Lorsqu'on a passé la cinquantaine et que, sur le revers de la colline de la vie, « La nuit douteuse fait, comme l'a dit Victor Hugo, Parler le soir la vieillesse conteuse », on cède volontiers à la tentation très douce d'évoquer tout haut les souvenirs de sa première jeunesse. Cette démangeaison autobiographique a deux causes d'abord le plaisir égoïste et très humain qu'on éprouve à parler de soi; puis le besoin qu'on a de se rajeunir en se retrempant dans la fontai... >Voir plus