Les Héritiers de Ravenscar

Alors que la Première Guerre mondiale prend fin, tout semble sourire à Edward Deravenel. Sa femme et ses enfants sont en sécurité à Ravenscar, la demeure ancestrale de la famille, et son empire financier a survécu à la tourmente. Pourtant, sous ces apparences idylliques, la discorde gronde. La femme d'Edward, Elizabeth Deravenel, une beauté de la haute société, est d'une jalousie maladive, et ses mensonges et bavardages commencent à ternir le nom de la famille. le frère d'Edward, George, pose un problème encore plus délicat : sa conduite indigne et sa déloyauté entraînent chantage et trahison. La maison Deravenel subit de terribles revers de fortune, frappée par une série de désastres, jusqu'à la tragédie. C'est le petit-fils d'Edward, Harry, qui fera le voeu de restaurer la grandeur de la famille. Pour cela, il devra avoir le fils et héritier qu'il espère tant, et il sera prêt à tout pour y arriver..

Faut aimer les romans à l'eau de rose. Mais tout fini toujours par s'arranger !

L'art d'écrire des pages et des pages pour pas grand-chose!

Durant la première partie de cette suite, j'étais plutôt contente de retrouver les personnages qui m'avaient séduite dans "La dynastie Ravenscar".

Malheureusement, tout tombe très vite dans le cliché total. Les gentils sont tous riches, beaux, minces, blonds, intelligents... Et je vous en passe volontiers!

L'auteur n'hésite devant aucune facilité pour enchaîner des pseudos rebondissements "téléphonés"... Par exemple, le héros a "oublié" qu'il était déjà marié. Une belle-soeur inutile dans le reste du scénario? Hop, on la fait mourir d'une pneumonie. Un personnage secondaire inutile? Zou, une petite crise cardiaque... Pratique, non?

C'est franchement dommage car Barbara Taylor Bradford avait commencé une bonne saga. Peut-être qu' en ne sous-exploitant pas des personnages intéressants et en évitant de tomber dans les facilités de plus en plus grotesques, cette suite aurait franchement gagné en qualité...