On peut survivre à toutes les overdoses sauf à une overdose de rêve

"On peut survivre à toutes les overdoses sauf à une overdose de rêve » !!!! voilà un titre qui mérite que l'on s'y intéresse, il intrigue, et surtout il est très cohérent, à la manière du récit, complètement perché, autant dans son écriture que dans l'histoire elle-même.

J'ai d'abord commencé ce roman avec un petit peu de mal, pendant quelques pages, disons une trentaine, le temps de m'habituer à cette écriture si particulière, c'est hallucinant et halluciné.

Une fois habitué, on part pour une histoire finalement cohérente, un « Space Opéra » qui fait le parallèle avec la vie des cités de banlieue, on y trouve des « scooters volants » chevauchés par des petites frappes, des caïds de l'espace, un héros « Capitaine Fuck » complètement fou, espèce d'hybride entre un lascar et Han Solo, comme je vous le disais, c'est haut perché mais aussi très drôle et finalement très en rapport avec notre société et la vie des HLM. le lecteur se fait surprendre par des références SF et autres bien connues (je vous laisse la surprise), par contre les âmes sensibles ou trop jeunes devront s'abstenir, le récit est assez cru, voir parfois vulgaire dans le phrasé (certains passages sont limites porno de l'espace..)

Une fois la dernière page de l'histoire tournée, vous trouverez un recueil de poésies et de haïkus de fou, parfois grave, parfois drôle, du genre « L'homme est le pire des hommes » ou encore « L'homme qui dépend de l'utopie de la liberté ne sera jamais libre », et des comme ça il y en à presque 100 pages, une vraie mine de sourires.

Si vous n'avez pas peur de rencontrer des Aliens complètement barges ou des mercenaires déchirés à la Beuh, d'une folle poésie et du « trash » en général, vous pouvez vous lancer dans cette lecture très atypique.

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Voila un titre qui m'a interpellé !
Les premières pages j'ai bien aimé ce Capitaine déjanté, j'ai aimé le ton du roman, le fait que les phrases soient sans retenues ça donne plus de puissance au roman, le soucis c'est que je n'ai pas accroché à l'histoire trop science fiction pour moi.
L'écriture est pourtant vraiment bien mais ce n'est pas du tout mon univers.
J'ai bien aimé Capitaine Fuck mais juste les premières pages.
Ceux qui sont habitués à lire de la SF je vous le conseille !

Je remercie Masse critique et les éditions tohubohu pour ce livre. Je n'ai malheureusement pas accroché, j'ai lu une vingtaine de pages et j'ai abandonné.
Le titre m'avait pourtant beaucoup plu et j'aurais aimé une version moins science fiction. le style est beaucoup trop barré pour moi, dommage je suis passée à côté.

Si j'osais je me permettrais un "double fuck" pour le Capitaine Fuck.

Non, je n'ai rien kiffé dans cet OCNI livresque... traduisez Objet Chiant Non Identifié... Ni le fond, ni la forme. Ni l'humour factice, ni la déconstruction artificielle. Ni les abominables digressions, coupures, ellipses, flashbacks inutiles. J'aime la SF quand elle nous éclaire sur notre présent. Circulez, y'a rien à voir ici de ce point de vue-là.

Que dire de la seconde partie avec ces haïkus qui n'en sont pas le plus souvent. Eh bien, cette partie est lourdingue, inintéressante et lassante.

Voilà... A ce stade, il est de coutume de remercier Masse Critique et les éditions choses... ah oui, Tohu-Bohu... finalement je ne m'étonne plus.