Quand on lit un polar, enfin un bon polar en tout cas, il arrive un moment où on sent que les événements se précipitent, que le dénouement approche, et alors peu importe qu'on soit surpris par la tournure que prend l'histoire, on commence à avoir du mal à lâcher le bouquin, il faut le finir, vite, vite.
Pour savoir.
Savoir si on avait vu juste.
Ou savoir comment ça se termine, quand on n'a aucune idée de la façon dont tout va se relier.
Avec
Angor, j'ai commencé à avoir du mal à lâcher le bouquin très rapidement. Dès le début en fait.
Et du coup je l'ai lu très rapidement aussi. Quatre jours pour un bon pavé de 600 pages. Et pourtant je suis pas en vacances.
Bon d'accord je suis prof, donc en dehors de mes heures de cours j'organise mon temps de travail comme je veux. Mais du coup ces quatre derniers jours, la correction de mes copies n'a pas beaucoup avancé. Et mes nuits n'ont pas été très longues.
Vous savez, le coup du « Allez, encore un chapitre et après j'arrête ».
Et un quart d'heure plus tard, le chapitre en question est terminé, mais en tournant la page pour insérer le marque page, les yeux décident de s'émanciper et, avant que le cerveau ait le temps de réagir, attrapent les premiers mots du chapitre suivant.
Et c'est reparti pour un quart d'heure…
C'est le premier que je lis de
Thilliez, alors j'ai fait connaissance avec ce couple de flics, Sharko et Henebelle, qui étaient apparus auparavant dans d'autres romans.
Séparément d'abord, dans
Train d'enfer pour ange rouge et
Deuils de miel pour Franck Sharko,
La Chambre des morts et
La Mémoire fantôme pour Lucie Henebelle.
Puis ensemble dans
le Syndrome E,
Gataca et
Atomka.
J'ai donc commencé par le dernier de la saga, la faute au Père Noël qui doit pas beaucoup réfléchir avant d'offrir un bouquin, et j'ai bien envie de lire les autres, dans l'ordre.
Même si chacun est paraît-il indépendant des autres et se suffit à lui-même.
Du coup, je lis un bouquin et j'en ajoute sept autres dans ma liste de livres à lire !
C'est malin ! C'est que ça deviendrait limite stressant, entre ceux qui sont dans la bibliothèque et que j'ai jamais lus, ceux qui ont été offerts récemment et que j'ai toujours en tête, ceux que j'aimerais bien relire…
Alors comment je fais moi ?
Mais là c'est de sa faute, aussi, à
Thilliez, si il avait pas écrit un polar aussi bien construit, j'aurais pas eu envie de lire les autres !
Et puis le Père Noël, si il avait apporté autre chose, un bouquin que j'ai déjà, ou un catalogue de la Redoute, je l'aurais pas lu, et puis voilà, ça m'aurait pas stressé au moins !