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EAN : 9782714457226
828 pages
Belfond (08/01/2015)
3.6/5   99 notes
Résumé :
Une révélation littéraire comme on en voit rarement. Épique, tendre, cruelle, traversant toute la deuxième moitié du xxe siècle, une oeuvre bouleversante qui, à travers le désir d'ascension d'une femme, interroge l'American Dream et rappelle les plus belles heures du grand roman américain.

De son enfance dans un minuscule appartement du Queens d'après-guerre, fille unique d'un père camionneur idole du quartier, et d'une mère qui noyait sa mélancolie à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
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Eileen rêve...

Fille d'immigrants irlandais, issue du quartier pauvre du Queens à New York, elle rêve de grands lendemains enchanteurs, l'American dream.

Une chronique de l'Amérique des années 1941 -2011 :
Des parents de condition modeste. Son père, camionneur livreur est connu dans le quartier comme un personnage animé, imposant et fort en gueule. Sa mère, femme de ménage, distante, pas maternelle pour un sou, est plus portée sur la bouteille. Eileen fait voeu de sortir de son milieu. Elle devient infirmière et rencontre Ed, un jeune scientifique talentueux mais qui à son désespoir n'a pas de grandes ambitions. Un fils, Connel, qui ressemble fort à son père, va naitre de cette union. Eileen continue seule à rêver de s'installer dans un quartier huppé - loin des nouveaux immigrés. Mais depuis quelque temps, son mari quinquagénaire, Ed a la tête ailleurs. D'ailleurs, il n'est plus lui-même. Face à ses absences répétées, Eileen ne va plus rêver mais vivre sa vie d'américaine.

Matthew Thomas, professeur à New-York a mis 10 ans à écrire ce roman qui questionne subtilement l'American dream à travers le portrait d'Eileen, une femme ambitieuse qui ne cesse de rêver d'une meilleure condition sociale avant de prendre conscience de la valeur de la vie. Elle incarne et devient le porte parole d'une partie de la population américaine, la condition de la femme de la middle classe. Elle nous parle de ses désirs, de ses espoirs, de ses rêves, mais aussi de ses peurs, du rejet de l'autre, du racisme, de ses soucis financiers et de la maladie.
Mais là ou Matthew Thomas frappe fort, c'est qu'il montre que Ed, son mari et Connel son fils n'ont pas cette volonté de réussir à tout la prix. La vie vaut d'être vécue à son propre rythme et selon ses choix. Alors D'où vient ce désir d'Eileen d'ascension sociale? d'obsession sociale des américains?

Au final

Un imposant roman de 8OO pages qui démystifie et décortique brillamment le rêve américain. Des personnages attachants : une héroïne qui à du caractère et de l'ambition pour trois, un mari chercheur qui trouve puis oublie, un fils qui se cherche et qui finit par se trouver. Une écriture fluide, poignante et saisissante surtout pour ceux qui ont connu, comme l'auteur dans leur entourage, la maladie qui attaque la mémoire. Oh zut, j'ai un trou de mémoire....
Petits bémols : quelques longueurs qu'on finit par oublier !

Et un grand merci à Babelio et aux éditions Belfond pour cette découverte.

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Pour venir à bout de ce pavé de quasiment 800 pages, il m'aura fallu pugnacité et courage. Non pas que ce roman m'ait semblé comme la traversée du désert par Moise et les Hébreux. Au contraire, voguer à travers le destin d'Eileen sur plus de 50 ans s'est révélé plein de belles surprises, de beaux moments de vie mais aussi d'amères déconvenues. Eileen appartient à cette catégorie très fermée des héroïnes peu attachantes (et oui c'est ainsi), dont l'opiniâtreté et les rêves chimériques, son obsession à tout réussir et à attendre de sa famille la même perfection, tout cela combiné provoquent un effet "j'aimerais bien lui tordre le cou à cette vieille peau". Néanmoins, comment juger ce petit bout de femme qui a toujours dû se battre pour obtenir ce qu'elle voulait, à la seule force de son courage et de ses efforts, elle la fille d'immigrés irlandais, pur produit new yorkais, qui a combattu dès son enfance populaire un père charismatique mais joueur et une mère alcoolique incapable de témoignages d'affection. Rien n'est jamais tombé tout cru dans la bouche de la jeune Eileen. Alors puisque ses parents n'ont pu lui offrir la vie qu'elle mérite, elle se la construira : des études, un mari ambitieux, des enfants aimants et bon élèves, une magnifique villa en banlieue côtoyant les cyprès centenaires et les belles avenues bien entretenues. Mais la vie est ainsi faite que rien ne se passe jamais comme on l'imagine. Des études oui, un mari aimant oui, un fils oui. Mais d'ambition, de charisme, de villa victorienne, d"aisance matérielle, très peu. Eileen touchera du doigt ses rêves qui resteront toujours de l'ordre de l'illusion. Eileen traverse les décennies chaque jour un peu plus esseulée, un peu plus déçue mais toujours au fond d'elle cette envie de réussite, ce besoin de montrer aux autres qu'elle aussi, la fille d'immigrés, peut accéder au plus beau, à la vie facile vantée par les magazines de décoration chic. Jusqu'à ce qu'un drame chamboule tout. Je n'en dirais pas plus.

Au début j'avoue ne pas avoir compris où voulait en venir Matthew Thomas : pourquoi nous servir une héroine si peu attachante que l'on va devoir suivre durant 800 pages? J'ai failli abandonner. Et puis petit à petit je me suis laissée emporter par ce portrait de femme, si imparfaite, par son mari lui si attachant, par son fils tête à claques qui espère juste l'affection de sa mère qui reproduit son propre schéma familial. Matthew Thomas évite tous les écueils : l'apitoiement, le misérabilisme, l'excès lacrimal. Sans jamais sombrer ni dans le pathos ni dans le profond agacement, il nous conte un bout de vie, celui d'une femme comme les autres, banale, et de sa famille elle-aussi banale, et nous donne à réflechir sur nos propres attentes, nos propres réalisations : qu'avons-nous fait après tout ? Sommes-nous si irréprochables ? La recherche du confort matériel, ce besoin de représentation continuelle nous ont-ils fait perdre des yeux l'essentiel ? Autant de reflexions posées par ce roman et pour ça je remercie les éditions Belfond et Babélio de m'avoir soumis ce livre.
Lien : http://livreetcompagnie.over..
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Enorme coup de coeur, l'année commence bien!

A travers un article dans les pages littéraires du New York Times, au bruit du buzz qu'il a généré à la foire du livre de Francfort, j'avais repéré de loin ce "We are not ourselves", premier roman (ce qui est à peine croyable vu son degré de maîtrise!) d'un certain Thomas Matthew qui lui a consacré dix ans de sa vie, et dont je suis sûre qu'on n'a pas fini entendre parler.

Il y a des livres dont on sait dès les premières lignes qu'on va les adorer, celui-là en est un pour moi, ça a marché tout de suite.

Un ton juste, une succession de scènes de vie précises et crédibles dans lesquelles on se projette naturellement, sans effort.

Une écriture qui coule, comme de l'eau, comme du miel, mais aussi comme de la lave, comme des larmes, car ce bouquin est dur et émouvant.

On a évoqué ici et là dans la presse un écho avec Jonathan Franzen. C'est vrai qu'il y a un peu de ça, en moins délayé (800 pages quand même!), moins "intello" dans cette chronique familiale avec en premier plan les trois personnages principaux, Eileen, la mère, Ed, le mari, Connell, le fils, tous les trois parfaitement réussis, et en toile de fond le rêve américain dans le New York des années 40 aux années 90.

Un rêve américain qui dans la première partie semble accessible à Eileen, déterminée à gravir les marches de l'ascenseur social, impressionnnante de volonté à quitter son quartier en voie de paupérisation pour une meilleure vie, irritante de matérialisme exacerbé, prête à y entraîner contre son gré son mari pour une maison plus grande, une voiture plus belle.

Et puis au tiers du livre le récit bascule, l'arrivée de la maladie change la donne. Il ne s'agit plus d'augmenter ce qu'on a mais de préserver coûte que coûte ce qui est, la famille, la vie...

A partir de là, les scènes marquantes s'enchainent, tranches de vie d'un quotidien qui se délite, scènes poignantes mais sans pathos, scènes d'échanges d'une justesse pénétrante entre Eileen, plus déterminée que jamais, Connell qui éclot à la vie à mesure que son père se fâne.

Et le rêve américain qui s'éloigne, non on n'y arrive pas à coup sûr à force de travail et de crédit, encore faut-il ne pas sortir du chemin tracé à cause d'un accident de la vie.

Bref, ce bouquin m'a tellement emballée que je me retiens de raconter les quelques scènes les plus pregnantes qui me restent gravées en mémoire (ce qui n'aurait aucun intérêt, et n'a de toutes façons rien à faire dans une critique!)

Merci à babelio et aux éditions Belfond de me l'avoir fait découvrir plus vite que prévu.

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Je vais essayer d'être moi-même et de donner mon propre sentiment, ce qui est la moindre des choses, dans le cadre de cette opération qui fête la littérature. Et cette fois c'est favorable à une réserve près, de taille qui tient justement à la taille du livre. On ne me fera pas croire qu'il fallait 785 pages pour l'histoire d'Eileen fille d'Irlandais en quête d'ascenseur social. Cela dit, Nous ne sommes pas nous-mêmes est un très bon roman, et vivre soixante années de la vie d'Eileen est une belle aventure de lecteur.

Les romans-fleuves souvent sont des sagas sur une famille, un domaine, avec des évènements dramatiques, guerres, révolutions, et de nombreux personnages . Nous ne sommes pas nous-mêmes serait plutôt un roman-fleuve tranquille et il en est d'autant plus intéressant. Par tranquille j'entends que la vie d'Eileen est presque parfaitement linéaire, ce qui ne veut pas dire sans aspérités ni sans intérêt. Fille d'émigrés irlandais, mère courageuse mais alcoolique, père bon buveur mais courageux, de l'ordinaire me direz-vous s'agissant de cette immigration maintes fois abordée en littérature. Aucun misérabilisme par contre, et pas vraiment de ce fameux rêve américain, un peu un grand mot.

C'est qu'en fait Matthew Thomas, un nouveau venu dans l'opulente littérature américaine, parvient avec la vie somme toute relativement banale d'Eileen auprès de son mari Ed, professeur et chercheur, et de son fils Connell, à nous passionner sans l'évènementiel assourdissant de la plupart des romans de cette amplitude. C'est un tour de force car ici l'action ne s'égare pas avec de multiples personnages secondaires. Infirmière puis responsable d'un service, Eileen est une femme dévouée et tendre et son couple va plutôt bien, enfin pas mal, pas trop mal. C'est encore un tableau du XXème Siècle que nous dévoile l'auteur. Mais le temps passant certaines failles s'élargissent, Eileen accepte mal certains changements sociaux et la maison qu'elle veut quitter symbolise bien le quartier dont elle redoute maintenant le métissage. Ed, work-addict à ses recherches, semble s'isoler chaque jour davantage. Jusqu'où? Et quelle enfance, quelle adolescence pour leur fils? La société américaine y est décrite justement sans mépris ni gloriole, elle qui est si facile à vilipender. Pas de personnage répulsif dans Nous ne sommes pas nous-mêmes, pas de passions dévorantes, juste la vie.

Un livre qui exige de ses lecteurs, sans être aride le moins du monde, de se fabriquer leur propre idée sur l'existence de cette famille américaine, presque atypique dans sa modestie et son labeur. Oh vous y trouverez du base-ball et quelques housewives, mais ni le sport ni l'aliénation si fréquente dans cette littérature d'un pays dont on aime à se gausser, ne vampirisent l'intrigue, longue de six décennies de vita americana.

le producteur Scott Rudin (les films de Wes Anderson ou des frères Coen) a acquis les droits. A voir. Merci encore à Babelio de m'avoir permis par le biais de Masse Critique de découvrir ce très bon roman un poil trop long, juste un poil.




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Eileen, fille d'immigrés irlandais, a déjà des rêves de grandeurs quand elle est toute jeune : elle rêve d'un mari qui ressemble à son père, capable de la protéger et de comprendre ses ambitions. L'enfance d'Eileen permet de cerner le personnage : de la détermination, du tempérament ainsi qu'une certaine discrétion. Quand elle rencontre Edmund, ses rêves prennent forme, elle voit l'avenir idéale se dessiner devant elle.
J'ai beaucoup aimé ce roman, Matthew raconte avec beaucoup de force, d'émotion cette épopée familiale. L'auteur dresse avec beaucoup de talent les portraits d'Eileen, d'Ed et Connell. J'ai d'abord été déçue qu'Ed ne soit vu que manière extérieure mais c'est un personnage tellement complexe et difficile à aborder qu'il ne peut être vu autrement.
Les années passent et le rêve américain ne se fait pas exactement comme espéré par Eileen. le manque d'ambition et la modestie de son mari découragent Eileen mais son amour pour lui reste constant et elle ne désespère pas d'un avenir meilleur. Mais le destin est plus fort que ces rêves, elle doit lutter contre les difficultés... Pas facile de mettre des mots sur toutes les émotions qui m'ont traversées : de l'admiration pour cette femme qui prend les problèmes à bras le corps, de la tristesse pour cette famille qui a du mal à communiquer, de l'irritation pour cette rudesse qu'Eileen a parfois avec son fils… J'étais avec les Leary dans leurs joies, leurs peines, leurs souffrances. le thème de la maladie m'a particulièrement touchée, sans doute parce qu'un membre de ma famille l'a eu.
Matthew Thomas m'a touchée avec cette famille qui vit et grandit à travers les années. Eileen se bat pour son rêve, le titre prend vraiment sa pleine signification au fil des pages. Ne vous laissez pas intimider par l'épaisseur de ce roman, il vaut vraiment la peine d'être découvert. Merci à Babelio et aux éditions Belfond de m'avoir permis de lire ce magnifique roman.
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critiques presse (4)
LaLibreBelgique
24 février 2015
Matthew Thomas signe une ample fresque balayant le destin d’une famille. Une réflexion sur la complexité des êtres confrontés à leurs choix.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Culturebox
10 février 2015
Ce gros pavé va vous accompagner durant plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Pas d'inquiétude, vous prendrez à chaque fois un immense plaisir à vous replonger dans la saga de cette famille, incarnation du rêve américain durant plus d'un demi-siècle.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LesEchos
04 février 2015
Leçon d’espoir, leçon de vie, ce livre entré dans le cœur comme par effraction laisse la gorge serrée. Après l’avoir lu, vous ne serez plus vous-mêmes.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Chro
03 février 2015
L’Amérique, l’ascension sociale, la mémoire constituante : trois thèmes de Nous ne sommes pas nous-même, superbe page-turner à vitesse réduite et formidable premier roman de l’Américain Matthew Thomas. Rencontre.
Lire la critique sur le site : Chro
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
- Maman, l'appela Connell.
Il lui tendit l'un de ses si longs bras.
Elle s'approcha. Connell avait l'air de lui demander de les rejoindre dans leur étreinte. Elle avait souhaité qu'il entende la vérité, et maintenant qu'il l'avait entendue, elle voulait qu'il l'accepte et qu'il l'encaisse stoïquement, mais il était différent d'elle. Elle et Ed avaient travaillé dur pour lui offrir une vie plus facile que la leur. Parfois, elle se demandait si elle n'avait pas fait une erreur en ne la lui rendant pas plus dure.
Cette étreinte familiale l'embarrassait; elle ne parvint pas à s'y joindre. Il allait y avoir plus de noirceur que n'en pourraient dissiper les embrassades. Cette étreinte lui apparaissait comme l'attrape-nigaud d'un bonimenteur fourguant des remèdes miracles. Elle donna à Connell trois tapes sèches et rapides dans le dos, comme pour ponctuer une conclusion inexprimée, et monta à l'étage.
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Jamais Eileen n'avait soupçonné tout ce que son père portait en lui. C'était un homme dans son genre qu'elle désirait trouver, mais sans cette carapace si dure ; un homme mis à l'épreuve par la vie, mais qui aurait conservé un soupçon d'innocence. Un homme capable de surmonter les embûches qui se dresseraient son chemin. Si son père avait un point faible, c'était celui-ci. Il existait plusieurs manières d'être fort, Eileen le voyait parfaitement.
Elle désirait trouver un homme au tronc épais et à l'écorce fine, un homme dont l'éclosion révelerait la beauté, même si elle en était seule spectatrice.
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- Tu écoutes quoi, d'abord?
- Le Ring de Wagner.J'ai tellement de disques que je ne l'avais même pas sorti de sa pochette. ça m'angoisse de les voir tous, là. Je suis en train de passer en revue ma collection.

Ces mots la soulagèrent à un point qu'elle ne soupçonnait pas. L'idée qu'avait eue Ed était assez singulière pour lui correspondre. Voilà qui était le genre de choses que les gens faisaient lorsqu'ils atteignaient un point où le chemin de leur passé semblait aussi bourbeux que celui de leur avenir - une manière de prendre du recul pour accompagner un grand projet.
Commenter  J’apprécie          60
"Pendant toute sa vie, elle s'était imaginée tous les autres métiers qu'elle aurait pu exercer - en particulier avocate, ou encore politicienne, ce qui aurait probablement été la plus belle carrière parmi toutes, pour la descendance de Big Mike Tumulty, même si la descendance en question n'était pas un garçon -, mais, à présent, elle était frappée par une chose : elle avait accompli ce qu'elle pouvait accomplir de mieux. Sa profession s'était gravée en elle, durant tout ce temps où elle avait essayé de s'en détourner. L'important dans la vie, ce n'était pas de vouloir quelque chose ; l'important c'était de faire quelque chose et de le faire bien."
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P. 518-519
Là-bas, on ne retrouvait pas l'ambiance des cafés plus petits, avec leurs conspirations intimes, et c'était justement ce qu'elle aimait. Là-bas, elle n'avait pas ce sentiment de passer à côté de quelque chose.Les gens étaient comme des îles, même quand ils s'asseyaient ensemble.Elle aimait que, quelle que fût la fréquence à laquelle elle y allait, les employés ne semblaient jamais la reconnaître. Elle ne voulait pas tant être seule, mais plutôt qu'on la laisse seule.
Commenter  J’apprécie          60

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