Lus il y a maintenant plusieurs années, faire une critique individuel de chaque tome serait malaisée je fais donc une critique globale de la saga.
Les chroniques du bout du monde sont une saga merveilleuse qui nous emporte dans un univers complètement différent de tout ce que l'on connaît. Tout y a été réinventé, de la cuisine aux peuples de ce monde en passant par les lois de la physique.
Les cycles de Quint, Spic et Rémiz retracent les aventures de trois personnages liés entre eux à des époques complètement différentes de cet univers.
Ces romans jeunesses, bien que parfois trainant en longueur, nous transportent et sont à lire par les adeptes du roman jeunesse car ils sont vraiment plein de magie et une fois plongé dedans, ils peuvent nous emmener très loin. Seul risque : rester en marge de cet univers parfois tellement décalé qu'il en devient presque inaccessible.
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Un tome presque atterrant. Évidemment, qu'il y avait du bon dans celui-là aussi, notamment qu'on en apprend de plus en plus sur la biologie de la Falaise, et qu'on voit enfin la fin des aventures de Quint. Mais après un cliffhanger aussi pétant que celui du tome précédent, j'étais en droit de trouver quelque chose d'un peu plus travaillé.
L'intrigue principale, celle de retrouver l'assassin de la famille de Quint, est évacuée par un arc narratif totalement inutile dans les Grands Bois. Que Magda ait rencontré le village des trolls des bois où elle laissera Spic, avant ou après son accouchement, qu'est-ce que ça pouvait changer ? Et on perd ainsi un beau potentiel, d'autant plus que Chacal des Vents, déformé par la rage et l'envie de vengeance, devenait un monstre à l'égal de celui qu'il voulait trucider.
Du reste, d'autres maladresses cruciales se font sentir : la présentation ultra-rapide de l'équipage, une formidable bataille contre les ligueurs qui arrive totalement à l'improviste, et surtout une révélation finale d'une rare stupidité. le plus mauvais tome de la série ? Touchons du bois. Il reste toujours un divertissement sympa, à réserver aux fans inconditionnels.
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Les grands Bois, la Lande, la forêt du Clair-Obscur, le Bourbier et le Jardin des pierres. Infraville et Sanctaphrax. LOrée. Autant de noms sur une carte.
Pourtant, chaque nom recèle un millier d'histoires consignées sur des parchemins ancestraux, des récits transmis oralement de génération en génération - des récits que l'on raconte encore aujourd'hui.
Comme en témoigne ce qui suit.