Une fois encore,
Niko Tackian nous met en apnée tout au long de ce roman. Ces naufragés de la route se retrouvent dans un décor minier glauque à souhait, et tentent de survivre avec les 3 autres rescapés dans les maisons de cette mine de charbon abandonnée depuis longtemps à la suite d'un effondrement qui a coûté la vie à de nombreux mineurs.
Coincés au bord de la route 33, entre une faille géante et le désert à perte de vue, ils sont captifs du lieu. Mais bien entendu, un terrible danger rôde et la mine semble cacher d'abominables secrets.
Les chapitres courts participent à ce sentiment d'angoisse qui envahit le lecteur, de même que cette poussière noire de charbon qui recouvre tout et nous fait suffoquer. le compte à rebours est lancé, les vivres et l'eau sont en quantité limitée, et c'est sans compter cette « chose » qui menace la vie des protagonistes.
Au fil des pages, comme les personnages, on a du mal à faire la différence entre le réel et l'irrationnel.
Dans ce huis clos terrifiant, la tension monte sournoisement et nous tient en haleine. Impossible de refermer le livre sans savoir ce qu'il en est. Que va-t-il leur arriver ?
Dans «
La nuit n'est jamais complète » j'ai adoré la fine analyse psychologique des 5 rescapés, le mélange entre réel et surnaturel, et surtout la fin, inattendue, inacceptable, et pourtant...
Jusqu'où est-on prêt à aller pour survivre ?
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