Deuils de miel

2e roman de l'auteur et de la lectrice.

2e enquête du commissaire Sharko, qui m'avait marquée dans l'Ange Rouge parce que sombre, torturé, comme je les aime.

J'essaie de prendre les oeuvres dans l'ordre de parution justement pour observer, apprécier, l'évolution de cet homme qui prend particulièrement cher dans sa vie perso et se raccroche à son boulot encore plus sordide.

Je sens déjà Thilliez, maître dans son art, de nous concocter un polar aussi ciselé que perturbant.
Comme je les aime.

Ce qui m'a aussi marquée, un détail, mais qui fait la marque justement de l'auteur : la nature, le paysage, le temps, sont des personnages à part entière, qui gagnent des verbes d'actions, des adjectifs de personnes vivantes.

volume suivant dans ma pal... je crois ^^

1er Thilliez pour moi. Je ne savais pas qu'il faisait partie d'une "suite" dans la vie du commissaire Sharko. On peut aisément s'en passer.
J'ai apprécié le mystère mis en place par l'auteur, on a vraiment envie de savoir, il y a quand même une certaine recherche effectuée, même si parfois ça me semble un peu gros quand meme 😇.
J'ai aimé le côté psy de Sharko, que j'ai vite compris même s'il y a des détails que je n'ai pas saisis. le coeur a droite de la petite et de Vincent...? J'ai pas vraiment capté la similitude. Après, je dois avouer que ça m'a paru parfois tres long. L'auteur a différentes façons d'écrire ses phrases, une fois dans le présent, une fois au passé, et certains détails étaient de trop.
Chouette rebondissement vers la fin auquel je ne m'attendais pas.
Ce n'étais pas mon top du top mais ce n'était pas non plus mon flop ! Apprécié mais je pense qu'un tel livre, une telle histoire tournée en mini serie ou en film, ça pourrait être vraiment cool !

J'ai terminé la deuxième enquête du commissaire Sharko " deuils de miel " de Franck Thilliez.

Si dans le premier tome, Sharko avait été mis à rude épreuve, le deuxième va le pousser au plus loin de ses forces mentales et physiques.

Concernant l'enquête en elle-même, même si j'ai légèrement préféré "train d'enfer pour ange rouge ", elle est tout de même haletante et très originale. Une fois encore, on a affaire à un tueur qui ne manque pas d'imagination sur les sévices infligés aux victimes. Pour tous ceux qui comme moi ne sont pas fans des "petites" bébêtes en tout genre, vous n'allez pas être déçus. 😰 🕷🦟

Ma préférence va à la partie axée sur la vie personnelle de Sharko qui est dingue. J'avais bien compris qu'il y avait anguille sous roche mais ça... 🙀 j'ai été bluffée par la fin.

⚠️ Il est à mon avis indispensable d'avoir lu "train d'enfer pour ange rouge " avant celui ci pour une meilleure compréhension.

Le commissaire Sharko, marqué par la mort de sa femme et de sa fille, poursuit un tueur en série. le roman est court, percutant. Franck Thilliez va droit au but et le style brut convient bien à l'état de Shark. Un très bon thriller.

"Deuils de miel" est le premier roman de Franck Thilliez que je lis. Si j'avais été logique et, surtout, si j'avais été au courant avant d'entamer ma lecture, j'aurais du débuter ma découverte de l'auteur par le roman "Train d'enfer pour ange rouge", paru deux ans auparavant et mettant en place le même héros, le commissaire Sharko.
Ce roman de Franck Thilliez engrange, point par point, tout ce que je dénonce dans le roman policier actuel qui est enfermé dans le carcan du thriller à l'américaine (voir mon article). le lecteur a donc le droit à une enquête tarabiscotée contée à la première personne du passé simple, menée par un flic cassé par la vie, au bout du rouleau, dépressif et limite suicidaire, qui sera chargé d'arrêter un tueur sadique. le tout se terminant par un rebondissement pas très crédible.

Pour autant, ne boudons pas notre plaisir, ces ingrédients ne sont pas forcément rébarbatifs, juste, j'aimerais un peu plus d'originalité dans le style et dans le fond.

Malgré tout ça, Franck Thilliez sait tenir le lecteur en haleine (du moins dans les deux premiers tiers de l'histoire) et maîtrise totalement son sujet.

Avec un départ canon et un premier meurtre à la fois énigmatique et original, le lecteur laissera l'auteur le mener par le bout du nez. Si le personnage de Sharko entre dans les clichés du flic dépressif, il n'en demeure pas moins bien développé et l'on souffre avec lui quand sa tête éclate des voix de sa femme et de sa fille disparues. de plus, l'enquête ne lui laisse aucun répit et le tueur semble bien s'amuser avec lui en proposant des énigmes complexes.
Rarement un policier aura été confronté à un tueur aussi pervers, sadique et calculateur. Ce dernier va user de violence et d'insectes pour mener à bien ses divers meurtres, tous plus horribles les uns que les autres et, en cours d'enquête, difficile de ne pas penser aux meurtres de "Le serment des limbes" de Jean-Christope Grangé, sorti après le roman de Thilliez (comme quoi les grands esprits se rencontrent ou bien les écrivains s'inspirent les uns les autres).

Dès les premières pages, l'enquête démarre tambour battant et ne va pas faiblir jusqu'à la fin. Sharko, comme le lecteur, est alors épuisé par cette histoire et, l'un comme l'autre vont se poser des questions quant au meurtrier mais également à propos d'autres détails comme : "Mais qui est cette gamine qui s'infiltre dans l'appartement de Sharko et qui semble être en contact avec sa défunte fille ?".

Ce personnage de la gamine fugueuse devient, vers le milieu du roman, presque aussi inquiétant que le meurtrier en lui-même, mais, le lecteur perspicace comprendra assez rapidement la présence de l'enfant, et redoutera alors que l'auteur n'ait versé dans la facilité pour expliquer le meurtre et les raisons du meurtrier. Pour autant, si ce n'est heureusement pas le cas, Thilliez a quand même bien du mal à livrer un final à la fois aussi bon et aussi crédible que l'ensemble de son enquête et, comme dans bon nombre de thriller, dont ceux de Grangé, l'auteur ne parviendra pas vraiment à démêler les ficelles qu'il a tirées durant tout le livre.

Petite précision, si vous souffrez d'entomorphobie, ce livre vous est déconseillé à moins que vous ne craigniez pas de vivre des cauchemars grouillants chaque nuit.

Mais, le roman est suffisamment bien écrit pour que le lecteur soit pris dans l'histoire. Et, dans ces qualités d'écriture, outre le talent de conduire son histoire avec intensité, Thilliez démontre une force rare et intéressante (du moins pour moi qui me pose la question lors de mes propres romans), la capacité à proposer de très nombreuses métaphores sans les introduire à coups d'averbes. Cela n'a l'air de rien, mais pour qui se sera essayé à l'exercice, réussir ce tour de force d'un bout à l'autre du roman, est un exploit.

Naturellement, l'auteur aura tendance à introduire sa métaphore avec des "comme", "tel", "pareil à"... "Arriver comme un chien dans un jeu de quille", par exemple. Réussir à proposer la même métaphore sans ce mot introducteur est une réelle difficulté que Franck Thilliez relève des dizaines de fois dans son roman et, rien que pour cela, j'applaudis.

Au final, pour une première rencontre avec un auteur, ce fût une belle rencontre grâce à un début de roman de haute voltige avec un meurtre à la fois mystérieux et original et une écriture qui brille par son changement de rythme, de style et par l'excellence de ses métaphores.

Il est désormais évident que je reviendrai à Franck Thilliez, peut-être par l'intermédiaire de "Train d'enfer pour ange rouge", si j'arrive à mettre la main dessus, ou bien à travers un autre comme "L'anneau de Moebius", afin de confirmer le talent de l'auteur.

Sur les remparts de Saint-Malo, Sharko reconnaît un homme. Un an que sa femme et sa petite fille ont été tuées, percutées par la voiture de ce chauffard, alors que la vie commençait à reprendre un semblant de normalité. Durant six longues années, il a guetté une lueur de vie dans le regard de sa femme, espéré l’extraire de son état végétatif et qu’elle se remette des abominations commises par l’Ange Rouge. Puis, un jour, la perspective d’une réminiscence se meurt sous les roues d’une voiture.
Il l’attend, l’épie patiemment et le file dans les ruelles. Dans un recoin, il le fracasse de ses poings et le laisse en sang sur les vieux pavés. Cette justice l’a-t-elle réconfortée ? Non, son quotidien est une flaque nauséeuse dont la matière se déploie comme des tentacules prêts à l’étouffer.
Suite à une absence d’un an, le commissaire Sharko a repris son travail au 36 quai des Orfèvres. Depuis six mois, sa vie est de nouveau dans le sordide le plus immonde.

Le lendemain, un appel du divisionnaire Leclerc le somme de se rendre de toute urgence dans une église d’Issy-les-Moulineaux. Le prêtre a trouvé dans le confessionnal, le cadavre d’une femme. Le corps est nu, rasé et sur le dessus de son crâne, sept papillons, des sphinx à tête de mort, volettent. Sur les lieux, Sharko essaie de traduire certains indices laissés volontairement par le meurtrier. La scène est arrangée comme un tableau, où chaque détail a son importance.
Assisté du légiste, de son ami le lieutenant Sibersky et du lieutenant Del Piero, nouvellement arrivée au 36, Sharko redevient « le requin ». Son analyse suit le meurtrier dans ses dérives et celui-ci synchronise avec minutie ses déplacements et déductions, jouant avec la police, les orientant en prophète vers les sept fléaux de l’apocalypse jusqu’à les contaminer de la malaria. Papillons, moustiques, abeilles, scarabées, araignées… toute une symbolique pour l’assassin qui continue ses crimes et ses expériences.
Comme à son habitude, contrariant son supérieur, Sharko se conduit en justicier solitaire et découvre des horreurs qui le confrontent à des mondes parallèles, cachés.
Il enquête, il court, il fuit, car dans le désert de sa vie, dans la torpeur de ses nuits, il revoit sa fille et entend sa femme lui parler. La folie peut être douce et destructrice.

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J’ai trouvé ce deuxième livre, avec le commissaire Sharko, encore plus puissant que le premier « Train d’enfer pour Ange Rouge ». L’intrigue, très bien construite, et le machiavélisme nous maintiennent dans un état d’hypnose. En dehors de l’enquête, on s’inquiète pour la santé mentale de Sharko. Il sombre dans la schizophrénie et se bat dans deux enfers ; le réel et le chimérique.
Un très bon thriller !

Quant aux atrocités, je vous conseille de ne pas grignoter durant votre lecture, ni boire un chocolat au lait… Je vous passe les commentaires…
Prochainement, je lirai « La mémoire fantôme » avec le lieutenant Lucie Henebelle , puis « Le syndrome E », une troisième affaire avec Sharko, sollicité par Henebelle pour cette enquête. On retrouvera en avril, dans « Gataca » , ces deux enquêteurs de choc.

Dans "Deuil de Miel", Franck Thilliez nous plonge dans une spirale d'émotions et d'actions. Les retrouvailles avec le commissaire Sharko sont au-delà de mes attentes, offrant une histoire trépidante et haletante.

Après les événements traumatisants de "L'Ange Rouge", le retour de Sharko au 36 quai des Orfèvres est marqué par la douleur de la perte de sa femme et de sa fille dans un tragique accident. Sa quête de rédemption à travers le travail le conduit sur la piste d'un tueur sans merci, tout en luttant contre ses propres démons intérieurs.

Thilliez excelle dans la construction des personnages et des scènes, offrant une analyse psychologique profonde du tueur tout en montrant la fragilité de Sharko. Chaque détail est soigneusement élaboré, captivant le lecteur à chaque page. Si "La Chambre des Morts" m'avait laissé sur ma faim, "Deuil de Miel".

Je lui décerne une note de 14 sur 20, reconnaissant son talent indéniable pour créer des intrigues palpitantes et des personnages mémorables.

Une bonne enquete mais un peu en dessous de train d'enfer pour ange rouge qui m'a beaucoup marqué.
J'ai tout de même beaucoup aimé le twist final, mais le suivis du tueur était plutôt classique. La plume est toujours fluide et agreable ce qui rend la lecture rapide 🥰

Deuils de miel est d'autant plus intéressant qu'il se développe autour d'une enquête policière proprement dite mais qu'il s'appesantit également sur une analyse de la psychologie tourmentée de Frank Sharko, dont les traumatismes trouvent leur naissance dans "Train d'enfer pour ange rouge"... Alors autant les lire dans l'ordre. Bon polar Indispensable pour comprendre la personnalité complexe et attachante du personnage récurrent de l'auteur...

Bonjour tout le monde !

Post lecture terminée #151

J'ai lu “Deuil de miel”, de Franck Thilliez, aux éditions Pocket.

341 pages
Thriller / meurtre en série / épidemie

Un thriller haletant, une plume addictive et une intrigue qui vous tient en haleine, qui vous happe et vous entraîne dans une enquête redoutable ne laissant que peu de répit à son lecteur!

De quoi ça parle…

C'est un commissaire Sharko complètement brisé que nous retrouvons ici, 6 ans après “l'ange rouge”, il a perdu sa femme et sa fille et il a du mal à reprendre pieds. Mais lorsque le corp d' une femme est retrouvée morte dans de macabres condition dans une église, Skarko va se plonger dans cette enquête … mais jusqu'ou va t-elle l'entrainer?

Ce que j'en ai pensé …

J'étais contente de retrouver le commissaire Sharko qui m'avait beaucoup plus dans “Train d'enfer pour ange rouge”, mais ici il est encore plus cabossé, brisé, gavé de médicaments pour surmonter l'épreuve terrible qu'il vient de traverser j'avoue m'être beaucoup interrogé sur sa santé mentale!! Mais je ne vous en dit pas plus sur sa vie personnelle, je vous laisse découvrir! Malgré tout, il va mener cette affreuse enquête d'une main de maître!

Pour être tout à fait honnête j'ai eu un peu de mal par moment avec cette enquête, les insectes sont ma plus grande phobie et là j'ai été mise à l'épreuve!! Je préfère vous prévenir si comme moi les insectes ne sont pas vos amis vous risquez d'avoir des moments difficiles durant cette lecture!

L'intrigue est addictive et une fois encore je n'ai rien vu venir!! Franck Thilliez a une imagination impressionnante, il nous entraîne dans ses histoires complexes et dérangeantes!
Une plume fluide, addictive que j'apprécie de plus en plus et j'ai déjà hâte de poursuivre avec la chambre des morts! Et si je peux juste vous donner un conseil c'est de suivre l'ordre, cela vous permet de prendre vraiment connaissance des personnages.

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