Le grand voyage de Figgy

Voici Figgy, drôle de nom qu'on lui dit à chaque fois qu'elle se présente. Âgée de 8 ans, elle vit au Ghana et est la narratrice de cette aventure. Elle a entendu le docteur dire que sa grand-mère, qui l'a élevée, ne pourra guérir qu'avec des médicaments vendus en Amérique. Figgy décide donc d'y partir en emmenant sa meilleure amie, une chèvre. Mais c'est où l'Amérique ? Elle va croiser un jeune garçon et ils feront route ensemble. Un roman jeunesse fait d'aventure, de rencontres, de débrouilles, d'amitiés et de solidarité dans un pays où la pauvreté est décrite sans apitoiement.

Le grand voyage de Figgy fait partie de la sélection du prix des incorruptibles pour les cm2/6eme.
Lu en duo avec mon fils de 10 ans, ça a été un vrai coup de coeur. C est d ailleurs le préféré de mon fils parmi les 5 titres. Il l a dévoré en très peu de temps.

Il faut dire que l histoire est très touchante. Figgy une petite fille de 9 ans vit au Ghana. Élevée par sa grand mère qu' elle adore, Figgy est une petite fille courageuse. Lorsque sa grand mère tombe gravement malade, elle décide de partir acheter des médicaments pour elle en Amérique. Naïve, ne connaissant pas grand chose au monde qui l entoure, Figgy est déterminée et pleine de ressources. Elle part avec sa meilleure amie la chèvre kwame et rencontre Julius un garçon qui s est enfui de chez lui.

Ce roman nous fait découvrir la pauvreté du Ghana mais aussi l amitié et l entraide.

Une belle histoire qui vaut le détour.

Une petite fille ghanéenne de 9 ans, Figgy, décide de partir en Amérique du Nord, sans argent, avec sa chèvre Kwamé. C'est urgent : elle veut aller chercher là-bas des médicaments que l'on ne trouve pas au Ghana pour soigner sa grand-mère qui a fait un malaise. Elle se met discrètement en route et rencontre Julius, un petit garçon de 10 ans, qui fuit son père violent. Ils vont faire route ensemble et subir quelques mésaventures.
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Je n'ai pas accroché à ce roman jeunesse, sans réussir vraiment à savoir pourquoi… Cela tient sans doute en grande partie à certaines pistes initiées par l'auteure qui n'aboutissent finalement pas. Par exemple, la petite fille est borgne : elle s'est brûlée elle-même avec un tison quand elle était petite. Ce renseignement ne sert en rien l'histoire et on se demande sa raison d'être. C'est la même chose avec le prénom « Figgy » ; l'auteure insiste à de très nombreuses reprises sur la rareté et l'originalité de ce prénom, mais le lecteur n'en saura pas plus. On peut multiplier les exemples… Je me suis plusieurs fois demandé où on voulait m'emmener, et je suis finalement restée en plan, larguée en route ! Ceci dit, je suis à peu près sûre que les enfants aimeront ce livre. Il leur présente un pays qu'ils ne connaissent pas, met en scène des enfants de leur âge, qui vivent des aventures dangereuses mais pas trop, et qui finalement atteignent leur but par d'autres chemins que ceux qu'ils comptaient parcourir. Même l'inespéré et trop opportun Kofi devrait gagner leur cœur.
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En lice pour le Prix des Incorruptibles 2019-2020, niveau CM2/6e

Avec Figgy, c'est un peu le quotidien du Ghana que l'on découvre, mais à hauteur d'enfant. Figgy n'a pas 10 ans, un peu naïve, mais très curieuse et avide de découvrir le vaste monde, elle est très attachée à sa grand-mère adoptive. Quand cette dernière tombe malade, Figgy ayant entendu que c'est en Amérique que l'on trouve les meilleurs médicaments, elle décide de partir pour aller chercher ceux qui soigneront sa chère Ama. C'est le début d'un road-movie en tro-tro en compagnie de sa chèvre Kwamé au cours de laquelle elle va faire une rencontre déterminante, celle de Julius.
J'ai trouvé cette lecture rafraîchissante, un peu comme un conte africain à écouter avec toutes les sonorités et les couleurs de ce continent. le personnage de Figgy est attachant, très curieuse et pleine de bon sens, elle pallie son ignorance du "vaste monde" par un sens aigu des relations humaines. Elle a toute l'insouciance et en même temps la ferme détermination d'un enfant pour qui rien n'est impossible. Pour elle l'Amérique du Nord est vers le nord, alors elle prend le premier tro-tro qui va dans cette direction et voilà tout ! On pourrait trouver cela ridicule et non crédible, c'est au contraire étonnant de la voir se débrouiller si bien dans ce vaste monde plein de dangers. le personnage de Julius est lui aussi très touchant et le chapitre sur le retour à l'orphelinat est le morceau de bravoure du roman. Bien que l'écriture n'ai rien de remarquable (c'est une traduction), on se laisse porter par ce voyage an coeur du Ghana en compagnie de ces deux héros, heureux d'avoir croisé leur route.

Petit roman que ma fille avait à lire dans le cadre du prix des Incorruptibles sélection CM2/6e pour le collège. Etant curieuse de nature, j'ai décidé moi aussi de m'attaquer à cette sélection. Et j'ai été charmée par Figgy, petite ghanéenne de neuf ans, qui part de chez elle pour se rendre aux “Etats Munis d'Armérique” parce que là-bas, elle trouvera les médicaments dont sa grand-mère Ama a besoin pour guérir et qu'on n'a pas dans son pays.
Là voilà donc sur la route avec trop fois rien en poche (quelques sous et quelques provisions) accompagnée de Kwamé, sa chèvre apprivoisée. Sorte de road trip, récit initiatique également, Figgy croise la route de nombreux personnages, Julius en tête, qui va devenir son ami, son compagnon de route, lui qui est tellement plus grand (il a au moins 10 ans !)
le récit se fait du point de vue bien naïf de Figgy sur le monde, et ce procédé est particulièrement percutant ici, car en nous peignant le quotidien de Figgy, puis des personnages qu'elle croise, il nous renvoie à notre propre monde et nos propres préoccupations, si éloignés. On y découvre un Ghana pauvre, une grande misère sociale (Julius ne veut pas rentrer chez lui car son père le bat, l'essentiel de leur force est concentré sur le fait de trouver un toit, quelque chose à manger, Julius manque de se faire enlever, il croise un orphelinat et ses petits pensionnaires…) mais point de misérabilisme ici. L'innocence et la jeunesse de Figgy rendent possible l'impossible, et rendent aussi quelques scènes particulièrement cocasses, comme le passage où elle se présente au guichet de banque pour obtenir de l'argent, parce que c'est ce que font les banques, elles prêtent de l'argent quand on en a besoin … Figgy a cette capacité à ne pas s'apitoyer sur elle-même, et rien de l'arrête.
Une très jolie histoire, parfois cocasse, parfois émouvante voire triste, simplement écrite, qui fait voyager, découvrir d'autres horizons qui nous ouvre les yeux sur d'autres réalités. Très réussi.