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Série Parker (Richard Stark) tome 5 sur 24
EAN : 9782070495603
256 pages
Gallimard (23/05/1995)
3.71/5   14 notes
Résumé :
Ils étaient douze. Comme les apôtres. Comme les paladins de Charlemagne. Douze chevaliers de la rapière, de la sulfateuse et du jacquot. Leur ambition: prendre d'assaut une ville et la braquer en une nuit.
Parker, capitaine de ce commando de malfrats, avait tout prévu au quart de poil... Tout, sauf les «raisons personnelles» qu'avait l'énigmatique Edgars, instigateur du coup, de mettre à feu et à sang cette localité minière du North Dakota.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Nouveau coup pour le braqueur iconique du hard-boiled, j'ai nommé Parker. Cette fois-ci, pas une banque mais un patelin entier. le donneur d'ordre n'inspire pas confiance et ce job nécessitera l'implication d'une dizaine de collègues. Même pour un casse réglé au millimètre, ça fait beaucoup d'angles morts potentiels (incompatibilité de caractères, incompétence ou motivation cachée).

Richard Stark rappelle d'emblée qu'on est pas "acoquiné" avec un enfant de choeur. Parker reste cet indécrottable professionnel qui ne laissera personne lui barrer le chemin. Rien à faire, on ne décroche pas. Comment l'expliquer ? le style, tout simplement. Direct, précis, chirurgical, à l'image d'un "héros" qui impose le respect ou la crainte.

On peut éventuellement trouver la première partie un peu longuette (mise en place du plan, personnages à caractériser même brièvement). Par contre, la deuxième est un petit précis de mise sous tension, avec une menace qui part du lointain pour soudainement retentir tel un coup de tonnerre. Stark pose le grain de sable pour susciter le trouble chez son lecteur, qui avait déjà quelques (bonnes) raisons d'appréhender l'avenir pour la bande. Arrive l'inévitable retournement que vous ne verrez pas venir (juré). le temps qu'il se révèle, on était déjà immergé. À partir de là, on est carrément submergé comme Parker. Contrairement à lui, c'est un sentiment fort agréable pour le "spectateur" d'une telle situation. En bonus, le génial écrivain fait rentrer un peu d'air avec l'acolyte Grofield (un cousin éloigné du Kelp de la série Dortmunder) sans que cela porte atteinte au déroulement et à l'escalade du dernier tiers.

Mission accomplie ? Oui. Sans zèle mais avec de bonnes idées. Compte tenu de la charte instaurée dès Comme une Fleur (The Hunter) - 300 pages et rideau - il aurait été ardu de s'appesantir sur tous les personnages. À titre personnel, j'émettrai une réserve sur l'un d'eux (Mary, l'une des standardistes téléphoniques) dont le revirement me semble facile. Rien de bien méchant, l'écriture de Richard Stark reste un plaisir difficilement comparable.
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Après son dernier coup, Parker décompresse à Miami lorsqu'il est de nouveau contacté pour participer à un braquage. Un braquage peu commun, puisqu'il s'agit de braquer un patelin entier, Copper Canyon, ville minière coincée, comme son nom l'indique, au fond d'un canyon, dans le Dakota du Nord. Si un coup d'une telle envergure est un défi comme aime à les relever le planificateur hors-pair qu'est Parker, il va cependant lui falloir composer avec une bande de onze autres types tous très différents, de Grofield l'acteur cabotin, à Chambers le psychopathe qui n'attend qu'une occasion pour flinguer les otages, en passant par Paulus l'angoissé. Et puis, comme d'habitude, un grain de sable va s'insinuer dans les rouages du plan parfait élaboré par Parker et la bande. Et comme souvent – comme dans Peau neuve, par exemple – le grain de sable en question n'est autre que le demi-sel qui a apporté le coup ; en l'occurrence, Edgars, dont il semble bien qu'il ait des comptes à régler à Copper Canyon.

Avec En coupe réglée, Richard Stark voit grand et nous réserve peut-être un suspens un peu plus aigüe qu'à l'accoutumée tant les possibilités sont nombreuses de voir le coup millimétré par Parker partir en carafe. Si l'on sait très vite qu'Edgars va poser problème, on découvre peu à peu bien d'autres éléments susceptibles de poser des problèmes : le risque, avéré, qu'un habitant ne respecte pas le couvre-feu, les tendances psychopathes de Chambers, la nervosité de Paulus et, bien entendu, les femmes, celle qui accompagne Edgars d'abord, celle qui va suivre Grofield ensuite.
Cela donne un roman foisonnant (du moins autant que peut l'être un roman mettant en scène Parker…) et sans temps mort durant lequel le lecteur attend sans déplaisir de voir d'où vont bien pouvoir venir les tuiles. Au-delà de la description chirurgicale de l'action et de la réjouissante mise à sac de la ville (qui dure peut-être trop peu de temps), on prend aussi un certain plaisir à découvrir les complices de Parker dont Stark prend le temps de nous brosser le portrait et que, pour certains, on retrouvera dans de futurs épisodes.
Sans doute En coupe réglée est-il un des meilleurs romans de la série ; Gallimard ne s'y est pas trompé, qui l'a réédité en 1995, en même temps que Comme une fleur, au moment de fêter les cinquante ans de la Série Noire, rendant l'ouvrage un petit peu plus facile à trouver aujourd'hui que la plupart de ceux parus à l'époque et qui, à l'exception de Comme une fleur, donc, et du Septième homme (Le Septième, chez Rivages), n'ont toujours pas eu les honneurs d'une réédition récente.

Lien : http://encoredunoir.over-blo..
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Cinquième opus des aventures de Parker, paru en 1964. Titre anglais « The Score » et aussi « Killtown ». Une armée de voleurs cambriole toute une ville. Un scénario en or tourné en 1967 par Alain Cavalier avec Michel Constantin dans le rôle de Parker sous le titre « Mise à sac ». Stark/Westlake affine son personnage de Parker, le voleur rationnel. Il lui manque encore sa moitié, Claire qu'il rencontre dans « The Rare Coin Score ». La traduction française, au standard de la série noire d'après guerre est très médiocre et a de plus très mal vieillie. On n'y trouve des feux, des coffios, du ravito, des Fidegarce, un endroit choucard, un sacré loquedu, et une ville à poirer. Un sabir qui doit être incompréhensible pour notre génération Y. Un bon polar qui mériterait une nouvelle version française.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Grofield adorait regarder Parker travailler. À le voir, avant ou après un braquage, on pouvait le prendre pour un dur, taciturne, plutôt vachard, et à peu près aussi subtil qu'un gorille. Mais quand il était sur un boulot, et qu'il fallait s'occuper des gens qui auraient pu devenir gênants, c'était un vrai psychologue. (page 150)
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