AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782266250207
544 pages
Pocket (28/05/2014)
4.13/5   134 notes
Résumé :
Ce recueil de textes apporte un éclairage crucial sur le monde du Seigneur des Anneaux et du Silmarillion, à travers l'histoire de Celeborn et Galadriel ou l'expédition d'Erebor, un exposé sur les Istari, le groupe des Mages auquel appartenaient Gandalf et Saruman, ou encore une description de l'Île de Numenor et des Palantiri ; mais il trouvera également une version en prose de l'histoire des Enfants de Hûrin, et un épisode de la vie de Tuor : autant de textes qui ... >Voir plus
Que lire après Contes et légendes inachevés - IntégraleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
4,13

sur 134 notes
5
6 avis
4
4 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Tout le monde s'accorde à souligner la valeur informative des récits de ce livre : ils complèteraient le Simarillion, le Seigneur des Anneaux, etc ... D'accord. Mais, si l'on va au texte original (ce qui est toujours mieux, et indispensable dans le cas des livres postérieurs de Tolkien), on se rend compte que ces récits rédigés par l'auteur après la publication du Seigneur des Anneaux et réunis dans ce volume, sont des merveilles de style et de poésie. Ici, Tolkien fait ce qu'il aime : décrire, énumérer, prendre son temps, et il délaisse volontiers la trame narrative au profit de détours et de chemins de traverse. Ainsi, l'histoire de la Chute de Gondolin (complète dans le Simarillion et dans le Livre des Contes Perdus, tome II) s'attarde-t-elle sur les voyages de Tuor, sur l'apparition du dieu des mers, sur sa découverte du port elfique ruiné de Nevrast, puis sur ses voyages avec Voronwë. Le texte s'interrompt au passage des Portes de Gondolin, longuement décrites : c'est dire clairement que le plaisir d'imaginer son monde dans ses moindres détails l'emporte sur celui de raconter ce qui l'a déjà été ailleurs. Nous rencontrons un Tolkien moins romancier que peintre ou prosateur-poète, capable d'écrire des scènes que le lecteur ne sera pas prêt d'oublier. Il lui faudrait des traducteurs à sa mesure.
Commenter  J’apprécie          181
Après le Seigneur des Anneaux, le Hobbit, le Silmarillion et une biographie de Tolkien, je poursuis ma découverte de l'oeuvre de l'écrivain. Comme le Silmarillion, ce livre a été publié par son fils, Christopher Tolkien, qui a annoté et parfois remis en forme des histoires écrites par son père. Si les textes présents dans ce recueil répètent parfois ce qui a été dit dans d'autres livres, c'est loin d'être systématiquement le cas. Au contraire, ils étoffent les aventures narrées ailleurs, s'offrent le temps de contempler un paysage, de détailler des relations entre les personnages. Bref, ils sont souvent contemplatifs et rebuteront probablement les lecteurs et lectrices qui n'aiment guère se perdre dans des détails.
Ce n'est donc pas un ouvrage romancé de A à Z : il y a parfois de simples fragments, encadrés, complétés et expliqués par des commentaires de Christopher Tolkien. Tout au long du roman, j'ai imaginé le bureau de Tolkien, des feuillets partout, des débuts d'histoire dans un carnet, un approfondissement dans un autre, une version par-ci et une version par-là, et son fils au milieu de tout ça, tentant de rassembler le tout.
Je dois dire que ce livre commence à devenir pointu. Des prérequis sont nécessaires : il faut avoir lu le Seigneur des Anneaux et le Silmarillion (et un peu le Hobbit) pour ne pas être largué·e. D'ailleurs, si je commence à connaître plutôt bien le Seigneur des Anneaux et le Hobbit, ce n'est pas le cas du Silmarillion et je me suis réjouie que mon unique lecture de ce dernier ne soit pas trop ancienne car, autrement, j'aurais été totalement perdue (j'ai malgré tout dû y rejeter un ou deux coups d'oeil).
La lecture est donc moins fluide et il est plus difficile de s'y plonger comme on s'immerge dans un roman. D'où le fait que j'ai pris mon temps, entrecoupant ma découverte de l'histoire de la Terre du Milieu par des excursions dans d'autres univers.

S'il est moins aisé de prime abord, il n'en reste pas moins impressionnant comme toujours lorsque l'on parle de Tolkien. Il aborde ici des considérations étymologiques, chronologiques, historiques, linguistiques, généalogiques, géographiques (et sûrement plein d'autres –iques auxquels je ne pense pas). Tolkien me fascine toujours davantage.
Il savait qu'à tel endroit le sentier était en pente, qu'à tel autre la rivière s'évasait un petit lac avant de repartir en bouillonnant, etc. Sous sa plume – dans le texte comme dans les extraits de lettres parfois rapportés – la Terre du Milieu semble être un vrai pays qu'il aurait mille fois parcouru jusqu'à le connaître par coeur. C'est sans doute le cas, mais en esprit seulement.
Encore une fois, il nous prouve qu'aucun élément n'est laissé au hasard et que tout est explicable. L'une des notes (il y a beaucoup de notes dans cet ouvrage, il ne faut pas y être allergique) reprend une lettre de 1956 dans laquelle Tolkien écrivait : « Dans le Seigneur des Anneaux, il n'est presque jamais fait référence à quelque chose qui n'ait pas son existence propre (en tant que réalité d'ordre secondaire, ou sous-jacente à la création) (…) Les chats de la Reine Berúthiel et les noms des deux autres mages (avec Saruman, Gandalf et Radagast, ils étaient cinq) sont les seules exceptions qui me viennent en mémoire. » Sauf que Christopher Tolkien nous fournit l'histoire de la Reine Berúthiel qui existait malgré tout, griffonnée comme simple ébauche. Alors je n'ai pas relu le Seigneur des Anneaux pour vérifier la véracité de cette information – d'autant que je n'ai pas connaissance de tout ce que Tolkien a écrit sans que ce soit publié – mais ça montre une nouvelle fois la profondeur de l'univers auquel il a donné vie.
Je pourrais encore disserter là-dessus parce que je n'ai pas parlé des noms pour lesquels il semblait à chaque fois avoir une explication étymologique (sachant qu'un certain nombre de personnages en ont plusieurs), qu'il passe du sindarin au quenya en allant se référer au vieux norrois ou à une autre langue morte, comme si s'était d'une évidence absolue. Mais je ne vais pas vous réécrire le livre simplement pour vous faire comprendre mon admiration.

Contes et légendes inachevé(e)s est un ouvrage passionnant, mais qui plaira avant tout à celles et ceux qui ont lu les autres romans de l'écrivain et qui, inlassables curieux, souhaitent en savoir toujours davantage, faute de pouvoir visiter la Comté, le Gondor ou la Lórien par leurs propres moyens.

Un point négatif tout de même en rien imputable aux Tolkien, père et fils : les erreurs dans la traduction. Comme dans tous les livres de Tolkien que j'ai lus à présent, celui-ci est truffé de coquilles et de fautes. Aargh ! On ne parle pas d'une coquille parmi les cinq cents pages, non, c'est fréquent et horripilant. Des noms de personnages sont parfois mélangés ! (ce qui, pour le coup, sont peut-être des erreurs déjà présentes dans la version originale.) Il faut avoir l'esprit alerte en s'y plongeant pour ne pas se faire avoir par ces aberrantes erreurs. C'est une déception sans cesse renouvelée mais qui me laisse systématiquement abasourdie. Il me semble qu'un auteur de la stature de Tolkien, lu comme Tolkien l'est, mériterait un peu plus de soin dans le travail d'édition. Je ne comprends absolument pas.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
Commenter  J’apprécie          80
Dans Contes et légendes inachevées, Christopher Tolkien publie les études et travaux de son père. On y découvre de nouvelles histoires, l'étymologie de certains noms ou même des descriptions historiques et géographiques sur les lieux et paysages de la Terre du milieu. le tout agrémentés de commentaires de Christopher Tolkien sur ces oeuvres non terminées.

J'ai apprécié cette éditions intégrale des contes et légendes inachevées du fait qu'elle rassemble les trois ouvrages en un seul. Cependant elle souffre de plusieurs défauts. On dirait que les textes ont été recopiés numériquement et on retrouve de nombreuses fautes de frappes. de plus dans son introduction Christopher Tolkien mentionne une carte de Numenor qui figure sois disant dans l'ouvrage... mais qui n'a pas été reproduite ici. Une édition de Christian Bourgeois est parue récemment avec des illustrations, je pense qu'elle est à privilégier.

Passé ces déconvenues, l'ouvrage est un indispensable pour ceux qui souhaitent prolonger l'aventure de la Terre du milieu après avoir lu le Silmarillion. le livre est décomposé en 4 parties avec des histoires sur les trois âges de la terre du milieu. On y découvre l'histoire de Huor (très intéressante) et à nouveau l'histoire de Turin pour le premier âge. le second âge offre une belle histoire sur Numenor puis sur la vie de Galadrielle. Enfin, le troisième âge nous apprend énormément d'éléments sur des périodes de transitions dans le seigneur des anneaux ou le Hobbit (rencontre entre Gandalf et Thorin, La traque de l'anneau par les spectres etc...). J'ai particulièrement apprécié l'histoire de la bataille des Gués de l'Isen. Mon histoire préférée a sans doute été celle qui nous décrit la formation du Rohan par Eorl.
Le livre se termine par trois descriptions des palantirs, des istari et des Druedans.
Christopher Tolkien a vraiment rassemblé de nombreuses notes de son père et nous ne pouvons que le remercier de nous les partager dans ce livre !
Moins intéressant que le Silmarillion, il permet toutefois d'apporter de belles informations complémentaires. Je recommande !
Commenter  J’apprécie          40
« Contes et légendes inachevés » de J.R.R Tolkien.

Plus la peine de présenter le monument qui est Tolkien. Plus qu'une pierre à l'édifice son oeuvre est une base fondatrice de la Fantasy.« Contes et légendes inachevés » qui comme le dit bien son titre est un ensemble de recueil et travaux inachevé concernant différents âges de la Terre du Milieu.

Avant de commencer la lecture du livre mieux vaut être averti (comme je ne l'ai pas été) avant de lire ces recueils. le livre est un énorme pavé d'information sur la Terre du Milieu par son énorme index où le lecteur devra souvent s'en référer pendant la lecture. Je ne vous cache pas qu'au bout d'un moment j'ai complètement lâché l'index. À couper ma lecture sans cesse pour savoir ce que tel mot veut dire et ces va et vient incessants ont eu raison de ma personne. Tel est le problème de ce livre à avoir tant d'information sur l'étymologie géographie de la Terre du Milieu en plus de l'historique de quand Tolkien à écrit ceci et des divergences annotées par son fils (toujours fasciné par son travail énorme de rendre l'oeuvre de son père plus claire pour les lecteurs) qu'au final on se trouve pas intrigué par les récits inachevés du livre. Au point même où certaines annotations vous demandent de vous référer à la trilogie des Seigneurs des Anneaux. Donc tout pour ce que j'ai dit précédemment, ce livre fait plus office d'étude pour celui qui veut connaître dans les moindres détails la Terre du Milieu. Malgré cela je reste toujours fasciné par l'immensité de l'oeuvre de Tolkien qui à chaque fois me confirme que son oeuvre n'a pas d'équivalent dans la littérature Fantasy. Vous comprenez donc que ce livre m'a pris un peu de court mais fort heureusement que j'avais quelques bases de la Terre du Milieu.

Sans doute ce livre est à mettre entre les mains de celui qui veut une recherche plus approfondie de l'histoire et culture de la Terre du Milieu en plus de la vie de son auteur.
Commenter  J’apprécie          40
Pour chaque amoureux de l'univers de Tolkien, ce livre sera une mine d'informations, et nous permet de continuer à parcourir le monde de la terre du milieu, alors que cet univers se termine au cinéma. On y retrouve bien la plume de l'écrivain, accompagnée des commentaires de son fils qui nous a gentiment donné accès au travail de son défunt père (et j'ajouterai qu'il est aussi un prit peu le père de tous ceux qui aiment son univers)., alors que ce dernier a rendu l'âme avant d'achever ces contes et légendes. Malgré le fait qu'ils soient inachevés, cela fait extrêmement plaisir pour une fan comme moi de pouvoir continuer à le lire. Ces contes sont magiques, comme toujours, et rend Tolkien, dans mon coeur, immortel.
Que chaque fan se procure ce livre et en parcours chaque page avec la même émotion que moi (je l'espère). Je ne remercierai jamais assez son fils qui nous permet aujourd'hui de pouvoir encore continuer à plonger dans le travail du père de la fantasy, du modèle de beaucoup d'écrivains, et des amoureux inconditionnels de Bilbo, Gandalf, Gollum ou tout autre personnage de la Terre du milieu et de son histoire.
Commenter  J’apprécie          70

Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Tuor, homme mortel guidé par sept cygnes, entre dans le palais abandonné du roi elfe Turgon.
Now Tuor came to the ruins of a lost road, and he passed amid green mounds and leaning stones, and so came as the day was waning to the old hall and its high and windy courts. No shadow of fear or evil lurked there, but an awe fell upon him, thinking of those that had dwelt there and had gone, none knew whither : the proud people, deathless but doomed, from far beyond the sea. And he turned and looked, as often their eyes had looked, out across the glitter of the unquiet waters to the end of sight. Then he turned back again, and saw that the swans had alighted on the highest terrace, and stood before the west-door of the hall ; and they beat their wings, and it seemed to him that they beckoned him to enter. Then Tuor went up the wide stairs, now half-hidden in thrift and campion, and he passed under the mighty lintel and entered the shadows of the house of Turgon ; and he came at last to as high-pillared hall. If great it had appered from without, now vast and wonderful it seemed to Tuor from within, and for awe he wished not to awake the echoes in its emptiness. Nothing could he see there, save at the eastern end a high seat upon a dais, and softly as he might he paced towards it ; but the sound of his feet rang upon the paved floor as the steps of doom, and echoes ran before him along the pillared aisles.

pp. 26-27
Commenter  J’apprécie          40
(Isildur perd l'Anneau dans les eaux du fleuve Anduin).
... and strive as he might he was ever swept down towards the tangles of the Gladden Fields. They were nearer than he had thought, and even as he felt the stream slacken and had almost won across he found himself struggling among great rushes and clinging weeds. There suddenly he knew that the Ring had gone. By chance, or chance well used, it had left his hand and gone where he could never hope to find it again. At first so overwhelming was his sense of loss that he struggled no more, and would have sunk ans drowned. But swift as it had come the mood passed. The pain had left him. A great burden had been taken away. His feet found the river bed, and heaving himself up out of the mud he floundered through the reeds to a marshy islet to the western shore. There he rose up out of the water : only a mortal man, a small creature lost and abandoned in the wilds of Middle-Earth.

p. 275
Commenter  J’apprécie          34
The Istari.
Indeed, of all the Istari, one only remained faithful, and he was the last-comer. For Radagast, the fourth, became enamoured of the many beasts and birds that dwelt in Middle-Earth, and spent his days among the wild creatures. Thus he got his name (which is in the tongue of Numenor of old, and signifies, it is said, 'tender of beasts'). And Curunir 'Lân, Saruman the White, fell from his high errand, and becoming proud and impatient and enamoured of power, sought to have his own will by force, and to oust Sauron ; but he was ensnared by that dark spirit, mightier than he.
But the last-comer was named among the Elves Mithrandir, the Grey Pilgrim, for he dwelt in no place, and gathered to himself neither wealth nor followers, but ever went to and fro in the Westlands from Gondor to Angmar, and from Lindon to Lorien, befriending all folk in times of need. Warm and eager was his spirit (and it was enhanced by the ring Narya), for he was the Enemy of Sauron, opposing the fire that devours and wastes with the fire that kindles, and succours in wanhope and distress ; but his joy, and his swift wrath, were veiled in garments grey as ash, so that only those that knew him well glimpsed the flame that was within.

p. 390
Commenter  J’apprécie          10
A Erendis, ils offrirent un couple d'oiseaux gris, dont le bec et les pattes étaient d'or. Et ces oiseaux se chantaient doucement l'un à l'autre un air longuement soutenu agrémenté de cadences toujours nouvelles; mais si on les séparait, ils revenaient toujours ensemble, et ils se refusaient de chanter loin l'un de l'autre.

"Comment les garder?" demanda Erendis.

"Laissez-les voler en toute liberté, répondirent les Eldar. Car nous leur avons parlé, et nous leur avons dit vos noms; et ils resteront auprès de vous partout ou vous ferez votre demeure. Ils s'accouplent pour la vie. Peut-être y aura-t-il nombre de ces oiseaux qui chanteront dans les jardins de vos enfants.
Commenter  J’apprécie          20
Toutes choses ont été faites pour leur commodité : les collines pour en tirer la pierre des carrières, la rivière pour fournir l'eau ou tourner les roues, les arbres pour les planches, les femmes pour le désir de leur corps, ou, lorsqu'elles sont belles, pour orner leur table et leur foyer ; et les enfants pour taquiner lorsqu'il n'y a pas d'autres divertissements - mais ils joueraient tout aussi bien avec les chiots de leur chienne.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de J.R.R. Tolkien (103) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de J.R.R. Tolkien
Martin Vagneur présente "Le Seigneur des Anneaux"
autres livres classés : fantasyVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (531) Voir plus



Quiz Voir plus

Le seigneur des Anneaux

Quel est le métier de Sam ?

cuisinier
ébéniste
jardinier
tavernier

15 questions
5499 lecteurs ont répondu
Thème : Le Seigneur des anneaux de J.R.R. TolkienCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..