'écriture remarquable qui échappe au style direct et minimaliste du roman actuel.
Malgré le peu de crédibilité du personnage de la fillette Ava, Ces rêves qu'on piétine est une fiction à la réalité impressionnante.
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Un bon livre, surtout quand on se rappelle que c'est le premier roman de cet auteur. Un peu brumeux et elliptique au début (donnant l'impression que l'auteur tourne autour de son sujet) ; quelques raccourcis féministes ça et là (qui ne sont pas toujours utiles et exacts à mon avis); mais ce roman biographique nous propose un angle nouveau, tout à fait intéressant, sur cette très sombre période de l'Histoire Humaine. Peu à peu ou plutôt petit à petit, l'histoire se resserre, se recentre sur Magda Goebels et les sinistres conséquences du régime qu'elle a servi pour servir sa soif de pouvoir et d'ascension sociale. On est pris jusqu'à la fin, sa fin, qu'on est presque contents de voir arriver.
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Sébastien Spritzer écrit souvent ses livres à partir de faits réels et c'est toujours ce qui me plaît.
Ces rêves qu'on piétine est-ce ceux là.
Nous sommes à la toute fin de la seconde guerre mondiale et ne suivons en alternance d'un chapitre à l'autre le récit d'un groupe de prisonniers juifs lors d'une des marches forcées et celui de Magda Goebbels qui vit ses dernières heures dans le bunker de Hitler.
Ce livre est assez poignant car assez fidèle aux faits que j'ai découverts dans l'excellente biographie de Magda écrite par Anja Klabunde et aux émotions que les personnages dégagent.
Un livre à lire pour les amateurs de faits historiques où la petite histoire des uns et des autres a constitué la grande Histoire.
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