Kid la gachette 112497

Si le journal, dans laquelle est publiée cette histoire, tombait par hasard entre les mains d'un lecteur naïf et superficiel, ce lecteur se dirait : "tiens, voici un piquet banal et bête".
Non, monsieur ! Ce piquet c'est la pierre blanche qui marque une des plus prodigieuses légendes de l'Ouest américain.
C'est un piquet historique, ça, monsieur !
Mais avant que l'histoire ne commence, on ne le savait pas.
Phileas Fastdraw ne le savait pas...et Barnaby Bullethole l'ignorait.
L'un est éleveur et pense que les cultivateurs n'ont qu'à aller planter leurs choux.
Que les chenilles les rongent jusqu'à l'os !
L'autre, le cultivateur, pense que les éleveurs sont des mal-élevés.
Que les moustiques rendent malades leurs moutons jusqu'au trognon !
Les deux familles se disputent la région pour en faire, les uns des pâtures, les autres des cultures.
Tant que durera cette dispute, Scalp-City sera la ville la plus perforée de l'Ouest !
Si seulement un shérif énergique et rapide pouvait ramener l'ordre....
De la région, il faut chasser les semeurs de trouble...un nettoyeur de ville est engagé.
Alors Kid Ordinn, trompé et payé par Tigger Kid, part nettoyer Scalp-City.
Pour cent dollars, il est prêt à nettoyer une ville entière mais il n'est qu'au début de ses surprises lorsque des malfaiteurs attaquent la diligence qui le transporte...et qu'il va se retrouver face à Chick Bill venu liquider le terrible Kid-la-gâchette qui terrorise les petits enfants ! ...
Cette nouvelle aventure de Chick Bill est dessinée par Tibet sur un scénario de Greg.
Ce 55ème album de la série, paru aux éditions du Lombard, est une réussite.
Il a été publié initialement, de juillet à octobre 1964, dans les pages du journal de Tintin.
Il y a été réalisé, par les deux auteurs, un exploit technique : une prise de vue ultra-rapide - 2000 images/secondes - qui va leur permettre de montrer, par phases successives, une action que l'oeil humain, trop lent, ne pourrait enregistrer !
Mais après avoir frotté ses paupières et être revenu, après ces 2,77733 millièmes de seconde d'émotion pure, à la réalité et à un rythme normal, c'est avec grand plaisir que l'on retrouve Wood-City !