Le tsar fou, tome 2 : Un derviche peut en cacher un autre

Nous retrouvons ce Tsar Cocasse pour un périple dans le Caucase dans ce deuxième volume du Tsar Fou. Les auteurs utilisent d'autres références pour ce récit, on quitte les mille et une nuit pour un peu de Don Quichotte, un peu de Tarass Boulba (c'est d'ailleurs ce nom que prendra le Tsar comme pseudonyme pour passer incognito) et il y aura aussi un peu de fantastique. le récit est encore plus envoûtant que dans le premier tome.

Le tsar a sauvé sa tête dans le premier tome. Maintenant il est confronté à un soulèvement dans le Caucase. Il peut écraser la rébellion avec ses forces armées, les Cosaques ne sont pas vraiment de taille.

Le conteur et ses histoires vient à la rescousse du tsar, tout autant que les ancêtres de ce dernier, qu'il invoque dans la galerie des portraits. Il devra, à l'instar d'Alexandre le Grand, se faire élire khan pour unir les peuples et apporter la paix.

Il part donc vers le rassemblement des peuplades en rébellion afin de participer au test. Chemin faisant, il croise un étrange derviche, dont les conseils se révéleront judicieux pour devenir le khan des Cosaques.

C'est drôle, fin, bourré de réflexions et d'aphorismes sur l'art de gouverner et sur l'autorité. Les personnages sont attachants. Cette BD a un aspect conte tout à fait assumé par les auteurs. Ce tsar n'est assurément pas fou... même si la série le dit. le dessin est toujours aussi perturbant au début, rappelant assez peu les travaux de Tarek et évoquant davantage Sfar sur le Chat du Rabbin.