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3,8

sur 55 notes
Le côté "policier" de l'histoire n'est pas trop mon genre de lecture, je l'avoue mais j'ai trouvé celle-ci particulièrement intéressante! Car au final, le policier ne prend pas le dessus! J'ai eu l'impression de me promener sur une partition musicale. Très poétique, très littéraire!

L'idée loufoque de l'enquête sur le vol du vélo est complètement tordue mais elle nous permet de découvrir le monde de Gustave Flaubert!

J'ai bien aimé le personnage de Jules Kostelos qui est fou de Flaubert mais surtout de Salammbô, la bibliothécaire. J'apprécie son côté "fantaisie". J'aime surtout sa grande connaissance.

J'ai aimé les rappels à la musique, la littérature et l'histoire que l'on trouve dans ce roman!

On découvre tout au long du livre que Monsieur Thiry a une connaissance particulière de l'histoire et de la littérature et ça c'est un très bon point! Enfin un auteur qui maîtrise son sujet!

Un livre très original et je ne regrette absolument pas de l'avoir lu. Merci Monsieur Thiry!

Lien : http://chezcookies.blogspot...
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Tout d'abord, je tiens à remercier Pierre Thiry pour m'avoir envoyé son livre, mais également pour sa gentillesse. Amateurs de littérature, d'écrivains, et d'histoire en général, ce livre ne pourra que vous plaire. le mystère du pont Gustave Flaubert est un livre très original, et très agréable à lire.

Je suis bluffée par le fait qu'un livre peut à la fois être truffé de références littéraires et même historiques mais également si agréable à la lecture. Ces références sont mises en places de façon très subtiles et surtout très intéressantes. C'est un plaisir à la lecture car l'auteur connait son sujet et est très bien documenté, on sent une véritable recherche derrière cette histoire. En plus, ce qui est bien, c'est que, vu que je n'ai jamais lu Flaubert, j'avais peur de ne pas aimer, et d'être complètement perdue, mais au contraire, je ressors de ce livre en ayant appris des choses.

Les personnages, quant à eux, spécialement Jules et Salammbô, sont très sympas et même attachants, chose très importante pour moi. Ils sont agréables à suivre, et les descriptions présentes dans le livre permettent de bien nous les imaginer (et ça aussi, c'est toujours important pour moi !)

Par contre, de temps en temps, j'ai trouvé l'écriture un peu "lourde", et j'ai constaté que l'histoire perd un peu son rythme à certains moments (mais bon, l'auteur parvient toujours à reprendre son histoire en main). Il faut également mentionner que ce livre est surtout à lire pour son côté "historiquement littéraire" et non pour le côté "policier", car de ce point de vue là, je suis un peu déçue, je m'attendais à davantage de suspens.

Bref, un très bon roman que je suis contente d'avoir pu découvrir.
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En homme cultivé qu'il est, Jules Kostelos va mener plusieurs enquêtes de front : le vol du vélo certes mais également savoir si l'opéra joué dans le cadre de l'Armada a bien été écrit par Gustave Flaubert et Giovani Bottesini.


La deuxième enquête va prendre le pas sur la première à tel point qu'on se demande si le vélo va être retrouvé ou pas.

Attention : ce roman n'est pas une enquête policière au sens strict du terme mais plutot un étonnant voyage à travers les siècles et Rouen. Cette ville a été le théatre de nombreux évènements que ce soit politique, historique mais également culturel. On y croise Berlioz, Shakespeare et bien évidemment Gustave Flaubert et toute son oeuvre.

Pierre Thiry signe un récit très documenté et très riche sur la vie et l'oeuvre de Gustave Flaubert servi par des personnages farfelus et hauts en couleurs tel Charles Hockolmess, chat aussi rêveur que son maître. Signe distinctif : un chapeau melon sur le sommet du crane. le ton est donné n'est-ce pas ?

Bien qu'au début j'étais refroidie par le style , j'avoue avoir suivi ce périple spatio temporel avec plaisir car quelques scènes valent le coup par leur drolerie
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Faire un tour dans le futur pour se retrouver dans le passé, voilà l'univers de Pierre Thiry. L'auteur joue avec les mots, l'imaginaire en relatant des faits historiques. le tout avec un air d'opéra en fond et un humour sans faille. J'ai aimé La personnalité désuète du détective qui vit dans le futur, à Rouen, avec le chat Charles Hockolmess, mon personnage préféré. Nous entrons directement dans l'histoire, en recherchant un vélo tout en parcourant le vieux Rouen et en rendant hommage à Gustave Flaubert. Je tiens à remercier feu mon Professeur de Français pour avoir su nous passionner avec des auteurs classiques et ma fille pour la préparation de ses concours en orthophonie ce qui m'a permis de savourer l'humour historique littéraire de Pierre Thiry. Il faut se laisser porter par l'histoire, seule façon de repérer les anagrammes, les jeux de mots, et autres facéties de l'auteur. J'ai adoré la très belle description du livre comme objet d'art, un livre que l'on renifle avec bonheur. Ce livre est inégalable, ce style est unique et nous pouvons le relire sans ennui. La couverture est très belle, le papier de qualité, une merveilleuse idée de cadeau !



Merci à Pierre Thiry pour l'écriture de ce roman, son envoi et cette très belle dédicace.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Nous sommes à Rouen, en 2017. L'Armada, une réunion de voiliers du monde entier, bat son plein dans le port de la ville.
Chez lui, Jules Kostelos est au calme, loin de la foule et du bruit qu'elle produit. Il profite de sa soirée pour lire Gustave Flaubert pendant que Charles Hockolmess, le chat noir, dort près de lui.
Jules a une bonne raison pour préférer Flaubert à l'Armada (malgré la beauté de certains des voiliers amarrés) : il est amoureux de Salammbô, une bibliothécaire passionnée par l'oeuvre du grand écrivain.
Mais voilà que la sonnerie du téléphone vient troubler la lecture de Jules... C'est le commissaire Jeton : on a volé son vélo sur le Pont Gustave-Flaubert et il souhaite que Jules, qui travaille comme détective privé, le lui retrouve. Au détour de la conversation, Jeton mentionne un opéra de G. Flaubert et de G. Bottesini, "Le Don Juan somnambule ou la chute du pont". Jules n'a jamais entendu parler d'une telle oeuvre... Et ce mystère lui semble bien plus intéressant que le vol du vélo du commissaire Jeton.
Comment Flaubert et Bottesini se sont-ils rencontrés ? D'ailleurs, un opéra nommé "Le Don Juan somnambule ou la chute du pont" existe-t-il? Jules décide de mener l'enquête.

Un grand merci à Pierre Thiry qui a une fois de plus pensé à moi pour la lecture et la critique de son nouveau roman.
Et quel roman ! Charles Hockolmess, l'amour, la passion des belles lettres et de la musique, des citations magnifiques empruntées à l'oeuvre et à la correspondance de Gustave Flaubert... Tous les éléments sont là pour transformer ce "Mystère du Pont Gustave-Flaubert" en un grand moment de lecture.
Les personnages sont nombreux et tous ont une histoire différente. Pourtant, ils ont également tous un point commun : la musique. Grand amateur de musique (Pierre Thiry joue du violoncelle et son frère est contrebassiste) , l'auteur n'hésite pas à composer, au fil des pages, une symphonie en hommage aux musiciens et à leur art.
Contrebasses et violoncelles (tiens !), violons et glass harmonica entre autres rythment le récit qui, tour à tour, s'emballe et se calme à nouveau. Presque comme un morceau de musique, en fait, qui nous ferait passer par toutes les émotions.
Je vous parlais de la multitude de personnages qui animent le récit. Parmi ceux-ci, c'est Jules que j'ai le plus apprécié (après Charles Hockolmess, bien entendu). Car le détective privé est très touchant, puisque c'est son amour pour Salammbô qui le pousse à vouloir découvrir toute l'oeuvre de Flaubert. Cette passion si pure et si douce pour tout ce qui plaît à l'objet de son affection est particulièrement bien écrite par Pierre Thiry qui parvient à nous passionner pour la jolie relation Jules-Salammbô.
En attendant, le rythme très musical du récit nous amène (presque) à oublier le pauvre Jeton et le vol de son vélo. Comme Jules, qui s'intéresse de plus en plus à la vie de Gustave Flaubert et à cet opéra dont il a entendu parler, le grand écrivain finit par nous passionner beaucoup plus que le mystère du vélo volé. Il faut dire que Pierre Thiry parvient à renforcer encore cela grâce aux passages et citations empruntés aux diverses oeuvres et à la correspondance de Gustave Flaubert.
Et, en plus de nous détourner du vélo de Jeton, les nombreuses allusions à l'oeuvre de Flaubert et à sa personnalité donnent envie de dévorer d'une traite ses oeuvres majeures. C'est à cela que l'on reconnaît les bons livres, non ? Quand un roman qui parle d'autres romans vous pousse à vouloir découvrir ces derniers, c'est la preuve que le romancier a bien fait son boulot d'auteur.
Un grand bravo à Pierre Thiry pour cette oeuvre originale au dénouement imprévu !
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Certains points m'ont plus, et d'autres non. Je commencerais donc par le négatif pour garder « le meilleur pour la fin ».

Les points négatifs (à mon sens, attention mon avis n'engage que ma personne) :

Tout d'abord, ce livre commence sa narration au présent. Je dois avouer que ça m'a profondément déconcertée et légèrement dérangée. Je préfère les narrations au passé. Mais je dois l'avouer ce n'est pas forcément un point négatif étant donné que cela dépend des goûts de chacun.
Le résumé de ce livre nous promet une enquête policière avec un vélo volé, un détective et un opéra disparu. Mais, et c'est la ma grande déception, le détective, Jules Kostelos, se focalise sur cet opéra disparu auquel Flaubert aurait participé. L'enquête est alors laissée en toile de fond. Pourquoi Jules Kostelos, notre personnage principal, se focalise-t-il, à la limite de l'obsession, sur cet opéra ? Eh bien cela est du au fait que notre héros est un grand passionné de Gustave Flaubert et qu'il a du mal à croire qu'il existe un opéra auquel ce dernier aurait participé sans qu'il ne le sache.
D'ailleurs, notre héro est tellement passionné par Flaubert que de nombreuses citations sont incluses dans la narration. Autrement dit, le personnage pense du Flaubert, se récite du Flaubert, décrit sa petite amie par du Flaubert. Alors, je suis d'accord qu'il soit passionné mais de la à connaître autant de citation par coeur, je trouve cela un peu gros.
De plus, et pour finir avec les points négatifs, je trouve qu'il y a souvent des coïncidences « boiteuses ». J'entends par là qu'il y a beaucoup d'événements qui arrivent « comme de par hasard ». Un exemple révélateur serait pour moi la rencontre entre Salambô et Jules Kostelos, puis la découverte du livre de Flaubert intitulé Salambô. « Comme de par hasard » Jules rencontre une fille parfaite, exotique, qui tire son nom original de la grande Carthage. Ensemble ils vivent une relation parfaite dans laquelle Jules s'épanouie. Un jour, « comme de par hasard » alors qu'ils se baladaient à cheval, ils découvrent au milieu de nul par cet ouvrage de Flaubert. Et enfin, « comme de par hasard » Salambô a plus d'un point en commun avec le livre du même nom de Gustave Flaubert. Je dois avouer qu'à ce moment la, j'ai refermé mon livre et suis allée me coucher car je me suis vraiment dit que ça faisait trop d'un coup. J'ai préféré rouvrir mon livre le lendemain.

Et des points positifs :

Ce grand passionné qu'est Jules Kostelos nous permet de découvrir Flaubert, mais aussi d'en découvrir la face cachée. Autrement dit, je ne connaissais de Flaubert que Madame Bovary et l'Education sentimentale, mais je n'avais jamais entendu parlé de Salambô. Et je dois dire que ce livre m'attire beaucoup après lecture du Mystère du pont Gustave Flaubert.
Pour revenir sur les citations, je dois avouer que certaines m'ont vraiment plus. Elles m'ont permise de découvrir vraiment Flaubert, auteur que je n'ai encore jamais lu bien que Madame Bovary trône sur mes étagères depuis quelques années. Ce livre est un véritable hommage à Gustave Flaubert et la façon d'écrire de Pierre Thiry nous donne vraiment envie de nous pencher sur cet auteur.
Pierre Thiry écrit dans un style bien à lui, avec beaucoup de jeux de mots ce qui rend la lecture vraiment agréable. Mais il met aussi ici, la lecture et le livre en tant qu'objet en avant. Jules, notamment prend le temps de manipuler le livre avant de l'ouvrir, il en sent l'odeur (car c'est un vieux livre) et je me suis un peu retrouver dans ce personnage. J'adore les livres, je peux rester la juste à les toucher, à les ordonner, à en sentir l'odeur quand il s'agit de livre récupérer dans la bibliothèque de ma mère voire de ma grand mère... en toucher la tranche... relire le résumé encore et encore... Bref cet « hommage » à la lecture m'a vraiment plus, voire même touché je dois dire.
Et puis le détail qui tue : le chat qui s'appelle Charles Hockolmess. Je l'ai vraiment adoré. Il est l'image même que je me fais des chats. C'est simple, j'adore les animaux, mais je ne supporte pas les chats. Je les trouve hautains. Je pense qu'ils restent uniquement parce qu'ils se sentent comme des Dieux au sein de leur foyer : on leur donne à manger, on les caresse, on les brosse et ils trouvent le moyen de nous griffer, voire pire de nous mordre (oui ça m'ait arrivé !!). Et bien ce chat la, pense et rêve comme un Homme, il opine et il critique les gens. Voilà ce qu'est un chat pour moi.

Pour conclure en quelques mots, je ne peux pas vous dire que j'ai lu ce livre avec envie de tourner toujours plus les pages étant donné que l'histoire en elle-même m'a quelque peu déçue. En revanche je lui trouve de très bons points sur Gustave Flaubert et la lecture. Je pense que ce roman m'aura vraiment décidé à lire Madame Bovary et je pense acheter Salambô lorsque je l'aurais fini.
Lien : http://b00ks-attitude.skyroc..
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Certains points m'ont plus, et d'autres non. Je commencerais donc par le négatif pour garder « le meilleur pour la fin ».

Les points négatifs (à mon sens, attention mon avis n'engage que ma personne) :

Tout d'abord, ce livre commence sa narration au présent. Je dois avouer que ça m'a profondément déconcertée et légèrement dérangée. Je préfère les narrations au passé. Mais je dois l'avouer ce n'est pas forcément un point négatif étant donné que cela dépend des goûts de chacun.
Le résumé de ce livre nous promet une enquête policière avec un vélo volé, un détective et un opéra disparu. Mais, et c'est la ma grande déception, le détective, Jules Kostelos, se focalise sur cet opéra disparu auquel Flaubert aurait participé. L'enquête est alors laissée en toile de fond. Pourquoi Jules Kostelos, notre personnage principal, se focalise-t-il, à la limite de l'obsession, sur cet opéra ? Eh bien cela est du au fait que notre héros est un grand passionné de Gustave Flaubert et qu'il a du mal à croire qu'il existe un opéra auquel ce dernier aurait participé sans qu'il ne le sache.
D'ailleurs, notre héro est tellement passionné par Flaubert que de nombreuses citations sont incluses dans la narration. Autrement dit, le personnage pense du Flaubert, se récite du Flaubert, décrit sa petite amie par du Flaubert. Alors, je suis d'accord qu'il soit passionné mais de la à connaître autant de citation par coeur, je trouve cela un peu gros.
De plus, et pour finir avec les points négatifs, je trouve qu'il y a souvent des coïncidences « boiteuses ». J'entends par là qu'il y a beaucoup d'événements qui arrivent « comme de par hasard ». Un exemple révélateur serait pour moi la rencontre entre Salambô et Jules Kostelos, puis la découverte du livre de Flaubert intitulé Salambô. « Comme de par hasard » Jules rencontre une fille parfaite, exotique, qui tire son nom original de la grande Carthage. Ensemble ils vivent une relation parfaite dans laquelle Jules s'épanouie. Un jour, « comme de par hasard » alors qu'ils se baladaient à cheval, ils découvrent au milieu de nul par cet ouvrage de Flaubert. Et enfin, « comme de par hasard » Salambô a plus d'un point en commun avec le livre du même nom de Gustave Flaubert. Je dois avouer qu'à ce moment la, j'ai refermé mon livre et suis allée me coucher car je me suis vraiment dit que ça faisait trop d'un coup. J'ai préféré rouvrir mon livre le lendemain.

Et des points positifs :

Ce grand passionné qu'est Jules Kostelos nous permet de découvrir Flaubert, mais aussi d'en découvrir la face cachée. Autrement dit, je ne connaissais de Flaubert que Madame Bovary et l'Education sentimentale, mais je n'avais jamais entendu parlé de Salambô. Et je dois dire que ce livre m'attire beaucoup après lecture du Mystère du pont Gustave Flaubert.
Pour revenir sur les citations, je dois avouer que certaines m'ont vraiment plus. Elles m'ont permise de découvrir vraiment Flaubert, auteur que je n'ai encore jamais lu bien que Madame Bovary trône sur mes étagères depuis quelques années. Ce livre est un véritable hommage à Gustave Flaubert et la façon d'écrire de Pierre Thiry nous donne vraiment envie de nous pencher sur cet auteur.
Pierre Thiry écrit dans un style bien à lui, avec beaucoup de jeux de mots ce qui rend la lecture vraiment agréable. Mais il met aussi ici, la lecture et le livre en tant qu'objet en avant. Jules, notamment prend le temps de manipuler le livre avant de l'ouvrir, il en sent l'odeur (car c'est un vieux livre) et je me suis un peu retrouver dans ce personnage. J'adore les livres, je peux rester la juste à les toucher, à les ordonner, à en sentir l'odeur quand il s'agit de livre récupérer dans la bibliothèque de ma mère voire de ma grand mère... en toucher la tranche... relire le résumé encore et encore... Bref cet « hommage » à la lecture m'a vraiment plus, voire même touché je dois dire.
Et puis le détail qui tue : le chat qui s'appelle Charles Hockolmess. Je l'ai vraiment adoré. Il est l'image même que je me fais des chats. C'est simple, j'adore les animaux, mais je ne supporte pas les chats. Je les trouve hautains. Je pense qu'ils restent uniquement parce qu'ils se sentent comme des Dieux au sein de leur foyer : on leur donne à manger, on les caresse, on les brosse et ils trouvent le moyen de nous griffer, voire pire de nous mordre (oui ça m'ait arrivé !!). Et bien ce chat la, pense et rêve comme un Homme, il opine et il critique les gens. Voilà ce qu'est un chat pour moi.

Pour conclure en quelques mots, je ne peux pas vous dire que j'ai lu ce livre avec envie de tourner toujours plus les pages étant donné que l'histoire en elle-même m'a quelque peu déçue. En revanche je lui trouve de très bons points sur Gustave Flaubert et la lecture. Je pense que ce roman m'aura vraiment décidé à lire Madame Bovary et je pense acheter Salambô lorsque je l'aurais fini.
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Les points négatifs (à mon sens, attention mon avis n'engage que ma personne) :

Tout d'abord, ce livre commence sa narration au présent. Je dois avouer que ça m'a profondément déconcertée et légèrement dérangée. Je préfère les narrations au passé. Mais je dois l'avouer ce n'est pas forcément un point négatif étant donné que cela dépend des goûts de chacun.
Le résumé de ce livre nous promet une enquête policière avec un vélo volé, un détective et un opéra disparu. Mais, et c'est la ma grande déception, le détective, Jules Kostelos, se focalise sur cet opéra disparu auquel Flaubert aurait participé. L'enquête est alors laissée en toile de fond. Pourquoi Jules Kostelos, notre personnage principal, se focalise-t-il, à la limite de l'obsession, sur cet opéra ? Eh bien cela est du au fait que notre héros est un grand passionné de Gustave Flaubert et qu'il a du mal à croire qu'il existe un opéra auquel ce dernier aurait participé sans qu'il ne le sache.
D'ailleurs, notre héro est tellement passionné par Flaubert que de nombreuses citations sont incluses dans la narration. Autrement dit, le personnage pense du Flaubert, se récite du Flaubert, décrit sa petite amie par du Flaubert. Alors, je suis d'accord qu'il soit passionné mais de la à connaître autant de citation par coeur, je trouve cela un peu gros.
De plus, et pour finir avec les points négatifs, je trouve qu'il y a souvent des coïncidences « boiteuses ». J'entends par là qu'il y a beaucoup d'événements qui arrivent « comme de par hasard ». Un exemple révélateur serait pour moi la rencontre entre Salambô et Jules Kostelos, puis la découverte du livre de Flaubert intitulé Salambô. « Comme de par hasard » Jules rencontre une fille parfaite, exotique, qui tire son nom original de la grande Carthage. Ensemble ils vivent une relation parfaite dans laquelle Jules s'épanouie. Un jour, « comme de par hasard » alors qu'ils se baladaient à cheval, ils découvrent au milieu de nul par cet ouvrage de Flaubert. Et enfin, « comme de par hasard » Salambô a plus d'un point en commun avec le livre du même nom de Gustave Flaubert. Je dois avouer qu'à ce moment la, j'ai refermé mon livre et suis allée me coucher car je me suis vraiment dit que ça faisait trop d'un coup. J'ai préféré rouvrir mon livre le lendemain.

Et des points positifs :

Ce grand passionné qu'est Jules Kostelos nous permet de découvrir Flaubert, mais aussi d'en découvrir la face cachée. Autrement dit, je ne connaissais de Flaubert que Madame Bovary et l'Education sentimentale, mais je n'avais jamais entendu parlé de Salambô. Et je dois dire que ce livre m'attire beaucoup après lecture du Mystère du pont Gustave Flaubert.
Pour revenir sur les citations, je dois avouer que certaines m'ont vraiment plus. Elles m'ont permise de découvrir vraiment Flaubert, auteur que je n'ai encore jamais lu bien que Madame Bovary trône sur mes étagères depuis quelques années. Ce livre est un véritable hommage à Gustave Flaubert et la façon d'écrire de Pierre Thiry nous donne vraiment envie de nous pencher sur cet auteur.
Pierre Thiry écrit dans un style bien à lui, avec beaucoup de jeux de mots ce qui rend la lecture vraiment agréable. Mais il met aussi ici, la lecture et le livre en tant qu'objet en avant. Jules, notamment prend le temps de manipuler le livre avant de l'ouvrir, il en sent l'odeur (car c'est un vieux livre) et je me suis un peu retrouver dans ce personnage. J'adore les livres, je peux rester la juste à les toucher, à les ordonner, à en sentir l'odeur quand il s'agit de livre récupérer dans la bibliothèque de ma mère voire de ma grand mère... en toucher la tranche... relire le résumé encore et encore... Bref cet « hommage » à la lecture m'a vraiment plus, voire même touché je dois dire.
Et puis le détail qui tue : le chat qui s'appelle Charles Hockolmess. Je l'ai vraiment adoré. Il est l'image même que je me fais des chats. C'est simple, j'adore les animaux, mais je ne supporte pas les chats. Je les trouve hautains. Je pense qu'ils restent uniquement parce qu'ils se sentent comme des Dieux au sein de leur foyer : on leur donne à manger, on les caresse, on les brosse et ils trouvent le moyen de nous griffer, voire pire de nous mordre (oui ça m'ait arrivé !!). Et bien ce chat la, pense et rêve comme un Homme, il opine et il critique les gens. Voilà ce qu'est un chat pour moi.

Pour conclure en quelques mots, je ne peux pas vous dire que j'ai lu ce livre avec envie de tourner toujours plus les pages étant donné que l'histoire en elle-même m'a quelque peu déçue. En revanche je lui trouve de très bons points sur Gustave Flaubert et la lecture. Je pense que ce roman m'aura vraiment décidé à lire Madame Bovary et je pense acheter Salambô lorsque je l'aurais fini.
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Après Ramsès au pays des points-virgules et Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceau-les-Mines, voilà le troisième livre de l'auteur et troisième livre que j'ai la chance de découvrir. Mais que se cache derrière ce nouveau titre à rallonge ?
Alors que les deux premiers étaient plutôt destinés aux plus jeunes lecteurs (le deuxième étant illustré, qui plus est) même si les adultes pouvaient parfaitement y trouver leur compte, le Mystère du Pont Gustave Flaubert est définitivement destiné aux lecteurs adultes et aguerris, à mon sens. Plus long et plus complexe, il mérite une approche différente. Cependant, on retrouve une nouvelle fois ce qui a fait et fait le succès de Pierre Thiry : un style particulier, des jeux de mots en veux-tu en voilà et toujours tout un tas de références culturelles extérieures.

J'ai cru voir un avis positif chez Méloë et un avis désappointé chez Mina. de mon côté, j'ai pris du plaisir à cette lecture mais comprends aussi la « déception » de Mina. Lorsqu'on lit la quatrième de couverture et lorsqu'on feuillette les premières pages, on pourrait croire, grâce à la mention « d'un détective privé », « d'un vélo volé » et « d'un opéra disparu », qu'on s'apprête à suivre une enquête policière. Alors certes, énigme il y a, curieuse énigme même, mais Pierre Thiry laisse vite celle-ci de côté pour partir vers d'autres horizons. Tout est évidemment intimement lié et l'intrigue « policière » reste en toile de fond, mais si vous vous attendez à lire une enquête à la Hercule Poirot, ouvrez plutôt un Agatha Christie.
Une fois passée cette légère déconvenue, j'ai pris énormément de plaisir à lire les nombreuses digressions de l'auteur. Dans ce troisième livre publié, Pierre Thiry rend hommage à un célèbre auteur (je pense que vous devinez lequel) mais également à sa ville, Rouen. de Gustave Flaubert, je ne connais que Madame Bovary que j'ai lu deux fois et apprécié lors de ces deux lectures. de Rouen, c'est bien simple, je ne connais absolument rien. C'est donc avec énormément de curiosité que je tournais les pages du Mystère du Pont Gustave Flaubert, avide de découvrir de nouvelles anecdotes sur l'un et sur l'autre. Je suis sortie de ma lecture repue (peut-être même avec une légère indigestion… il faut le temps de tout assimiler) et bien décidée à lire d'autres ouvrages de Gustave Flaubert, auteur que je ne verrai sans doute plus jamais de la même façon (j'avais uniquement en tête avant cette lecture, le célèbre portrait de trois-quarts de l'auteur, un peu rond et possédant une grosse moustache).
Je comprends parfaitement que cette affluence d'informations et surtout, leurs apparitions assez peu linéaires dans le texte, puissent déstabiliser certains lecteurs. J'ai parfois eu du mal à me « placer » dans le texte, ne sachant plus quelle était l'action présente et dans quel contexte se plaçait l'anecdote en cours. le Mystère du Pont Gustave Flaubert demande une lecture assez concentrée tant elle regorge de petites choses. Je suis persuadée, à l'instar de Méloë, que je suis passée à côté de nombreuses citations et références littéraires (et culturelles en général) et me ferai donc un plaisir, dans quelques années, lorsque j'aurai lu d'autres oeuvres de Flaubert et aurai une plus grande maturité, de relire ce fameux Mystère… je suis sûre que j'en ressortirai avec des sentiments différents et retirerai d'autres choses de ce titre.

Je félicite Pierre Thiry qui a réussi à insérer des passages plus ou moins longs de l'oeuvre de Flaubert dans son propre texte et à le faire bien. Ce n'est pas lourd et ne paraît pas « artificiel ». On sent ainsi tout le travail qui se cache derrière le Mystère du Pont Gustave Flaubert et les nombreuses connaissances ayant servi à la rédaction de celui-ci. Monsieur Thiry est un passionné, c'est palpable et communicatif. Je l'ai déjà dit, mais c'est évident, je vais me lancer sérieusement dans la découverte de l'oeuvre du Papa d'Emma Bovary !
Outre ces nombreuses citations Flaubertiennes bien agréables à parcourir, l'on retrouve le style de Pierre Thiry, toujours généreux en jeux de mots et en musicalité. L'auteur travaille la forme. Entre mes lectures souvent plus « Young adult » et donc, malheureusement souvent plus « simplistes » (du moins dans la forme), c'est agréable de lire un auteur qui prend soin de la langue française et joue avec elle.

Un dernier mot pour remercier l'auteur, non seulement de me permettre de découvrir ses livres, de me faire passer un bon moment à chaque fois, mais également pour le remercier de sa gentillesse, de sa disponibilité et du clin d'oeil qu'il a fait au Bazar de la Littérature (entre autre) dans ce Mystère du Pont Gustave Flaubert !


Tout d'abord légèrement désappointée par le chemin pris par l'intrigue (car je m'attendais à une enquête policière), j'ai ensuite pris énormément de plaisir à découvrir les nombreuses anecdotes et références littéraires, musicales et historiques laissées par Pierre Thiry. le Mystère du Pont Gustave Flaubert m'a divertie mais m'a surtout beaucoup appris. Grâce à cette lecture, j'ai une furieuse envie de m'atteler à l'oeuvre de Flaubert… la preuve que ce dernier-né de Monsieur Thiry a un impact, et un bon !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Quel est le lien entre un pont et Gustave Flaubert ? Cette bonne ville de Rouen. Ville natale de l'écrivain, elle recèle quelques trésors inestimables. Et c'est dans son écrin somptueux que va se dérouler l'histoire de ce roman. L'histoire ? Non ! Les histoires. Car je vois dans ce texte une sorte de diptyque. D'un côté, l'histoire de base, celle qui va donner le départ, une sorte de fil rouge : l'enquête de Jules Kostelos qui doit retrouver le voleur du vélo de son commissaire. Oui, le sujet est futile et on aura bien compris qu'il s'agit d'un prétexte, prétexte à une divagation sur un même thème dont le point d'orgue est - et reste - Flaubert. Au gré de l'enquête, le lecteur va faire un bond dans le temps et retrouver quelques personnages existants (Giovanni Bottesini, Louise Colet) ou fictifs (Salammbô) touchant de près ou de loin à l'auteur de Madame Bovary.

Hommage à l'auteur, véritable ode à l'univers de ce remarquable écrivain, "Le Mystère du pont Gustave-Flaubert" voit s'entremêler différents fils de lecture. Les références culturelles sont riches et c'est un véritable plaisir de voir la façon dont Pierre Thiry imbrique des passages des oeuvres flaubertiennes dans son propre imaginaire. Mais ce dernier ne s'arrête pas là. On pourra également y retrouver des clins d'oeil à ses propres textes (Ramsès au pays des points-virgules ; Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceau-les-Mines). D'ailleurs, dans le fil rouge dont je parlais précédemment, le personnage principal, Jules, a un animal... Et devinez lequel ? Charles Hockolmess, le chat noir qui parle et cite des auteurs classiques. le même qui passait son temps, dans Ramsès au pays des points-virgules, à déclamer La Fontaine. C'est à se demander même s'il ne prend pas la première place et s'il ne vole pas la vedette à ce détective atypique.

L'auteur profite de ce texte pour remercier, à sa manière, ceux qui l'ont aidé à se faire connaître : le Café Librairie Ici & ailleurs, le blog le Bazar de la littérature ou encore le site le Galion des étoiles. Ceci montre à quel point Pierre Thiry sait rester simple, modeste et généreux.

Truculence des mots, jeux sur les anagrammes, sérieux des recherches... voici ce qui identifie la "patte" de l'écrivain. Un grand merci à celui-ci pour m'avoir fait connaître ce très beau livre.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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